Le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, Sahbi Maâlaoui, a indiqué, vendredi 22 novembre 2024, que la Tunisie compte 54 entreprises qui opèrent dans le secteur dont cinq totalement exportatrices.
Il a précisé qu’à l’heure actuelle, seules 34 entreprises sont en activité, les vingt autres ayant cessé de travailler en raison de sanctions financiéres excessives ou de dommages causés par des incendies.
Sahbi Maâlaoui a révélé, à la Radio nationale, que le secteur emploie 200.000 personnes dont huit mille diplômés de l’enseignement supérieur. Il a, en outre, appelé les autorités à réviser les textes de loi jugés obsolètes pour permettre notamment aux vendeurs d’exercer en dehors de leur gouvernorat.
Concernant l’augmentation des prix des vêtements vendus dans les friperies, le responsable a rappelé que la Tunisie importe ces produits d’Europe principalement et que la crise engendrée par la guerre en Ukraine ainsi que le cours du dinar ont conduit à l’augmentation des prix mais aussi à la baisse de la qualité, les citoyens européens faisant eux-mêmes face à une crise économique.
Il a enfin tenu à rassurer les consommateurs en affirmant que les vêtements d’hiver sont disponibles et à des prix abordables.
M.B.Z
Vous croyez peut-être que ceux qui vivent de la fripe sont systématiquement de pauvres et malheureux citoyens.
Certes, au bas de l'échelle, c'est vrai, mais c'est comme dans tous les secteurs d'activités.
C'est à chacun de nous d'essayer d'améliorer notre quotidien et non pas en multipliant les parties de chkoba et descentes de chicha.
Toutefois, il suffit de monter quelques marches pour croiser des gens qui vivent correctement des revenus générés par la fripe.
Encore quelques marches plus haut, ça devient assez intéressant pour ceux qui s'y trouvent, et ainsi de suite.
Arrêtez de blatérer et de déformer les faits en usant à tout-va de la sémantique.
@Tounsi Tounsi EXCELLENT. Il n'y a pas plus juste.
"Ce qui me fait rire, c'est que pour beaucoup de maghrébins, faire des études supérieures quel que soit le domaine "OUVRIRAIT AUTOMATIQUEMENT LE DROIT" à un poste bien rémunéré, peu pénible et une position sociale enviée.
Tout ce qui ne va pas comme on le désire, est automatiquement attribué à l'Etat.
Aller, soyez heureux avec le RIEN, hérité des criquets pèlerins pillards de la chaotique troika.
Le pays ne redémarre pas à partir de zéro.
Il repart à partir de moins l'infini !!!
Ih'mdou Rabbi, ya néss.
Inchallah, avec beaucoup de volonté et d'esprit créatif, ça repartira.
Ne négligeons pas la part très importante de l'honnêteté et du courage.
Nous ne faisons que payer tout ce que les crédules et les tammé3a de 2011, générèrent, avec leur maudit hiver arabe, que des traitres, des vendus et des rkhass, leur soufflèrent dans leurs grandes oreilles de baudets.
Prenons-en de la graine. Il faut s'y résilier.
C'est comme au poker ; ça passe ou ça casse.
Tout porte à croire, que notre compte, ça a cassé.
Maintenant, c'est le moment de se surpasser en faisant au mieux pour rebondir, en arrêtant de pleurnicher comme les gonzesses de la maudite troika le firent avant d'accéder au pouvoir, pour tout détruire, par la suite.
Ce qui me fait rire, c'est que pour beaucoup de maghrébins, faire des études supérieures quel que soit le domaine ouvrirait automatiquement le droit à un poste bien rémunéré, peu pénible et une position sociale enviée. Faut se réveiller, un bac+12 en Philo est moins utile qu'un chauffagiste ou un mécanicien.
Mettez-vous à la page, cherchez ce qui rapporte plutôt que de squatter des facultés pour alimenter ensuite le vivier de chômeurs et hurler à l'injustice. C'était à l'époque post-indépendance qu'on avait besoin de diplômés dans tous les domaines. Maintenant, c'est restreint. Donc soit on se reconvertit, soit on s'expatrie.
On va surtout avoir un centre de recherche en dégustation de chichas et en arnaque de sa propre famille.
Alors, on apprend que les fripes du monde entier sont triées en Inde par des centaines de "petites mains" payées deux sous et renvoyées en Europe pour celles de bonne qualité sous emballage distinct et en Afrique (dont nous) pour le reste (sous-entendu la mauvaise qualité) entassé dans des ballots en toile de jute mal ficelés.
Alors, pourquoi ne pas traiter nous même en premier ressort un quota de la fripe mondiale pour que nous puissions offrir, selon les bourses, à l'ensemble de l'Afrique un choix plus vaste au lieu de subir les diktats indiens en la matière ?
Puisqu'il y a autant de diplômés dans le secteur, il pourraient s'organiser pour ne pas "subir" le marché de la fripe (33 milliards de dollars tout de même)
