
Le dirigeant du mouvement Ennahdha, Riadh Chaibi a indiqué que le Front de salut national était une coalition politique appelant à un retour vers la démocratie et dont son parti était membre. Le front milite à travers des communiqués, des réunions et des manifestations dans le but de mettre fin aux dépassements commis par le pouvoir en place.
Invité le 1er juillet 2024 à « Politika » de Zouheir El Jiss sur Jawhara Fm, Riadh Chaibi a affirmé que les prisons tunisiennes comptaient plus de 300 prisonniers politiques et détenus en raison de leurs opinions. Selon lui, le front a révélé au grand jour les dépassements du pouvoir en place. Il a expliqué que l’opposition au décret 54, les appels à un retour vers la démocratie et les craintes quant à l’attitude autoritaire du système étaient le fruit des efforts du Front de salut national.
Riadh Chaibi a considéré qu’Ennahdha ne pouvait pas se prononcer au sujet de la présidentielle prévue d’ici fin de l’année 2024 en raison de l’absence d’une date fixe et du non-retrait du décret liberticide 54. La question d’un soutien à un candidat donné dépend avant tout du climat général et des garanties d’une élection libre et honnête. Il a considéré que les partis politiques étaient éparpillés et que le Front de salut national était prêt à les accueillir à bras ouverts.
Le dirigeant du mouvement Ennahdha a considéré que la tenue d’élections anticipées après l’annonce des mesures du 25 juillet 2024 aurait pu débloquer la situation. Il a estimé que la Tunisie était victime d’un retour vers la situation d’avant la révolution de 2011. D’après lui, l’élection présidentielle serait une opportunité pour les Tunisiens de s’exprimer et de trancher. Il a évoqué une crise de légitimité politique depuis l’annonce des mesures exceptionnelles et l’application de l’article 80 de la constitution de 2014.
Riadh Chaibi a indiqué que le pouvoir en place contrôlait l’Instance supérieure indépendante pour les élections et empêchait les pressentis candidats à la présidence de se présenter en les poursuivant en justice. Il a affirmé qu’une instance dont les membres ont été nommés ne peut pas être indépendante. Il a insisté sur l’importance de la garantie d’un climat politique propice à la tenue de la présidentielle. Le climat inadéquat était, selon lui, la raison ayant poussé Ennahdha et le Front de salut national à boycotter les élections locales et législatives.
S.G
Rien qu'à voir dans quel état vous avez mis le pays, le choix est vite fait, les pingouins, les fourbes, les escrocs, les voleurs, les incultes et les analphabètes.
Chaibi pourquoi vous même vous n'êtes pas en prison par ce que la justice jusqu'à n'a rien trouvé pour vous incriminer ce qui n'est pas le cas de ceux que vous essayez de défendre .