« Le Tribunal administratif n’a pas émis un avis d'incompétence concernant la consultation qu’il a reçu sur le remaniement ministériel », a affirmé le président de l'Union des Magistrats administratifs, Walid Helali.
Dans un post Facebook publié ce mercredi 10 février 2021, le magistrat a assuré que « le tribunal est encore en charge du dossier qui lui a été confié et qu’il allait émettre un avis selon les formules juridiques prévues par la loi relative au Tribunal administratif ».
Rappelons que lundi dernier, le porte-parole officiel du Tribunal administratif, Imed Ghabri a assuré, que la justice administrative avait reçu une correspondance officielle de la part de la présidence du gouvernement pour une consultation à propos du problème juridique qui se pose actuellement autour de la prestation de serment des onze nouveaux ministres désignés ayant obtenu la confiance du Parlement.
Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi avait opéré un remaniement ministériel touchant onze départements ministériels. Les onze nouveaux ministres ont obtenu la confiance du Parlement, sauf que le président de la République Kaïs Saïed n’a pas convoqué les nouveaux ministres pour la prestation de serment, entravant, ainsi, leur prise de fonctions. Le chef de l’Etat évoque des suspicions de corruption pesant sur certains ministres désignés.
I.N
laisse nous inchakchkouha brabbi. De quelle constitution, moi je l'appelle constitution chakchouka.
Wallah jaw fil hel bled, tout le monde fourre son nez.
Rabbi likoum mollusque gourou, mchichi et president. Vous avez détruit le pays
Je tiens à rappeler à tout ceux qui se moquent de la Constitution Tunisienne, que celle-ci a été votée dans une quasi-unanimité par une Assemblée constituante dont pouvoir lui a été donné par le bon peuple tunisien afin d'établir les règles du jeu politique, et ce, pour longtemps....
Ce que retient le simple citoyen tunisien lambda, c'est ceci:
Le pouvoir en Tunisie doit être exercé et ce de façon INDEPENDANTE et équitable par :
L'exécutif, le Judiciaire et le législatif;
Evidemment ,comme dans tout pouvoir et surtout comme c'est le cas ici lorsqu'il n'est pas entre les mains d'une seule instance, des divergences et des litiges peuvent apparaitre, d'où la nécessité d'une Cour impartiale ,habilitée pour arbitrer, c'est le rôle de la Cour Constitutionnelle;
Il est inutile de revenir sur les raisons ou sur les mauvaises volontés qui empêchèrent son édification à ce jour mais essayons un peu de voir comment elle est constituée:
12 au total,4 de la présidence de la république,4 du Conseil de la magistrature et 4 par l'ARP;
Le principe de l'équité est donc respecté.
A quoi on assiste aujourd'hui en l'absence de cette Cour?
Un chef du gouvernement qui s'en remet au tribunal administratif pour arbitrer;
Tout se passe comme si l'un des trois pouvoirs (Exécutif) s'en remet à l'un des trois autres (Judicaire) pour arbitrer là où il eût dû faire appel à cette instance neutre (Cour Constitutionnelle),elle-même synthèse des Trois pouvoirs.
