
Raoudha Guefraj, experte et conseillère en ressources et politiques hydriques et adaptation avec les changements climatiques, est intervenue, lundi 29 juillet 2024, sur les ondes de la Radio Express FM dans l’émission « Le Grand Express », pour expliquer la situation hydrique actuelle de la Tunisie.
Elle a révélé que le pays souffre d’un état de sécheresse depuis 2015 et que le taux de remplissage des grands barrages de cette année, soit 26%, est préoccupant. Soulignant que pour remplir ses réservoirs, la Société tunisienne d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) emploie deux sources principales : 50% de son besoin en eau provient des grands barrages tandis que le reste émane des barrages et des lacs de montagne, dont le ministère de l’Agriculture ne publie aucune information.
L’experte a également mis en garde que le taux de remplissage varie d’un barrage à un autre, citant l’exemple des barrages de Sidi Salem, de Sajnène et de Sidi Barraq, qui sont à 25%, 30% et 40% respectivement, alors que celui de Nabhène est à 0%.
Sur le sujet des stations de dessalement récemment inaugurées, Dr. Guefraj a indiqué que celles-ci étaient bel et bien nécessaires pour les villes côtières, notamment Sfax, mais qu’il fallait se concentrer plus sur les taux de perte d’eau au niveau des canaux de distribution de la Sonede. Citant 76.000 m3 de perte quotidienne d’eau à Tataouine, Médenine et Gabès, contre 25.000 m3 d’eau produite par les stations de dessalement, elle a appelé à la réparation et la rénovation des canaux de la Sonede.
A.B
Ces enfoirés ne pensaient qu'à se mettre plein les fouilles.
Allah yéhlik'hom !!!
Nous avons engrangé un retard à tous les niveaux.
La partie devient de plus en plus en plus serrée.
Les réactions en chaine vont sans doute se multiplier.
Allah lè i bérrekil'hom !!!
Nom d'une pipe, il y a urgence en effet!