Le ministère des Finances a publié un rapport sur "l'Exécution du budget de l'État jusqu'à la fin du premier semestre 2024 et les principales hypothèses et orientations du projet du budget de l'État pour 2025".

Afin d’élaborer ce document, le ministère a adopté certaines hypothèses de travail. Premièrement, le rapport est bâti sur les estimations préliminaires de l'évolution des indicateurs du cadre macroéconomique, notamment le taux de croissance des prix constants, sans prendre en compte le secteur agricole, le niveau d’inflation et le développement des importations de marchandises.

Deuxièmement, le ministère prend en considération les résultats attendus pour l'ensemble de l'année 2024 à la lumière des résultats enregistrés au cours des six premiers mois de l'année.

Troisièmement, il considère, comme hypothèse, un prix moyen du baril de pétrole Brent d'environ 77,4 dollars, en se référant aux estimations des rapports des organisations internationales les plus importantes sur les perspectives économiques mondiales.

Quatrièmement, il mise sur une stabilité du taux de change du dinar tunisien par rapport aux principales devises.

Notons que rien n'a été dit concernant la croissance attendue en 2025 (une hypothèse incontournable dans l'éléboration du projet du budget de l'État, ndlr). En outre, peu de données chiffrées ont été avancées.

Notons aussi que dans ce document, le ministère a rappelé les hypothèses retenues pour l’élaboration du budget de 2024 : une croissance économique de 2,1%, l’adoption de la moyenne des derniers mois de 2023 pour le taux de change du dollar pour l'ensemble de l'année 2024 et l’adoption d’un prix moyen du baril de pétrole de Brent à 81 dollars.

Le 9 septembre 2024, le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer, est revenu sur les grandes lignes du projet de loi de finances 2025. Il avait affirmé qu’il n’y avait pas de changements fondamentaux par rapport à une année auparavant.

I.N.