
Dans l’histoire du pays, depuis l’indépendance, les Tunisiens ont toujours eu un « Sauveur ». D’abord Bourguiba, le Combattant Suprême, le Leader ; ensuite Ben Ali, l’homme du Renouveau. Aujourd’hui, nous avons Kaïs Saïed.
Dans l’inconscient collectif, l’image du Président est restée associée à cet homme fort, charismatique, habile en politique et qui saura écouter le peuple et le sauver de sa misérable situation.
Kaïs Saïed a parfaitement épousé ce rôle. Candidat de l’antisystème, de l’antipolitique, de l’antitout, il a fait table rase de tout ce qui était communément admis dans la petite expérience démocratique du pays et a décidé d’inventer ses propres règles. Nouvel ordre mondial plus égalitaire, bonheur national brut, consultation nationale basée sur un référendum populaire, nouvelle constitution, nouvelle assemblée, parole du peuple… Tout a de quoi faire rêver.
Ceux qui ont vomi tout ce qui a été fait ces dernières années – et ils sont nombreux – en ont pour leur argent. Tout ceci explique l’élan populaire et le plébiscite dont jouit le Président. Les acclamations accompagnant chacune de ses visites et les discours déificateurs confortent l’homme fort du pays dans cette idée qu’il a donné au peuple ce qu’il réclame tant. Selon lui, sous son règne, la Tunisie a réussi à dépasser la « décennie noire », elle est plus respectée au niveau international et son peuple a retrouvé sa dignité. En gros, les Tunisiens retrouvent peu à peu leur pays et tout ceci se fait grâce à lui. Ceci n’est évidemment pas vrai. Ceci, même les soutiens de Kaïs Saïed sont sans l’ignorer mais une interrogation de taille persiste. Si ce n’est pas lui, alors qui ?
La réponse est à la fois simple et si complexe. Sa complexité fait que le Président Saïed reste en tête des sondages même si les citoyens ne sont pas tous convaincus par sa politique.
En théorie, il ne serait pas si difficile de remplacer Kaïs Saïed. Il suffirait d’une personne qui ne se contenterait pas d’être emplie de bonnes intentions mais qui saurait comment les mettre en œuvre. Les mettre en œuvre tout en maîtrisant l’univers dans lequel elle évolue. Cette personne devrait ne pas essayer de leurrer le peuple en lui faisant miroiter des solutions utopiques tout droit sorties de l’imaginaire d’un idéaliste. Les solutions devraient être réalistes, réalisables sur le terrain et prendre en compte les capacités du pays mais aussi ses limites. Elles devraient épouser le monde dans lequel elles sont proposées, savoir ce qui doit être changé, ce qui doit disparaitre et ce qui doit rester et ne pas forcément ambitionner de tout effacer pour tout reconstruire.
Une personne qui aurait un minimum de connaissances économiques pour savoir distinguer les millions des milliards et saurait ce qui est bon pour le tissu économique de son pays. Qui proposerait des alternatives viables avant de cracher sur les agences de notation et les institutions monétaires, et qui étudierait ses dossiers avant d’avancer des solutions populistes avec pour unique but de faire taire la foule.
Le remplaçant de Kaïs Saïed ne devrait pas non plus être complotiste, diviseur et clivant. Un bon président devrait savoir rassembler son peuple en temps de crise et non le diviser – davantage – en patriotes et ennemis de la nation, en honnêtes et menteurs, en riches et pauvres…
Un bon président n’a évidemment pas besoin de maîtriser tous les dossiers. Il devrait, en revanche, admettre ses limites, admettre qu’il a besoin de se faire entourer de ceux qui, eux, savent de quoi ils parlent. Il doit choisir ses proches, ses conseillers, ses ministres et ses dirigeants pas seulement en fonction de leur loyauté à sa personne mais de leur loyauté à leur pays et de leurs compétences.
En définitive, ce que Kaïs Saïed nous a enseigné tout au long de ces quatre années de présidence, ce n’est pas tant le portrait-robot du parfait président, mais plutôt la liste des défauts qu’un bon chef d’État ne devrait pas avoir. Mais, aussi, et surtout, que le temps d’un homme-providence, d’un Sauveur, d’un Messie, d’un Président tout puissant est révolu. Aucune personne seule ne pourra nous sauver, mais nous sommes capables d’y arriver ensemble…



Grace au travail de destruction méthodique de Saeed, cette alternative ne parait plus si farfelue tout à coup...
Voici ce que vous écriviez : "Un jour faut arrêter d'être un sujet du calife et devenir un citoyen, à ce moment là tu commenceras à toucher du bout des doigts la civilisation" sujet du calife,et devenir citoyen là tu commenceras (je ne vous ai jamais manqué de respect)
Si vous avez l'intention de répondre aux commentaires de quelqu'un, répondez gentiment et n'on par l'invective " toucher des bouts du doigt la civilisation, drôle d'interpellation.
Quant à Mr Nizar Bahloul pourrait remplacer KAIS SAÏED, je l'avais écrit dans une posture d'humour, (Kais saied) personne n'ai indispensable, sur millions il pourrait y avoir un et certainement plus compétent que K S.
Mr Nizar Bahloul est un opposant à K S pourrait le remplacer. Point il est jeune dynamique plein de talent culture générale satisfaisante, français maîtrisé , donc est le problème ?
Il reste à se faire '?LIRE au suffrage universel.
Mr Djodjo un conseil essayez de soigner votre langue quand vous vous adressez aux autres !
La politesse et le respect sont indispensables.
Vous n'avez pas capable d'écrire mon pseudo correctement, et cela c'est un manque de respect !
Qui allie compétence, clareté d'élocution et patriotisme sincère.
Elle ne s'est jamais alliée avec les magouilleurs et les a toujours dénoncé haut et fort.
Elle est également entourée d'experts et a des programmes économiques et politiques réalistes et clairs.
Adolph le Chatré
Chef de Gouvernement :
Juan
J'ai les réponses aux questions qui vous taraudent l'esprit depuis pas mal de temps!
Présidente de la République qui remplacera l'actuel Président et TOUT DE SUITE....
Premier Ministre : NB, homme de pouvoir, Discret, 1 lame à double tranchant.....
Ministre de la culture : Qui d'autres que notre IBH national....
à vous lecteurs, Posteurs et qui se sont trompés de sites de nous proposer vos avis et des compétences pour aider notre nouvelle équipe de pieds nickelés qui ne durera pas + d'1 an car "Echaabou Youridou" MANGERA son Président (l'ancien KS) 1 jour ou l'autre....
Pour les paiements de la dette ou des dettes ! Seul DIEU le tout puissant le sait....
"Tegazas" de Tunisie et d'Afrique : Trouvez nous la potion magique pour nous sortir de ce M..... qui a assez duré !!!!
Les voies sur seigneurs sont impénétrables.............
Une femme providence
Une messie
Une sauveuse
Une présidente.
et je pense pas forcément à Abir Moussi.
Quelle bonne fausse idée.
Moi j'ai trouvé !
Sans détour, il est là, jeune dynamique, surtout beaucoup de talent. C'est mon idole !
Le Remplaçant ne pourrait que :
Mr Nizar Bahloul.
Mr Nizar Bahloul.
On dit que les cimetières sont remplies de gens qui étaient indispensables de leur vivants, leurs disparitions n'a pas empêcher le monde de continuer à avancer.
Un jour faut arrêter d'être un sujet du calife et devenir un citoyen, à ce moment là tu commenceras à toucher du bout des doigts la civilisation.
Est-ce que "l'électeur moyen" est suffisamment intelligent pour éviter le PIRE des choix ?
Car jusqu'à nouvel ordre, c'est cette majorité stupide qui nous a imposé ses choix catastrophiques et destructeurs: des intégristes par intérêt en 2011, à l'intégriste par conviction en 2019, en passant par les traîtres de 2014 !!!
Concernant le peuple, il est juste de dire que le peuple tunisien n'est pas mûr pour la démocratie mais je ne pense pas que cela soit dû à de la bêtise ou à un manque d'intelligence ( j'avoue qu'en lisant les pro-médiocrité parfois je me pose la question ) mais plutôt à un manque d'expérience, faut pas oublier que la démocratie n'a que 10 ans ici quand elle est centenaire ailleurs.
Perso, à long terme je suis plutôt optimiste pour la Tunisie par contre, à court terme, on va encore beaucoup souffrir.
Par contre je corrige, dans les sondages KS fait un bon score mais aussi étonnant que cela puisse paraître, toutes les élections organisées par KS ont été des échecs colossaux, à par les fanatiques de KS, les autres ne se sont même pas déplacés, comment peut-on dire que le peuple vote pour lui ?