
L’arrêté du ministre des Affaires culturelles par intérim, relatif à la protection de monuments historiques et archéologiques, a été publié ce vendredi 29 janvier 2021, dans le Jort.
En vertu de cet arrêté les monuments historiques et archéologiques suivants seront désormais protégés :
Gouvernorat de Tunis : Dar Bech Hamba : ville de Tunis. Les façades de l’immeuble situé à 5 rue Luxembourg : délégation de Bab El bhar. Le siège de Beit El Hekma (Autrement connu sous le nom Dar Zarrouk) : délégation de Carthage.
Gouvernorat de Ben Arous : Saraya Mrabet : délégation d’El Mhamdia.
Gouvernorat de Zaghouan : Masjed Zriba Olia : délégation de Zriba.
Gouvernorat de Nabeul : Le bassin d’Eau de Menzel Bechou : délégation de Bou Argoub. La grande mosquée : délégation de Soliman. La mosquée de Belli : délégation de Belli. Zaouia Sidi Ali Azouz : délégation de Soliman.
Gouvernorat de Bizerte : La zone archéologique subaquatique autour de l’île de Pilau : ville de Raf Raf délégation de Ras Jebel avec extension des abords de 300m de rayon.
Gouvernorat de Béja : La grande Mosquée de Slouguia : délégation de Testour. Masjed Ibn El Amira : délégation de Testour. Masjed Sghair Essay : délégation de Testour. Mosquée Dermoul : délégation de Testour.
Gouvernorat de Jendouba : Le Marabout de Sidi El Hafnaoui : ville de Jendouba.
Gouvernorat du Kef : La Kasbah du Kef : ville de Kef.
Gouvernorat de Kairouan : Le Marabout de Sidi Amor Abeda : ville de kairouan.
Gouvernorat de Sousse : Le Temple Juif : ville de Sousse. Le lycée de Bab Jedid : ville de Sousse. Ribat kasser Ettoub : délégation Sidi Abdelhamid.
Gouvernorat de Monastir : Ribat Lamta : délégation de Sayada- Lamta-Bouhjar. La nécropole punique du site de Tapsus : délégation de Bekalta. Le mausolée du meneur Habib Bourguiba : ville de Monastir.
Gouvernorat de Gafsa : Henchir el Maktaa : délégation de Gafsa nord.
Gouvernorat de Tozeur : L’Eglise Antique Kastilia : délégation de Degache.
Gouvernorat de Kébili : Ksar Guilane : délégation de Douz.
Gouvernorat de Mednine : Gasr Elhallouf : délégation de Beni Khedache. Gasr Jouamaa : délégation de Beni Khedache. Gasr Sidi Makhlouf : délégation de Sidi Makhlouf. Gasr Mednine : délégation de Mednine Nord. Gasr Elbarzalia : délégation de Beni Khedache. Mosquée Alloula : délégation de Beni Khedache.
Gouvernorat de Tataouine : Gasr Beni Barka : délégation de Tataouine Sud. Gasr el Galaa : délégation de Tataouine Nord. Gasr Bouziri : délégation de Tataouine Sud. Gasr Tounket : délégation Tataouine Sud. Gasr Sirfin : délégation de Tataouine Nord. Gasr Sidra : délégation de Tataouine Sud. Gasr Rkhaysa : délégation de Tataouine Sud. Gasr Znata : délégation de Tataouine Sud. Gasr Ouled Soltane : délégation de Tataouine Nord. Gasr Maaned : délégation de Tataouine Nord. Mosquée Dhhiba : délégation de Dhhiba. Mosquée Les 7 Dormants : délégation de Tataouine Sud. Gasr Chenini : délégation de Tataouine Sud.
La ville d'Hammam-Lif, qui a été épargnée des bombardements de la deuxième guerre mondiale par un accord entre les belligérants, y trouve ses monuments sauvés de la guerre de 1945, pour qu'ils soient délaissés en ruines par le défunt dictateur déchu Bourguiba. Une haine maladive du dictateur contre la ville d'Hammam-Lif, parce que toute l'indépendance de la Tunisie fût tributaire à la lutte des Hammam-Lifois et à leur militantisme, entre le golfe de Tunis et la montagne de Boukornine.
Bourguiba a tué les combattants d'Hammam-Lif, Lazhar Chraïti & Co, pour libérer le chemin à tous ses contes mythologiques de "combattants suprême". Hammam-Lif était le passage obligatoire entre Tunis la capitale, le Sahel et le restant de la République, par l'unique route de l'époque, appelée "route de Sousse" ou "Kayèss Soussa", l'actuelle GP1. Hammam-Lif était le goulot de la bouteille géographique de la Tunisie. Il suffisait qu'ils barraient les entrées d'Hammam-Lif des deux côtés, pour que toute la Tunisie soit paralysée. Le noyau du militantisme contre l'occupation française. Par la suite, les arrivistes applaudisseurs et lèche-bottes de Bourguiba, ont éradiqué tout le passé glorieux d'Hammam-Lif et lui ont volé même ses monuments, comme ledit Palais beylical, le Casino sur la corniche ou le bain thermal de "Hammam Essouri", qu'ils ont transformé en "Hammam Sidi El Aâriane" (Allah y aârrihom).
Je n'arrive toutefois pas à comprendre la passivité et la nonchalance de l'actuel Maire d'Hammam-Lif, le Docteur Mohamed Ayari. Un vrai Hammam-Lifois par le coeur et par la foi, qui ne bouge aucun doigt en cette tendance. Les ruines s'aggravent autour de ce trio patrimonial et la municipalité d'Hammam-Lif se déclare propriétaire.
Allah yèhdi et Allah yarham les Martyrs de la ville d'Hammam-Lif.
Le "Douctourrrr Ayari" dont tu te moques jusqu'à prétendre qu'il soit "un Bon à rien", est le seul Maire de notre deuxième République tunisienne, qui a cumulé la sympathie de la population locale en tandem entre le régime déchu de Ben Ali et notre actuel régime révolutionnaire «antiazlamiste». La raison est claire et simple. C'est parce que le Docteur Mohamed Ayari est très honnête, très aimable, très serviable, très équitable et d'une bonté familiale innée. Pour moi, le Docteur Mohamed Ayari appartient à l'inventaire de la ville d'Hammam-lif, à égalité avec la montagne de Boukornine.
Donc, va répandre ta haine de l'autre côté de "Ouèd Bou Khamsa". Là où la frontière entre Hammam-Lif et Ezzahra trouve son traçage. Tu me fais pitié.