Le Parti unifié des patriotes démocrates (Al Watad) est toujours partisan du processus de 25-Juillet, bien qu’il ait certaines réserves. Dans un communiqué du 15 septembre 2024, Al Watad a exprimé sa position de l’élection présidentielle prévue le 6 octobre.
Ainsi, le parti a salué certaines actions importantes dans le processus politiques malgré certaines lacunes notamment : le démantèlement des piliers du système, la dissolution du parlement, l'annulation de la constitution de 2014 ; la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, la tenue des élections législatives et locales, l'ouverture de procès contre les symboles du terrorisme et de la corruption qui ont contrôlé ce qu’il qualifie de "décennie de dévastation", l’attachement à la souveraineté nationale dans les discours officiels et l'adoption de quelques mesures sociales importantes (augmentation du salaire minimum et des allocations aux retraités et la révision du Code du travail vers l'abolition des contrats de sous-traitance).
Al Watad a toutefois rejeté les manifestations continues d'indécision, d'inactions et d'incertitude des autorités en place, exécutive, législative et judiciaire, parallèlement à l'expansion de l'influence de la bureaucratie de l'État, qui menace les revendications du peuple en matière de liberté, de justice et de dignité nationale.
Par la suite, le parti de gauche a dénoncé ce qu’il a considéré comme « les campagnes enragées, à l’intérieur et à l’extérieur du pays et qui visent le processus du 25-Juillet, en particulier les rôles suspects joués par certaines ambassades étrangères et puissances régionales, le soutien financier corrompu qu'elles apportent de manière flagrante, la couverture médiatique louche, la formation de réseaux et d'associations de mercenaires… ». Il a aussi dénoncé « toutes les tentatives désespérées de blanchir les crimes du passé » pour les faire passer comme étant une « transition démocratique chancelante », des « résultats économiques médiocres », une « instabilité politique » et un « mécontentement général ».
Il a aussi exprimé ses préoccupations quant à la situation au sein de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), tout en profitant pour la tacler et estimer que « l’organisation est non seulement totalement à côté de la plaque en ce qui concerne la défense des travailleurs mais elle est en train de servir des agendas politiques et électoraux qui ne concernent pas les travailleurs ».
Face à ces défis, le Parti unifié des patriotes démocrates a affirmé « la poursuite de la lutte aux côtés du peuple et les autres forces nationales afin de progresser vers la fin de la "décennie de ruine" et la construction d'une Tunisie de liberté, de justice, d'égalité et de dignité nationale ». Et de souligner « l'importance de la prochaine élection présidentielle en tant qu'étape importante dans le processus de lutte et de démantèlement du régime du 24-Juillet ».
Tout en affirmant ne pas présenter un candidat à la présidentielle, Al Watad dit vouloir mener cette bataille politique importante selon des scénarios qui misent sur l'intérêt du peuple et du pays, et appelle ainsi ses militants, ses sympathisants et le peuple à participer efficacement au prochain scrutin. Il a regretté le manque de coordination entre les forces qui ont soutenu le processus du 25-Juillet, notamment en ce qui concerne la présidentielle.
Le parti a, en outre, émis de nombreuses réserves sur le climat électoral dans lequel se dérouleront les élections (le Décret 54, l'absence de la Cour constitutionnelle, l'absence d'un conseil supérieur permanent de la magistrature...), aggravé par la gestion calamiteuse du processus électoral par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Al Watad appelle les Tunisiens à s'opposer activement à tout retour « au régime du 24-Juillet », que ce soit sous des slogans apparents ou cachés, et à ne voter pour aucun de ses candidats.
I.N.
Candidat à la présidence du Parlement panafricain en mai 2015, ce Mongi Rahoui n'obtint que neuf voix contre 85 au Camerounais Roger Nkodo Dang et 70 au Mozambicain Eduardo Joaquim Mulémbwè. Une gigantesque honte et une humiliation inoubliable pour la Tunisie et pour les Tunisiens.
A l'élection présidentielle de 2019. Il n'obtint que 27 355 voix de sa région Jendouba, soit 0,81 % des votants tunisiens.
Après avoir retourné sa veste du côté de Béji Caïd Essebsi, en vain, il reprend ses pratiques de toujours, du côté du président Kaïs Saïed. Pour Mongi Rahoui, l'essentiel c'est qu'il ait un pied même dans la boue de n'importe quel régime en Tunisie. Une manière de bluffer des rapports de haut niveau à ses supérieurs de la Banque agricole de Tunisie, afin de pouvoir escroquer un salaire à cette banque étatique, sans qu'il ne travaille. Il a peur d'être appelé à rendre compte à la Banque agricole pour l'argent qu'il a gagné sans avoir travaillé. C'est pour cela qui retourne toujours sa veste du côté des plus forts des circonstances.
Al Watad et ses clowns comme Mongi Rahoui, veulent soutenir le président Kaïs Saïed. Mais avec quoi veulent-ils le faire, avec leur 0,81 % des votants de 2019, qui ne pourront être à présent que 0,0001%!!!
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
(il en a bien besoin ces derniers temps)
Et pour ceux qui n'ont rien compris : c'est sarcastique !...