
« Toute ma vie, j'ai pensé que j'étais faible, lâche, nulle. Jusqu'à ce que je comprenne. Aujourd'hui, à 46 ans, je peux parler parce que j'ai beaucoup travaillé sur moi et été aidée. La honte a disparu », révélait, le 28 août, à l'Équipe, la tenniswoman tunisienne à la retraite Selima Sfar. Des déclarations qui ont beaucoup fait réagir…mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.
L’affaire a été rendue publique la semaine dernière. Elle a été commentée par l’opinion publique et les principaux médias nationaux et internationaux, mais elle mérite encore que l’on s’y attarde davantage. Pour l’instant, le plus gros des commentaires a été le flot d’insultes accompagnant cette annonce. À en croire les commentaires sur la toile, pour une majorité de Tunisiens, une victime de viol gagnerait à rester dans l’ombre et à ne pas étaler sa « honte » au grand jour.
Si Selima a mis 25 ans pour reconnaitre ce qu’elle a subi et 35 ans pour avoir le courage d’en parler publiquement, il n’en faudra que quelques secondes pour les internautes pour la juger, démonter son témoignage et l’insulter. Certains messages, par leur abject, mériteraient qu’on y réponde et qu’on explique certaines choses.
Il y a ceux qui disent « qu’une victime gagnerait à rester dans l’ombre pour éviter le scandale » et ceux - ceux-là sont les pires - qui vont jusqu’à soutenir qu’« un viol ne peut être qualifié de tel que la première fois. Si l’on est violé deux fois par la même personne, on n’est plus une victime ».
Si on en parle, c’est que ces réflexions nauséabondes sont bien plus courantes que ce que l’on pense. Elles ne s’éloignent que trop peu des discours des agresseurs qui justifient leurs actes par tous les moyens. Ces personnes qui rejettent les accusations d’inceste portées contre un proche « pour éviter de faire éclater une famille » ou encore celles qui affirment que si une fille se fait violer c’est à cause de « sa tenue ou de ses mœurs légères ». À toutes ces personnes, des explications s’imposent.
Qu’est-ce qu’un viol ? Par sa définition, l’acte de viol est on ne peut plus simple. Il s’agit d’un acte sexuel pratiqué sans consentement. Point. En théorie, nul besoin de plus d’explication. Pourtant, il le faut face à des mentalités pour lesquelles la notion même de consentement n’a pas de sens. Dans un pays où la notion de viol conjugal reste méconnue et ignorée et où, il n’y a pas si longtemps déjà, un violeur pouvait échapper aux poursuites en épousant sa victime.
Qu’est-ce que le consentement ? Là encore, les choses sont beaucoup plus simples qu’il n’y parait. Le consentement doit obéir à deux règles : il doit être clair mais aussi enthousiaste. Pas d’ambiguïté ni de contrainte. Il va, donc, sans dire que la notion de consentement ne peut avoir lieu lorsqu’il s’agit de mineurs.
Qu’est-ce qu’un mineur ? Selon le code pénal tunisien, « le consentement est considéré comme inexistant lorsque l’âge de la victime est en dessous de seize ans accomplis ». Ceci est donc très simple également. Un mineur n’est jamais consentant à un acte sexuel avec un majeur. Fin du débat. Et pourtant, ceci est loin d’être aussi clair pour de très nombreuses personnes.
Ces explications vous semblent triviales ? Elles échappent pourtant à de très nombreuses personnes qui ôtent aux victimes de viol leur statut même de victime et qui s’emploient à ce que la honte change de camp afin que plus personne n’ose étaler ce genre d’abus au grand jour. Ceux qui ne comprennent pas – ou qui font semblant de méconnaitre – ces notions très simples ne sont en rien différents des prédateurs sexuels qui bénéficient de cette impunité que leur confèrent des mentalités largement répandues.
35 ans après un viol, pourquoi est-ce toujours aussi important d’en parler ?
Si le témoignage de Selima Sfar est doublement courageux, c’est parce que non seulement elle réussit à braver le gouffre moral dans lequel on balance les victimes, mais en plus, elle ne le fait même pas pour son intérêt personnel. Le récit glaçant de Selima Sfar permettra peut-être d’aider de nombreuses victimes à sortir du cercle du silence, à reconnaitre ce qu’elles ont subi et à avoir le courage d’en parler. Le rôle des personnalités publiques est toujours primordial pour aider les victimes « lambda » à se sentir moins seules et à reconnaitre que ce qu’elles ont subi n’est ni anodin, ni sans conséquences. Et surtout, que ce n’est en rien de leur faute.
Comme disait la romancière belge Amélie Nothomb, violée elle-aussi à l’âge de douze ans : « Si vous dites des choses terribles sur votre vie, vous allez en prendre plein la gueule. Parce qu’une des choses que les gens lisent, une fois que vous avez reconnu qu’une chose si terrible vous était arrivée, c’est qu’on avait le droit de vous faire des choses aussi terribles. Il ne faut surtout pas se dire ‘’maintenant, tout le monde va être de mon côté’’. Non. Mais, ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas le faire. Oui, il faut le faire, mais pas dans l’idée qu’on va recevoir une consolation, pensez plutôt à ceux que vous allez pouvoir aider par vos aveux que par ceux qui vont vous aider…»
Tout mon soutien à toutes les victimes de viol ou d’agressions, femmes ou hommes, mineures ou majeures, celles qui ont réussi à dénoncer et celles qui n’arrivent toujours pas à reconnaitre ce qu’elles ont subi…



Sans les connaissances sur l'effet positif du vaccin, il n'aurait jamais dû y avoir d'autorisation de mise sur le marché du vaccin et encore moins de vaccination obligatoire dans les professions de santé et de vaccination obligatoire dans tous les domaines de la société. Mais au plus tard avec la connaissance d'innombrables effets secondaires, l'administration de l'injection aurait dû être stoppée.
Au lieu de cela, le monsieur chauve de l'Institut Pasteur avec le ministre de la santé (le général) et ses collègues ont apparemment cédé à des pressions politiques et, en dépit d'une meilleure connaissance des effets secondaires signalés, ont massivement accéléré la campagne de vaccination. C'était pour le moins irresponsable, plutôt une négligence grossière, peut-être même criminelle. Entre-temps, il ne s'agit plus seulement d'éclaircir la situation, mais aussi d'obtenir réparation pour les victimes de la politique de Corona et de savoir qui a exercé des pressions politiques et sous quelle forme, et qui doit en être tenu pour responsable.
La raison de l'autorisation d'urgence ? Le soi-disant vaccin n'a jamais été testé sur des humains, seulement sur des animaux de laboratoire. Et ils ont tous succombé à la liqueur toxique ! Cette substance toxique n'aurait jamais dû être autorisée dans le cadre d'une autorisation d'urgence !
Allah Là Yar7im Lèhoum Wèldin !
Heureusement, depuis quelques années, les sociétés commencent à bouger, les lois vis à vis des agresseurs se font plus répressives et surtout, des femmes, de plus en plus nombreuses, n'hésitent pas à les dénoncer et à porter plainte devant la Justice.
Juste retour de bâton après des siècles d'omerta et d'impunité. Bravo donc à Sélima et à toutes celles qui osent parler du calvaire qu'elles ont vécu.
Une véritable ordure, il faut des Selima pour que ces gens soient mis hors de nuire...
de sa tragédie
mais c'est trop tard
Certains dont l'esprit
est bien en retard
pensent que c'est elle
qui fut la cause du crime...
Je lui dis
"Pas la peine de faire part
de ta mésaventure;
les gens sont sans sensibilité
et incriminer la victime
figure dans leur culture!
Mais vous avez ma sympathie,
ma compassion
et aux sals violeurs je dis
"Vous êtes un tas de pourriture"...
Combien de fois j'ai entendu. Elle a dit non, mais qes yeux disaient oui..
Non.. c'est non...
Ensuite que signifie un oui après plusieurs verres, ou joints...
Il n'a aucune valeur...
Rappelons que l'alcool est la première drogue du violeur...
J'ai appris à mes deux fils deux choses de base.
1- toujours demander le consentement, même pour un baiser...
2- que tout ce qu'il verront sur internet sera toujours du cinéma, sera faux. Et que la sexualité est tout sauf ça...