
Un implant cérébral dopé à l'intelligence artificielle a permis à une femme paralysée de traduire ses pensées en parole quasi instantanément, ont annoncé, lundi 31 mars 2025, des chercheurs américains.
Le dispositif, encore expérimental, utilise un implant reliant des aires du cerveau à des ordinateurs et pourrait permettre à des personnes ayant perdu la capacité de communiquer de retrouver une forme d'accès à la parole.
L'équipe de chercheurs, basée en Californie, avait utilisé précédemment une interface cerveau-ordinateur pour décoder les pensées d'Ann, une tétraplégique de 47 ans, avant de les transcrire en paroles.
Mais l'opération imposait un délai de huit secondes entre le moment où la patiente pensait à ce qu'elle voulait dire et celui où une voix artificielle générée par ordinateur l'exprimait.
Une contrainte pour les conversations que menait Ann, une ancienne professeure de mathématiques ayant perdu l'usage de la parole après une crise cardiaque survenue il y a 18 ans.
La nouvelle interface de l'équipe, annoncée dans la revue Nature Neuroscience, réduit l'intervalle entre ses pensées et les paroles à 80 millisecondes.
« Notre nouvelle méthode de diffusion en continu convertit les signaux cérébraux en voix personnalisée en temps réel, dans la seconde suivant son intention de parler », a expliqué à l'AFP le principal auteur de l'étude, Gopala Anumanchipalli, de l'Université de Californie.
L'objectif de l'ex-enseignante est de devenir conseillère d'orientation universitaire, a-t-il précisé. « Même si nous sommes encore loin d'atteindre ce but pour Ann, cette étape devrait nous permettre à terme d'améliorer considérablement la qualité de vie des individus victimes de paralysie vocale », selon lui.
Vocabulaire de 1.024 mots
Pour ces recherches, on a montré à Ann des phrases sur un écran, comme par exemple « tu m'aimes donc », qu'elle prononçait ensuite dans sa tête.
Ces phrases étaient ensuite converties dans une réplique de sa voix, construite à l'aide d'enregistrements datant d'avant son accident. La patiente « était enthousiaste d'entendre sa voix et avait le sentiment qu'elle était ainsi incarnée », selon M. Anumanchipalli.
L'interface cerveau-ordinateur intercepte le signal cérébral "après qu'on a décidé ce qu'on veut dire, après qu'on a choisi quels mots utiliser et comment mouvoir les muscles du conduit vocal", a expliqué le chercheur.
Le modèle a mis à profit une méthode d'intelligence artificielle par apprentissage profond avec un entraînement sur des milliers de phrases qu'Ann a prononcé dans sa tête.
Le modèle, qui n'est pas exempt d'erreurs, fonctionne avec un vocabulaire encore limité à 1.024 mots.
Cette recherche est encore au stade de « preuve de principe très précoce », a estimé auprès de l'AFP le professeur en neuroprothèse Patrick Degenaar, de l'université britannique de Newcastle (Grande-Bretagne), pas inclus dans cette étude. Tout en la qualifiant de "très cool".
Il a noté que la méthode utilise un faisceau d'électrodes qui ne pénètre pas le cerveau, à la différence de l'interface que propose la société Neuralink du milliardaire américain Elon Musk.
La chirurgie pour poser un tel faisceau d'électrodes est assez courante dans les services d’hôpitaux spécialisés dans le diagnostic d'épilepsie. Ce qui devrait faciliter son déploiement pour des patients atteints de troubles de l'élocution, selon le Pr. Degenaar.
Avec un financement ad hoc de la recherche dans ce domaine, Gopala Anumanchipalli estime que cette technologie pourrait être déployable d'ici cinq à dix ans.
© Agence France-Presse
- "L'activité cérébrale désigne les processus électriques et chimiques qui se déroulent dans le cerveau, essentiels pour le fonctionnement cognitif et physiologique.", d'après dictionnaire Larousse.
- "Magnetoencephalography (MEG) is a functional neuroimaging technique for mapping brain activity by recording magnetic fields produced by electrical currents occurring naturally in the brain, using very sensitive magnetometers. Arrays of SQUIDs (superconducting quantum interference devices) are currently the most common magnetometer" voir le lien web ***
- "L'électroencéphalographie (EEG) est une méthode d'exploration cérébrale qui mesure l'activité électrique du cerveau par des électrodes placées sur le cuir chevelu souvent représentée sous la forme d'un tracé appelé électroencéphalogramme. Comparable à l'électrocardiogramme qui permet d'étudier le fonctionnement du c'?ur," voir le lien web ***
Je cite l'article ci-dessus: "un implant cérébral transforme les pensées en paroles quasi instantanées"
-->
L'IA est sur le chemin de pouvoir lire / décoder les pensées de notre cerveau --> de ce fait:
- l'IA pourrait ainsi décoder les pensées des voleurs, des meurtriers, des bandits, des casseurs, etc. avant même qu'ils commettent leurs crimes. Ceci afin de les arrêter à temps avant la catastrophe.
- ou comme mentionné dans l'Article ci-dessus: "permettre à une personne paralysée (accident vasculaire cérébral) de traduire ses pensées en parole quasi instantanément,"
-->
- Le modèle de décodage interprète les champs magnétiques produits par notre cerveau et ainsi que les activités cérébrales. Exemple: on laisse une personne observer une photo, et l'algorithme de l'IA serait capable de décoder la photo vue par la personne en analysant l'activité cérébrale...
- L'activité cérébrale peut-être captée par des dispositifs de magnétoencéphalographie ou d'électroencéphalographie. On obtient ainsi un taux de précision allant jusqu' à 90%
Fazit: Il n'y a rien de magique,. En effet, l'algorithme de l'IA apprend à décoder les pensées de notre cerveau à partir de beaucoup de tests et d'exercices (Learning by Doing). Au début avec un taux de précision de 10% afin d'atteindre les 80% puis même les 100%.
Le plus cher pour un centre de recherche, est plutôt l'achat d'un MEG à 2 Millions US-Dollars. --> l'université tunisienne doit en avoir un, afin de faire de la recherche scientifique...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS: ce soir, je vais plutôt préparer de la confiture d'oranges avec un rapport de 3:1 --> formule / recette purement paysanne de mon village Tazarka
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
PS: L'université tunisienne est à l'origine de la stagnation scientifique et ainsi socio-économique de la Tunisie. Je m'explique:
- ça fait plus que 60 ans que l'on enseigne les sciences physiques et la mécanique dans nos lycées et nos universités tunisiennes et nos physiciens n'ont pas fait quelque chose d'extraordinaire pour le pays! Les études de la théorie de la science indépendamment d'innovations pratiques sont l'un des principaux handicaps au développement de notre pays. Afin de fabriquer des voitures, des avions, des machines à laver, etc., etc., etc., on n'a même pas besoin de recherche fondamentale et théorique. En Inde, par exemple, tout ce fait par essai pratique, par touche progressive et expérimentation. Et lorsqu'ils découvrent quelque chose d'utile, ils ne se soucient guère d'en tirer ou d'en souligner un principe scientifique mais ils focalisent sur l'aspect utilitaire de la technique. Il y'a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Globalement l'approche est plus pratique que scientifique.
La métallurgie en Inde, en tant qu'exemple, est un art qui fonctionne selon des recettes (équivalente à celle des recettes de cuisine) et non pas une science. En Inde, la métallurgie fabrique toutes les machines possibles sans pour autant utiliser la notion d'atome ou d'électron (l'infiniment petit). Certains livres universitaires de construction des machines en Inde ne font pas recours à des connaissances concernant la structure de l'atome et de la matière en général.
En Chine la théorie de la relativité est un sujet pour les universités de philosophie.
Nous n'avons pas besoin de comprendre l'infiniment petit afin de fabriquer des outils de travail qui facilitent notre vie de tous les jours. De même, nous n'avons pas besoin de comprendre par exemple le coté métaphysique et théologique de la pesanteur afin de fabriquer des avions, pour cela il suffit de se limiter à la formule mathématique p=m*g.
C'est pareil en médecine, toute la production pharmaceutique fonctionne selon des recettes sans passer par le monde infiniment petit des gènes. Il y a des bonnes et des mauvaises recettes. Il y a même des recettes qui tuent et handicapent et d'autres sont efficaces et soulagent. Toute l'industrie chinoise fonctionne selon des recettes et non pas selon des théories scientifiques. Les ingénieurs chinois sont forts ni en mathématiques et ni en sciences physiques. Ils sont des pragmatiques.
Dans les universités allemandes, il y a beaucoup d'enseignants qui n'ont pas de doctorat. Ils sont des pragmatiques avec beaucoup d'expérience pratique dans l'industrie. Un titre de doctorat ou de professeur universitaire n'est pas une protection contre l'idiotie et l'incapacité.
Il est temps de mettre tous nos livres de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de la physique nucléaire dans les caves de nos universités tunisiennes. Nous n'avons pas besoin actuellement de ces théories et on en aura pas besoin dans le futur proche! Nous avons besoin d'un enseignement pragmatique en adéquation avec les attentes des entreprises et du pays. Nous avons besoin d'écoles supérieures pratiques dont la mission est de former, par la pratique. Nous avons besoin de simples chimistes qui peuvent nous fabriquer des engrais synthétiques pour nos plantes et des contraceptifs efficaces, pratiques et à très bon prix pour les couples en âge de procréer.
Nous avons besoin d'une grande transformation qui soit plus subtile qu'une simple greffe idéologique qui se limite à l'introduction de l'uniforme scolaire ou à l'interdiction des cours particuliers à l'extérieur des établissements scolaires.
Il nous faut une école pragmatique et du possible, combinant gradualisme et continuité, laisser-faire et intervention, mouvements libéraux et classicisme. Il s'agit d'un changement majeur et non pas superficiel.