
Un ensemble de militants, de personnalités publiques, de partis politiques et d’associations ont publié, le 18 juin 2024, un document intitulé « La Charte Républicaine » dans lequel ils ont exprimé leur attachement à un nombre de principes et de valeurs, dont la souveraineté du peuple et la démocratie.
Selon la charte, les signataires se sont accordés sur les points suivants :
1- La souveraineté nationale.
2- La souveraineté du peuple exercée par le suffrage secret et direct afin de choisir son représentant et ses dirigeants.
3- Le système républicain démocratique basé sur l’État de droit et des institutions, garant de la séparation des pouvoirs et de l’équilibre entre eux et insistant sur l’indépendance de la justice et de la transition pacifique des pouvoirs.
4- L’État civil préservant la liberté de croyance, séparant la religion de la politique et n’exploitant pas les lieux de cultes pour de la propagande politique.
5- La neutralité des appareils de l’État, de l’administration et des forces armées et ne pas les impliquer dans les conflits politiques.
6- La citoyenneté étant l’une des bases de la République démocratique en raison de ce qu’elle inclut comme égalité entre les membres de la société, en dépit de leur couleur, races, convictions, région d’origine ou genre et tout en insistant sur l’égalité homme-femme.
7- La liberté de la presse, son indépendance et son droit d’accès à l’information afin d’exercer son rôle de contre-pouvoir.
8- La préservation des libertés collectives et individuelles dans leur conception universelle par l’État, les protéger des atteintes, le rejet de toute forme de violence et le respect de la vie humaine.
9- L’indépendance de la société civile en tant qu’espace de citoyenneté et de liberté et en raison de son rôle de contre-pouvoir.
10- L’exercice d’une politique étrangère fondée sur l’intérêt supérieur du citoyen, le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le soutien aux causes justes, notamment la cause palestinienne.
Les signataires ont, aussi, annoncé qu’ils comptaient œuvrer pour :
A- La réforme du système politique, à savoir la constitution et le système électoral et la révision des décrets portant atteinte aux libertés et à la démocratie.
B- L’adoption d’un nouveau modèle de développement social basé sur la complémentarité des secteurs public, privé et solidaire, ainsi que sur l’économie du savoir afin de garantir un développement durable préservant les droits des générations futures.
C- La protection et le renforcement des droits fondamentaux du peuple tunisien en matière de santé, d'emploi, d'éducation, de culture, d'enseignement et de qualité de vie.
D- Écarter le pays des alliances conflictuelles, renforcer le positionnement de la Tunisie au niveau maghrébin, arabe et africain et renforcer les partenariats traditionnels tout en s'ouvrant aux économies émergentes.
Parmi les signataires, nous pouvons citer Hamadi Ben Jaballah, Sghaïer Zakraoui, Lotfi Ben Aissa, Mounir Charfi, Chokri Latif, Yosra Frawes, Mohamed Fadhel Mahfoudh, Ahmed Souab, Kalthoum Kennou, Ayoub Amara, Dalila Ben Mbarek Messadek, Amine Barkallah, Jinen Limam, Moez Attia, les partis Al Massar, le Parti Socialiste, Afek Tounes et l’association Soumoud.
S.G
Tous ces partis et personnalités de la Société civile ont été piégés une fois et ils n'ont pas encore retenu la leçon puisqu'ils se font encore piéger une seconde fois.
Ils publient une Charte républicaine mais celle-ci restera sans effet tant que la Cour Constitutionnelle n'a pas été édifiée;
Je me demande parfois s'ils connaissent les règles de jeu démocratique et s'ils sont seulement conscients que les abus constatés aussi bien lors du précédent quinquennat avec l'ancien Destour de 2O14 que ceux actuels avec le Destour de 2022 (en particulier ce fameux Décret 54) sont principalement dus à l'absence de cette COUR.
"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
c est comme si je demandais avec 30 autres guenons a la france que l Islam devienne religion d etat .
d ailleurs ils le disent eux meme que leur demandes est illegal
" A- La réforme du système politique, à savoir la constitution et le système électoral et la révision des décrets portant atteinte aux libertés et à la démocratie."
ca devient n importe quoi ce pays , ils se reunissent , decident a 30 qu il represente le peuple . Ils decident eux meme de passer au dessus du parlement et du president .
Je ne suis pas en accord avec le president , mais il y a des maniere de faire les choses . qu ils creent un parti et debatent avec le president , propose leur projet aux tunisiens qui voteront