Un décret présidentiel a été publié, lundi 9 mai 2022, au Journal officiel (Jort), portant nomination des membres du Conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
La composition de l’Isie se présente donc comme suit :
- Farouk Bouasker, membre d’une précédente instance supérieure indépendante pour les élections : président
- Sami Ben Slama, membre d’une précédente instance supérieure indépendante pour les élections : membre
- Mohamed Tlili Mansri, membre d’une précédente instance supérieure indépendante pour les élections : membre
- Habib Rebii, magistrat de l’ordre judiciaire : membre
- Maher Jedidi, magistrat de l’ordre administratif : membre
- Mahmoud Ouaer, magistrat de l’ordre financier : membre
- Mohamed Naoufel Frikha, ingénieur spécialiste en matière de systèmes d’information et de sécurité informatique : membre.
Dans ce décret, publié dans le Jort du vendredi 22 avril 2022, le président s’est octroyé la nomination des sept nouveaux membres de l’instance. Une décision qui a suscité une grande polémique.
S.H
C'est pas aussi mal qu'on le dit partout.
Il faut rappeler que, nommés par le chef de l'Etat, les membres dirigeants de l'Isie ne peuvent être démis de leurs fonctions que sur proposition d'une majorité d'entre-eux.
Comme dit Bouasker, mais il n'y a pas que lui d'ailleurs pour le dire clairement, il appartient à chacun de ces nouveaux dirigeants de l'Isie d'agir en toute indépendance.
C'est affaire de conscience professionnelle.
Le risque demeure cependant qu'une forte abstention décrédibilise la légitimité des résultats électoraux, au référendum et aux législatives.
Le referendum et les élections sont illégaux et anticonstitutionnels.