Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, Mostafa Abdelkebir, est revenu, ce mardi 13 mai 2025, sur les ondes d’Express FM, sur les récents affrontements à Tripoli et leurs répercussions.

Invité de Myriam Belkadhi, M. Abdelkebir a d’abord expliqué : « Ce qui s’est passé était prévisible et ne peut pas être qualifié de surprenant, surtout que, récemment, les tensions se sont accentuées entre le gouvernement libyen et les milices ».

Il a ensuite rappelé qu’Abdelghani Kekli, éliminé hier par les forces de l’ordre, dirigeait une milice influente et constituait un acteur sécuritaire de premier plan, notamment durant le mandat de Fayez El Sarraj, ancien président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale libyen.

Mostafa Abdelkebir a également indiqué que les conflits ont commencé à émerger en 2024, notamment avec la crise économique que traverse la Libye, laquelle a engendré des difficultés à rémunérer les milices pour leurs services.

« Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’unification des forces de l’ordre sous la tutelle gouvernementale », a déclaré l’invité de l’émission « Midi Express », qualifiant cette action de message du gouvernement libyen, à destination aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, visant à prouver que la Libye est déterminée à unifier ses forces de sécurité.

« Aujourd’hui, la situation est calme en Libye et à Tripoli, et il n’y a pas eu de répercussions sur nos passages frontaliers. Le mouvement est ordinaire », a conclu le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme.

H.K