
Le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, a clamé, dans la soirée de mercredi 8 décembre 2021, que la justice tunisienne était indépendante.
« Reconnaître que la Justice est un pouvoir indépendant et non un organe ou une fonction et qu’elle n’est soumise à une aucune autorité sauf celle de la Loi est un acquis de la Révolution et de sa Constitution. Toute opposition n’est que dénégation des acquis et des valeurs de la Révolution, une violation de la Constitution, des conventions internationales et une menace contre les fondements de la République, de la suprématie de la Loi et un retour à la dictature et à la corruption », a écrit le politicien sur sa page Facebook.
Noureddine Bhiri réagissait, vraisemblablement, à la dernière réunion du président de la République, Kaïs Saïed, avec de hauts magistrats : Youssef Bouzakher, président du Conseil supérieur de la Magistrature ; Malika Mzari, présidente du conseil de l’ordre judiciaire, Abdessalem Mehdi Grissiâ, premier président du Tribunal administratif, et Mohamed Nejib Ktari, président de la Cour des Comptes.
Le chef de l’Etat s’était, en effet, lancé – encore une fois – dans un monologue antinomique. Après avoir avancé que la magistrature n’était qu’une simple fonction et non un pouvoir, il s’est rétracté pour admettre que la justice était quand même un pouvoir, mais que ce pouvoir ne devait pas être séparé de l’État. Il s’est, ensuite rétracté à nouveau pour dire que la justice était un service d’intérêt public autant que les autres qui bénéficie de l’indépendance sans que les autres pouvoirs ne s’immiscent dans son travail, mais qu’elle ne devait pas être indépendante de l’État.
N.J.
Qui ne connait pas vos coups bas, vos interventions et vos placements d'hommes de main.
Les terroristes,les corrompus ont été vos protégés pendant 11 années de règne.
Arrêtez de rouler le peuple.
En principe, le mensonge est un délit lorsqu'il est proféré sur la place publique. Qui plus est, sur un sujet de cette importance.
Mais, il n'est pas nécessaire de recourir à cet argument, il suffirait qu'un magistrat probe se lève pour le démentir et porte contre lui l'estocade pour que cela lui vaille poursuites et condamnations.
Il ne faut pas rêver.
Et le gros lard nous parle de justice . . .
Il faut qu'il rendent comptent à la loi et au peuple pour qu'ils mesurent la gravité de leurs faits.
Qu'ils disparaissent de nos yeux et que la justice les aide à disparaitre. Le plus vite est le mieux pour toute la Tunisie.