
L’ancien ambassadeur, Nejib Hachana, a indiqué que la guerre en Palestine a des répercussions régionales mais également internationales et établit l’émergence d’un nouvel équilibre des forces.
« Cette guerre va redessiner la carte du monde et ses répercussions seront colossales (…) c’est une guerre de routes, tant terrrestres que maritimes, l’idée pour les USA étant de prendre le contrôle de la route de la soie et de barrer la route à la Chine (…) Israël cherche encore l’équilibre perturbé par ce qui s’est produit le 7 octobre, elle n’a pas encore assouvi son instinct de vengeance et d’infliger la pire des souffrances aux palestiniens » a-t-il souligné, au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM.
Concernant la position diplomatique tunisienne, Nejib Hachana, qui a notamment été ambassadeur à Washington, en Algérie et au Liban, a précisé que la politique « des pragmatiques » impose une diplomatie basée, non sur des valeurs ancrées, mais sur l’intérêt suprême du pays.
« Stratégiquement les choses ont changé. Bourguiba jouait la carte de l’équilibre et de la concurrence qui offre des alternatives en ce qui concerne les partenaires et les alliés. Pour ce qui est de Kaïs Saïed, au départ on ne saisissait pas la vision politique du président, néanmoins et durant cette dernière période, les contours de sa politique ont commencé à se dessiner et sa vision de la diplomatie semble basée sur la concurrence. Il s’agit d’élargir le cercle des partenaires et de ne plus seulement compter sur les partenaires historiques et cela n’est pas facile et n’aura pas de résultats immédiats. Sa prise de position, concernant la cause palestinienne est avancée et cela a perturbé les politiciens de l’occident, Kaïs Saïed s’attendait à cela. Il s’attendait à une réaction négative de la part de l’occident et c’est pour cela qu’il a misé sur la concurrence et s’est tourné vers d’autres pays. La concurrence c’est un peu comme le poker et cette tactique entre dans la stratégie du président d’élargir le cercle de ses partenaires car le monde change et il ne faut pas oublier que le leadership souverain américain veut inéluctablement s’étendre à l’est et au sud, ce qu’on appelle le sud global. C’est pour cela que cette transformation de la politique étrangère tunisienne servira dans le futur » a-t-il ajouté.
M.B.Z
Ne tenez pas compte de l'avis des nabbaras et des suiveurs portant des '?illères à longueur de journée et qui ne voient, que ce qu'on leur ordonne de voir !!!
Ils sont : Méchine m3a él méchine et jéyinne m3a él jéyine !!!
Ils sont comme les girouettes.
Ils sont à la merci des vents.