Le PDG de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede), Mosbah Helali, a indiqué que les dernières précipitations n’ont pas changé la donne et que le taux de remplissage des barrages n’excédait pas les 30,9%.
Intervenant le 14 avril 2023 durant « Expresso » de Wassim Ben Larbi sur Express FM, Mosbah Helali a indiqué que ces précipitations étaient bénéfiques pour les terrains agricoles, notamment ceux se trouvant dans le nord du pays.
Mosbah Helali a expliqué que les coupures d’eau dépendaient de plusieurs facteurs, dont le positionnement des logements. Il a indiqué que les résidences se trouvant à distance des sources d’eau potable et en altitude auront plus de difficulté à y accéder. Il a, aussi, évoqué la baisse des températures ayant diminué la demande en eau.
« Nous continuons à appliquer la décision de rationnement d’eau conformément à la décision du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, du 29 mars 2023… On remarque toujours les trains qui sont en retard, jamais ceux qui arrivent à l'heure… Le projet de dessalement d’eau de mer de Sfax est très important pour le sud… La rareté de l’eau au niveau de Sfax a été signalée depuis le Xème siècle », a-t-il ajouté.
Mosbah Helali est revenue sur les projets d’acheminement de l’eau potable depuis Sbeitla (en 1908) et Jelma (en 1978). Il s’agit de projets fonctionnant encore, mais ne fournissant pas les quantités nécessaires. En 1980, il y a eu le projet de transfert de l'excédent en eau potable du nord au sahel. Ce projet s’est transformé, en 1992, en un programme de transfert d’eau potable vers Sfax à travers le sahel. Le PDG de la Sonede a indiqué que 85% de l’eau à disposition de Sfax provient de ces sources.
Mosbah Helali a indiqué que le projet sera finalisé d’ici l’été 2024. Il a souligné l’importance de l’accès à l’eau et a estimé que ce projet pourrait stimuler l’économie de la région. Le projet en question est évalué à près de 950 millions de dinars.
S.G
Des plans de restriction sont mise en place dans tout le Sud de l'Europe, faut pas s'en prendre à la Sonede...
Qui aura, par des actes hostiles, non approuvés par le gouvernement, exposé la Tunisie à une déclaration de guerre,
Qui aura, par des actes non approuvés par le gouvernement, exposé les Tunisiens à des représailles,
Qui, en temps de paix aura enrôlé, en territoire tunisien, des soldats pour le compte d'une puissance étrangère,
Il ne faut pas trop magouiller...