L’ancien député et membre de l’initiative « Pour que le peuple triomphe », Mongi Rahoui est revenu sur l’assassinat de Chokri Belaïd, leader du parti El Watad. Il a rappelé que ce dernier avait participé à la quasi-totalité des mouvements protestataires ayant eu lieu avant et après la Révolution du 14 Janvier.
Invité le 7 février 2023 par Wassim Ben Larbi à Expresso sur Express FM, Mongi Rahoui a considéré que l’affaire de l’assassinat avait été enfouie durant les dix dernières années. Il a, également, précisé que le juge chargé de l’affaire avait été limogé. Ceci a causé un petit blocage au niveau de l’avancement de l’enquête. Mongi Rahoui a estimé que la commission spéciale chargée de suivre l’affaire et annoncée à la date du 6 février 2023 par le ministère de la Justice, permettra de dévoiler la vérité et de révéler l’identité des individus responsables du blocage et ayant essayé d’étouffer l’affaire.
Concernant la situation actuelle du pays, Mongi Rahoui a indiqué que plusieurs événements pouvaient avoir lieu durant les mois à venir. Il a expliqué que l’élection de l’Assemblée des représentants du peuple mettait fin à l’application du décret n°117 concernant le pouvoir législatif. Ces prérogatives seront attribuées au parlement conformément à la nouvelle constitution. Il a qualifié le parlement d’unique institution législative.
« Il pourrait y avoir un nouveau gouvernement… La cheffe du gouvernement (Najla Bouden) ne répond pas aux attentes… Les orientations du gouvernement ne sont pas identiques aux orientations qui doivent être suivies actuellement… Les Tunisiens ont demandé la dissolution du parlement, car ce dernier a tourné le dos à leurs attentes, à leurs revendications et à leurs aspirations », a-t-il ajouté.
Mongi Rahoui a mis l’accent sur la nécessité de procéder à des réformes en matière de santé, d’éducation et de transport. Il a, aussi, évoqué l’amélioration de la situation des finances publiques en mobilisant les ressources de la Tunisie et non celles de l’étranger. Il a estimé que la Tunisie faisait l’objet de complots afin de bloquer l’évolution des industries destinées à l’exportation. Il a affirmé que la Tunisie était victime de l’accord avec l’Union européenne afin de l’empêcher d’être une économie compétitive.
« Le Fonds monétaire international nous impose un prêt en échange de la levée des compensations. Il s’agit d’un prêt, qu’on remboursera en appliquant un taux d’intérêt, pour acheter la pauvreté… Ce crédit vise à appauvrir les Tunisiens… Nous refusons cela totalement… Nous devons compter sur nous-même. Il y a un problème au niveau des réserves en devises. Nous devons développer des mécanismes permettant de les mobiliser… Nous devons garantir les quantités de devises permettant d’acheter certains biens… La Tunisie peut développer certains secteurs afin de diminuer les importations de certains produits que nous pouvons produire… L'office des terres domaniales est un potentiel énorme de création de richesse. Il y a des centaines de milliers d'hectares non exploités dans les terres les plus fertiles de la Tunisie. Le modèle de développement tunisien permettant de créer de la richesse peut faciliter la mise en place d’une économie nationale… La réforme du système fiscal doit conduire à une justice fiscale », a-t-il déclaré.
Mongi Rahoui a affirmé qu’il soutenait un projet et des prises de position et non des personnes. Il a expliqué avoir réagi au 25 juillet 2021 comme étant un processus. L’objectif est d’en faire une propriété du peuple. Il a expliqué que le pouvoir exécutif devait procéder à des réformes et que le pouvoir législatif devait promulguer les lois répondant aux attentes du peuple. Il a expliqué que le processus actuel, malgré ses réalisations, comportait plusieurs défaillances. Il a affirmé que la constitution nécessitait une révision au niveau de la répartition et de la séparation des pouvoirs. Le texte de la loi électorale doit, également, être revu.
« Nous devons annoncer clairement que nous allons procéder à une révision de l’accord entre la Tunisie et l’Union européenne. Nous avons été lésés par ce texte… Nous payons 30% en droits douaniers sur les voitures chinoises, mais rien pour un véhicule adoptant les mêmes caractéristiques, importé depuis l’Union européenne… Pour quelle raison l'Union européenne impose-t-elle des quotas d’exportations d’huile d’olive ? Pourquoi la France annonce-t-elle une limitation des transferts d’argent des travailleurs vers l’étranger ? Nous leur envoyons notre élite ! Des médecins et des ingénieurs formés et prêts à travailler », s’est-il exclamé.
Mongi Rahoui a appelé à diversifier les partenariats avec les pays étrangers. Il a assuré que la Tunisie pouvait créer des instruments financiers de garanties afin de préserver la situation. Il a expliqué que les dépôts à terme pouvaient être adossés à des garanties. Il suffit de revoir un simple article. Il a expliqué qu'on devait permettre à la Banque centrale de Tunisie d'accorder des emprunts à l'Etat.
S.G
J'espère qu'il y trouvera que les orientations, les politiques ainsi que les stratégies sont du ressort exclusif du président.
Donc Madame Bouden n'y a pas droit et tout ce qui se passe est de la seule responsabilité du président.
Mais taper sur Madame Bouden et son gouvernement et lui imputer tous les malheurs de la Tunisie est un instrument pour provoquer un remaniement dans lequel Si Rahoui et autres Bouderbala, Briki, Maghzaoui er Hamdi trouveraient une place.
Honte à vous qui prétendez être un compagnon de Feu Chokri Belaid.
Un nullard du gabarit d'Abid Briki et de Brahim Bouderbèla, qui ne vivent que de la trahison et du changement de leurs peaux de serpents. Un trio de la bassesse et de la trahison des lâches. Maintenant que ce caméléon des montagnes de Jendouba, pense pouvoir piéger l'incalculable président putschiste Kaïs Saïed, il va être le premier pro forma pour les traître contre la transition démocratique en Tunisie. Il va payer sa trahison, plus tôt qu'on ne l'attendait pour l'après Kaïs Saïed.
Allah yomhil wèlè yohmil.