Les avocats défendent les avocats.
L'Ordre est requis. Si l'on en croit un membre du corps.
Les journalistes font montre du même esprit de confraternité, esprit de corps,et le syndicat est sollicité.
Un syndicaliste touché, et l'on invoque des motifs pour mobiliser autour de lui et on en ferait une affaire.
Restent les autres. Souvent seuls face à leurs difficultés, leur misère qui fait accepter tout jusqu'à intérioriser une représentation négative de soi. A vous rendre nul à vos propres yeux, sans talent, dans qualités, sans importance.
Et si l'argent vous manque en cas de nécessité de quérir les services d'un avocat, il vous restera les yeux pour pleurer. Pas d'aide judiciaire.
Où si elle existe, je parie qu'elle ne comblerait le 1/3 des exigences du très cher avocat
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, c'est à hauteur de la somme versée que vous serez représenté.
Pas défendu, car pour cela il faut les allonger.
J'en ai fait l'expérience dans une affaire où j'étais la partie plaignante.
J'ai tenu à ne payer que le tarif officiel et réglementaire.
Résultat: Aucun résultat.
J'ai versé une rallonge, deux ....
Et au terme d'une période de 4 ans durant quoi il manquait toujours une pièce avant de présenter l'affaire devant le tribunal, j'ai dû renoncer.
Je ne prétends pas tenir le vrai sur cette profession, ni sur les pratiques de toute la corporation, pour autant je ne crois point au caractère unique ni exceptionnel du sort qui aura été le mien.....
Tunisiens, encore un effort, pour être républicains!
Il paraît que c'est une formule du sulfureux Sade.
Comme quoi, à sentir le souffre n'est pas nécessairement contre-indiqué pour avoir des idées bonnes.
Même justes.
La philosophie dans le boudoir peut n'être pas synonyme de débilité.
Ou seulement d'être l'écrit d'un homme cultivant la perversion, n'en fait pas un brûlot contre la pensée.
Sauf peut-être pour la morale de ceux qui croient penser droitement.
Mais, là n'est pas notre objet.
Il ne saurait y avoir quelque rapport que ce soit entre la vocation d'avocat et son exercice avec celle d'écrivain marginal, au moins en son temps, et tout désigné pour incarner une sorte de contrepoint à la bien-pensance et les bonnes moeurs de son époque.
Que toutes les institutions me pardonnent mon peu de foi.
Je crois me souvenir avoir contracté ce mauvais esprit du sein même de l'une des plus éminentes, la religieuse.
J'ai appris, depuis lors, que c'est à l'expérience que se construit le tour de main et se trace la ligne de partage.