
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mohamed Yassine Jelassi était présent ce mercredi 11 novembre 2020, sur le plateau du Midi Show sur les ondes de Mosaïque Fm, pour revenir sur le dernier communiqué du syndicat et la série des mouvements de protestation prévue.
Mohamed Yassine Jelassi a indiqué que les protestations prévues, notamment, la grève générale et la journée de colère nationale, sont parfaitement justifiées. « Il suffit juste de rappeler qu’il y a des journalistes qui touchent 300 dinars, soit un salaire inférieur au SMIC. Les journalistes en Tunisie vivent une situation de précarité flagrante ».
Le président du syndicat a ajouté que la publication dans le Jort de la convention cadre signée il y a deux ans par le gouvernement, figure parmi les principales revendications, « C’est une question clé et primordiale que nous exigeons. D’ailleurs, je viens d’apprendre à l’instant que le Tribunal administratif a rendu son verdict, aujourd’hui-même, appelant à la publication de ladite convention. Maintenant la balle est dans le camps du gouvernement. Il ne peut dire que l’accord a été signé dans la précipitation. Un accord on le signe ou on ne le signe pas. Il n’y a pas d’autre alternative ».
M. Jelassi s’est, également, penché sur la situation délabrée des établissements médiatiques confisqués, assurant que l’Etat ne joue pas son rôle dans leur gestion. « Le matériel de ces établissements s’est détérioré, engendrant la qualité du contenu médiatique. Sans parler des journalistes qui cherchent eux –mêmes les contrats publicitaires en l’absence des commerciaux. C’est une question vitale pour ces établissements qui parviennent à résister malgré leur taux d’endettement élevé, et tout cela grâce aux efforts colossaux des journalistes y travaillant ».
S.H

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Un bon journaliste, c'est quoi, au fait ... ?
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C'est une personne rationnelle et objective dans son mental, qui est forte de caractère et sûre de soi, passionnée par son travail, aimant se déplacer et voyager afin de couvrir au mieux les sujets dont elle a la charge, qui a le sens de l'analyse et de l'interpretation, ayant une très bonne locution, sachant rédiger de manière concise et claire et étant la plus neutre possible dans ces points de vues et opinions.
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Combien rassemblent encore ses qualités ?
Très peu ...
Et lorsque - enfin - arrîve la perle rare, du coup, on flanque cette personne dans un bureau, on la nomme directeur, et elle ne sert plus à rien, n'étant alors, plus sur le terrain pour couvrir l'actualité.
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Cen'est pas avec un costard cravatte ou talons aiguilles, que l'on est un bon journaliste.
Ce n'est pas l'élégance vestimentaire, mais bien l'élégance de la recherche de l'information sur le terrain, qui prime.
Aussi, si vous avez un gars super disponible, mais qui ne sait rédiger ou s'exprimer correctement, il ne sert, non plus, à rien du tout.
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Le journaliste est très important :
C'est LUI qui va couvrir les faits d'actualité et qui va relater cette information, dans les mass-média et toucher, ainsi, des millions de personnes.
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C'est pour cela que son importance est capitale ; son interprétation et son langage doivent être impeccables, ...
par le nombre d'individus sujets à l'information.
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Au passage, MERCI à toute la profession.
Un pays qui n'investit pas dans la culture est un pays foutus.
A bon entendeur !!!
Les Turcs et les Qataris sont généreux pour propager leur idéologie assassine.
C'est malheureux !

