Comment faire une campagne présidentielle, selon les outils démocratiques, dans un pays qui n’a de démocratie que le nom ? C’est à cet exercice d’équilibrisme inévident que se donne Lotfi Mraihi, président de l'Union populaire républicaine (UPR) et potentiel candidat pour la présidentielle 2024, théoriquement prévue à l’automne prochain.
Il vient de publier un manifeste de campagne, sous forme de livre de 150 pages, intitulé « Réussir ensemble », où l’on lit, à travers 26 chapitres (le nombre de gouvernorats tunisiens) son programme. Il parle de révolution, de protectionnisme, de l’informel, de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture, de l’écologie, du Covid, du transport, de justice, de culture, des femmes, du troisième âge, de géostratégie, du droit à l’information, des TRE et, inévitablement, du 25-Juillet, présenté (à tort ou à raison) comme un coup d’État.
En soi, la publication d’un manifeste politique dans un pays où des dizaines de personnalités politiques sont en prison pour avoir exprimé des opinions ou planifié un programme politique d’opposition exige du courage. Lotfi Mraihi en fait preuve, c’est indéniable, d’autant plus qu’il est déjà sous le coup de poursuites judiciaires, montées de toutes pièces par le régime. Il s’expose ainsi dangereusement au régime.
Au-delà de ces risques conjoncturels spécifiques à la Tunisie, Lotfi Mraihi prend le risque d’écrire, celui-là même que prennent, de tous temps, ceux qui s’adonnent à l’exercice, qu’ils soient romanciers, politiciens, historiens ou journalistes.
Avec son livre, Lotfi Mraihi se distingue des autres candidats, à commencer par le président de la République lui-même qui, malgré son statut d’universitaire, n’a jamais rien publié. Il fait preuve de courage, il s’expose à la critique et prend de gros risques d’être, de nouveau, poursuivi par le régime.
Il agit comme s’il était candidat à la présidentielle d’un pays démocratique. Il écrit comme s’il avait un public féru de lecture. Son exercice est des plus louables, en dépit des points de vue divergents qu’on pourrait avoir avec ce qu’il propose et sa vision.
R.B.H
Mr Mraihi n'est pas à sa première fausse copie. En 2019, il a ramené un livre avec lui dans le débat télévisé des candidats, ce qui est interdit par la loi.
Mr Mraihi n'a pas changé: même au poste de la magistrature suprême, il triche. Honte à vous Mraihi.
Détrompez-vous Mraihi, le Zero Virgule vous attend au tournant, comme il attend toute la racaille de votre espèce, nulle mais avide de Pouvoir.
On comprend très vite la faiblesse de business News dans l'analyse et l'argumentation surtout la journaliste BN qui s'est pris la parole en 2019 face à Dr M'raihi pour montrer son ignorance au public en évoquant aucune argumentation lié au Business et à l'économie
Ceci dit pour montrer votre niveau et votre part de responsabilité dans l'économie tunisienne de rente très connue par ses liens aux familles et aux banques
Sonhèn Rabbi Mè Tailla7nè Rabbi kèn Bittafi Wè Khouh !
Le phosphate de Gafsa a toujours été la jauge de l'économie Tunisienne et même de sa stabilité.
Depuis la révolution, cette industrie vitale est minée et sabotée par tous les maux et faire redémarrer les exportations semble être de l'impossible.
La raison est que même si le Président Saied est bourré de bonnes intentions, le pays a plongé dans un système de sabotage et de corruption chronique qui remonte aux années ou les islamistes ont démantelé le pays et y ont placé leurs complices.
Et cela au même moment ou l'Egypte de Al Sissi et l'Algérie connaissent des percées de développement économique remarquables.
Le point commun entre l'Algérie et l'Egypte réside dans la gestion des institutions vitales par l'entité militaire y compris la justice.
En Egypte et face à la crise des frères musulmans qui s'est illustrée par un terrorisme d'une violence inouïe, les militaires ont appliqué la loi martiale. Les attentats dans le Sinaï ont été gérés par l'exécution immédiate des coupables par pendaison.
Point de procès interminables et de médias hypocrites. L'Egypte ne perd pas de temps en salamalecs dans un pays pauvre de 80 millions d'habitants qui se nourrissent principalement de fèves.
L'Algérie est le futur eldorado du monde. Les découvertes y sont quotidiennes et la production en hydrocarbures en plein essor dans le pays du Lithium.
L'Algérie comme la Syrie a misé sur un armement Russe qui est sobre et bon marché. Les MIG de l'armée Syrienne sont increvables et l'Algérie possède des sous-marins dans un pays dont les instructeurs russes sont humbles et n'imposent pas une politique pro-Israël. L'Egypte est le seul pays Arabe à avoir tourné les Etats Unis en bourrique acceptant son aide financière contre la paix avec Israël mais maintenant des relations solides et fraternelles avec Moscou.
Les Egyptiens sont intelligents et de leur humour Britannique, ils savent mentir.
L'aide militaire américaine en Tunisie est une aide coloniale. Elle fait du chantage à la Tunisie et y impose ses visions de globalisme et de paix forcée avec Israël comme pour les émirats. Moncef Marzouki alors Président était balloté par Washington qui exigeait une base militaire comme en Turquie. L'homme du pont aérien en jihadistes Tunisiens vers la Turquie en a été tenté.
L'équipement militaire américain fourni à la Tunisie est celui des décharges militaires américaines ou des milliers d'avions obsolètes rouillent en plein désert. Il s'agit d'une fraude qui frise le ridicule.
La Tunisie est un pays de perdants. Ce qui devait devenir un régime Présidentiel fort et salvateur tourne à l'embourbement.
La raison réside en ces virus que les islamistes ont injecté dans l'état et dans la population.
Le rêve des islamistes a toujours été de démanteler l'état Tunisien et ils ont réussi. C'est à se demander si les ordres de la Présidence et du gouvernement arrivent aux élus, gouverneurs, maires, directeurs d'école primaires, et autres fonctionnaires des contrées de l'intérieur du pays où sévissent encore des hordes d'islamistes hargneux et amères.
En fait les ordres de la Présidence n'arrivent même pas aux greffiers du tribunal de première instance de Tunis ou des documents informatiques sont dérobés au vu et au su de tout le monde.
En Tunisie, les terroristes sont encore rois.
Les limogeages en série soulignent cet embourbement dangereux car une fois un fonctionnaire nommé, celui-ci en fait à sa guise et procède à une razzia sur les avantages et les dinars.
La Tunisie est à un point de non-retour et ne peut se permettre une autre décennie de chaos.
En outre, le pays est dans le collimateur des cartels mexicains qui y voient une plaque tournante intéressante pour le commerce en Europe. Des hommes d'affaires Tunisiens connus sont déjà des agents des cartels comme celui de Sinaloa. Ils roulent des mécaniques et vivent la belle vie comme des futurs Pablo Escobar en clamant être des magnats du café et du textile.
Le Tunisien ment sans classe et sans humour contrairement aux Egyptiens.
Ne manque plus à notre pays qu'une catastrophe sociale a la Mexicaine.
La Tunisie hérite aussi de la malédiction de Kadhafi. La Libye n'est plus un partenaire fiable. Ce pays morcelé est en proie aux guérillas sporadiques et ne possède même pas de gouvernement.
La Libye déstabilisée mine les fondations d'une Tunisie stable et prospère.
Il n'y aura jamais de Tunisie stable sans Libye stable.
Béji Caïd Essebsi a vendu la Libye a l'OTAN et ce faisant a détruit la Tunisie que seul un sursaut militaire et non plus patriotique, peut sortir de la mort en tant que Nation.
JOHN WAYNE
Nous ne pouvons que vous saluer en attente de lire votre livre
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