C'est normal que cette démission n'aurait aucune répercussion ni sur ses travaux, ni sur le déroulement du référendum puisque même l'ISIE entière ne fait que du travail administratif et rien d'autre, les jeux sont faits et les résultats déjà connus.

Un magistrat est appelé, ou à décidé de se joindre à une instance à vocation de veiller sur l'organisation, la sincérité des élections et préfère ou décide, ou les deux, de choisir de la quitter au motif de fidélité et soutien à ses confrères.
Ainsi, l'intérêt d'un groupe, d'un corps, d'un rassemblement de pairs passe avant ce que l'on appelle l'intérêt général.
Cela mérite intérêt, sans jouer sur les mots, puisque nous assistons à un conflit entre intérêt de groupe et l'intérêt général.
On peut dire qu' intérêt général ne pèse pas face à un autre intérêt, d'autres intérêts.
Sans doute parce que l'intérêt général est une notion vide.
Il n'y a pas d'intérêt général. Ou seulement l'intérêt du point de l'Etat. Et, en conséquence ce n'est pas nécessairement un intérêt général, l'intérêt général.
Si bien, pour faire vite, qu'on peut affirmer que l'intérêt général est une notion d'usage au sens où elle n'a de contenu que dans sa valeur d'usage.
Pour le dire différemment, il y a, il n'y a que les intérêts d'un groupe, une fraction, une classe, un assemblage et l'intérêt général serait le nom de l'intérêt du groupe le plus puissant.
Voyez comment l'intérêt d'un patron de chaîne hôtelière et celui de ses salariés. Ils ont en commun l'activité, du reste effectuée par les salariés, et tout le reste relève du bien entre les mains du patron, jusqu'aux décisions les plus ordinaires comme la discipline, autre mot pour nommer son pouvoir duscretionnaire sur les salariés.
La rente lui revient à lui seul.
Il en décide comme il l'entend, même si elle résulte du travail des salariés.
Toute cette digression pour dire qu'au fond, souvent on est payé de mots.
Comme pour mon pays, mon peuple, ma nation, nationalité et patrie.
'? chaque fois, il convient sur enquête de vérifier ce que recouvrent ces signifiants mobiles.
Bref, comme le fleuve va à la mer, notre lagustrat rentre à la maison. Il préfère son groupe d'appartenance à l'intérêt général, celui de l'Etat ou non, l'intérêt du pays comme l'on dit.
C'est cela la question qu'est ce qui nous est commun ?
Qu'avons-nous en partage ?
Moi, j'ai beaucoup de mal à me sentir en résonance avec certains mots, avec ceux qui y recourent pour dire le monde, les faits, les événements.
En revanche, je me sens bien plus proche du salarié. Nous avons une condition en partage et ses effets nous pouvons en discourir en homogénéité.

vous parler d'intérêt comme si vous devez gagner coute que coute en loterie
un honnête citoyen e pense jamais à son intérêt s'il accepte de servir une cause

Je vous conseille dans le registre, un opuscule très eclaurant:
Les passions et les intérêts,
Albert O. Hirschman, Ed. Quadrige, 1980, Paris.

Défendre une cause serait le destin ou le sens de l'agir de l'honnête citoyen.
Je peux mettre cela entre guillemets indiquant une citation, reprenant votre affirmation.
Vous voyez qu'il y faut la condition "honnête" pour que le "citoyen" agisse "au service d'une cause".
Cela fait beaucoup de conditions à honorer pour qu'il sorte du cercle de ses penchants, qu'il se départisse de l'affect maître de tout un chacun, ses intérêts.
Et puis, il ne faut point répudier les mots du lexique du système.
En Tunisie, capitalisme est une divinité honorée et ses prêtres sont si nombreux qu'il serait osé de parler dans une autre langue que celle, sainte, de la divinité.
Les hommes sont mus par leurs affects, leurs passions, leurs intérêts, selon les grands penseurs du système.
Je n'invente rien.
En revanche, il est nécessaire de parler, penser de l'intérieur d'une théorie, d'un système ou d'une vision du monde pour en mesurer la portée.
Nous avons matière.

Quelle gifle !?
L'isie, un organe censé s'occuper des elections subit un terrible premier revers.
Un juge-membre qui déjuge brutalement ce support central censé servir bec et angle un régime autocratique n'est pas un acte anodin.
Ce membre déserteur volontaire a sûrement senti la marmite qui bouillonne.
Il a compris qu'il doit sauver sa peau au risque de se faire brûler.
Hélas, le pouvoir n'a pas senti venir ce genre de désaveu sanglant à la veille d'une échéance à très haut risque.
A ce rythme, les mauvaises nouvelles, pour le clan Saied, risquent de se multiplier mettant en un péril tout un projet diabolique qui en réalité ne tient qu'à un fil.

@ guide de touriste : pourquoi vous etiez content de cette decision ce sont des cadres d etat faut sauve garder leur carrière on veut savoir quel sont les dépassement qu ils ont commis pour etre r évoquer de cette facon ce sont des piliers d etat sans doute et le nombre de ces inculpés est tres important .

Le fait qu'il ait mis 2 semaines pour prendre cette décision donne une idée des capacités de ce magistrat!

Votre idée n'est pas claire
"Mieux veaux tard sue jamais" dit on

et voila les conséquences de la radiation des 57 magistrats
si je ne trompe pas cette revocation n a pas ete prise dans l normes ou est le rôle de la justice un dossier contenant les preuves doit etre constituer pour les 57 accuses comme ils ont le droit de de defendre plus loin des décisions politiques et c est le president qui devra insister sur la voie judiciaire car ce lui qui devra veiller sur l etat des droits pour eviter le non respect des liberté des autre on souhaitons que le president kais s révisera sa decision pour eviter le pire .

bon dabarras