
C’était une folle semaine. Depuis l’annonce des décisions du président de la République de limoger le chef du gouvernement, de geler les travaux de l’assemblée et de lever l’immunité des parlementaires, les Tunisiens respirent. Selon le dernier sondage d’Emrhod Consulting, commandé par Business News et Attessia et publié mercredi 28 juillet 2021, 87% des Tunisiens affirment approuver les décisions du président de la République.
86% sont favorables au gel du parlement et 88% sont favorables à la levée de l’immunité des députés.
Pourquoi cet emballement bien palpable dans la rue et sur les réseaux sociaux ? Les députés ont fortement abusé, ces vingt derniers mois, de leur immunité, on ne compte plus les lois violées et les sentences judiciaires ciblant des députés en attente d’exécution.
L’un a une radio pirate qu’il utilise à des fins politiques, l’autre accuse le président de la République de haute trahison et diffuse des vidéos-montages d’adversaires politiques dénudés, un autre multiplie les vidéos défiant le président de la République avec des « je t’emmerde, tu ne peux rien faire », un autre encore use de son statut pour imposer le transport du phosphate à des prix vertigineux, d’autres agressent les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, un autre agresse physiquement des collègues députées dans l’enceinte même du parlement...
Ceci pour le parlement. Quant au gouvernement, c’est la débâcle totale et les situations économique et sanitaire en témoignent amplement. Nous étions au fond du gouffre sans même une lueur d’espoir.
Ça fait des mois que, sur ces mêmes colonnes, on crie au scandale, au crie au secours, on constate et on prend à témoin nos lecteurs de la déliquescence de l’État. Nos archives sont encore là. Les dernières semaines étaient particulièrement dures et on parlait carrément de somalisation et de libanisation du pays. Trop, c’est trop.
Le 25 juillet 2021, les Tunisiens sont sortis en masse exprimer leur ras-le-bol d’une classe politique totalement déconnectée de leurs préoccupations. La cocotte commençait à bien bouillir.
Le soir même, le président de la République a réagi du tac au tac en prenant ses décisions historiques, qualifiées par beaucoup (dont Business News) de coup d’État. Salutaire, certes, mais coup d’Etat.
Comme nous l’avons indiqué précédemment, ce coup d’Etat peut être assimilé à un automobiliste transportant en urgence absolue un blessé à l’hôpital. Cette urgence l’autorisait à ses yeux à griller tous les feux rouges, puisque l’objectif étant de sauver le blessé coûte que coûte.
Notre Etat en déliquescence, nos institutions qui ressemblent à un cirque, sont ce blessé pour lequel Kaïs Saïed a grillé le feu rouge de la constitution. C’est pour cela que 87% des Tunisiens l’approuvent et c’est aussi pour cela que la communauté internationale s’est refusée de qualifier son acte de coup d’État.
Cela dit, il y a des inquiétudes que nos partis, nos ONG, nos médias et nos partenaires étrangers ont exprimées clairement. Ils ne veulent pas que l’expérience démocratique tunisienne échoue et ont appelé le chef de l’État à renouer le plus rapidement possible avec l’État de droit. Il leur a promis que tout reviendra en ordre dans un délai d’un mois.
Réagissant à ces réactions, une trentaine de personnalités ont publié une lettre ouverte appelant les puissances étrangères à éviter toute ingérence dans les affaires internes de la Tunisie et toute tentative d’imposer l’islam politique à la société tunisienne.
Elles ont, également, appelé les pays frères et voisins à appuyer la volonté du peuple tunisien et ses choix.
Peut-on demander à nos partenaires étrangers de s’abstenir de s’ingérer dans nos affaires intérieures, alors que, de l’autre côté, on n’a pas cessé de leur demander secours tout au long de ces dix dernières années ? Allons donc ! Soyons sérieux ! On ne peut pas, d’un côté, demander des crédits au FMI et aux pays, puis leur demander d’apposer leurs garanties à nos crédits, puis leur demander de l’oxygène et des vaccins et venir ensuite leur dire : « ne vous immiscez pas dans nos affaires intérieures ! ». Quand on a mené une politique de mendicité depuis dix ans, quand on a vendu à souhait l’expérience démocratique tunisienne pour obtenir des dons et des crédits, on ne peut pas dire du jour au lendemain que l’on a fini avec cette expérience démocratique. Il faut rester cohérent et conséquent avec soi-même mesdames et messieurs les « personnalités » !
Les partenaires étrangers ont raison de s’immiscer dans nos affaires puisqu’on leur a ouvert la porte depuis 2011. Ils ont également raison puisque ce qui se passe en Tunisie a des incidences directes sur la région, à commencer sur nos chers voisins algérien et libyen. La Tunisie n’est pas une île coupée du monde pour que ses gouvernants fassent ce qu’ils veulent sans rendre de comptes.
Si la Tunisie s’embrase, si les islamistes décident de passer à la violence, comme l’a suggéré leur gourou Rached Ghannouchi, les Algériens et les Libyens seront les premiers à payer la facture. L’Italie et la France paieront inévitablement une partie de cette facture.
Alors plutôt que d’être arrogants envers nos partenaires historiques et véritables amis (je pense notamment à l’Algérie, la France et l’Italie), tentons de leur expliquer où nous en sommes.
Où en sommes-nous en fait ? Après huit jours du coup d’État qui ne dit pas son nom, à J-22 de deadline auto-fixé par le président de la République, nul n’est capable de répondre à cette question.
La Tunisie n’a toujours pas de chef du gouvernement, alors qu’il aurait dû être nommé le jour même de l’annonce des décisions. On ne sait pas si le parlement va revenir comme il l’était ou pas. On ne sait pas si le président de la République va faire de telle sorte de mettre tous les voyous de cette assemblée en prison ou pas.
Ce que l’on sait, c’est que depuis vendredi dernier, la machine judiciaire a recommencé à fonctionner. Elle a arrêté le député Yassine Ayari en exécution d’une sentence de deux mois de prison datant de 2018. Une sentence jamais exécutée puisque le député bénéficiait de l’immunité. Quand on lit les agences de presse étrangères, on suggère que Yassine Ayari a été arrêté parce qu’il s’opposait à Kaïs Saïed. Ceci est juste faux. Nonobstant ces deux dernières années, le député a toujours agi comme un voyou n’hésitant pas à mentir, à injurier les opposants, à salir l’honneur des journalistes qui sont hostiles à son camp politique (celui de Moncef Marzouki), à brandir à son époque le drapeau de Daech et à enfreindre les lois. Même s’il s’est fortement assagi ces 24 derniers mois, Yassine Ayari devait passer par la case justice. Ce n’est que justice. Il n’a pas à être au dessus de la loi, il n’a pas à se cacher derrière son immunité pour des faits qui n’ont rien à voir avec le travail parlementaire.
On sait aussi qu’on a arrêté le député islamiste radical Maher Zid. Lui aussi, c’est un voyou qui a toujours défendu les terroristes. Il se trouve que Maher Zid a été relâché le lendemain pour être arrêté de nouveau, quelques minutes après sa libération. Comment se fait-il qu’il ait été relâché ? Ses avocats ont présenté une attestation invalidant son avis de recherche, parce qu’il a régularisé sa situation judiciaire ? Comment a-t-il pu régulariser une situation, alors qu’il était condamné à de la prison ferme et qu’il est impliqué dans plusieurs affaires ? Avant qu’il ne se cache derrière son immunité parlementaire, cet islamiste radical profitait pleinement des accointances que lui offrait son protecteur ancien ministre de la Justice, le député nahdhaoui Noureddine Bhiri. On a glosé longuement sur cette justice de Bhiri qui applique clairement la politique de deux poids deux mesures.
Autre bénéficiaire de la justice de Bhiri, le député islamiste radical Seïf Eddine Makhlouf qui, lui, était condamné à vingt mois de prison par contumace pour outrage et diffamation de magistrat. Le député a fait opposition au jugement l’invalidant du coup et, grâce aux miracles de la justice de Bhiri, il a réussi à faire retarder la date du procès à décembre 2021, c'est-à-dire près de trois ans après les faits qui lui sont reprochés. On nage en plein délire ! Ailleurs, dans les démocraties, les outrages à magistrat sont jugés en comparution immédiate. Chez nous, les procès de première instance se tiennent trois ans après les faits !
On note également des mandats d’amener visant des députés islamistes radicaux, tels Abdellatif Aloui, Rached Khiari, Mohamed Affes impliqués dans plusieurs affaires, etc.
La question que l’on se pose, et que posent nos partenaires étrangers, s’agit-il d’affaires en bonne et due forme ou de règlement de comptes politiques avec un président de la République en train d’éliminer ses adversaires les uns derrière les autres ?
J’ai tendance à privilégier la première option, car elle est plus confortable à admettre et parce qu’elle répond à une aspiration profonde du peuple.
Le régime né des élections de 2019 ne fait que multiplier les violations de la loi en toute impunité. Le Tunisien en a ras-le-bol de voir des députés faire ce que bon leur semble, sans passer par la case justice, parce qu’ils bénéficient de l’immunité parlementaire. L’immunité, prévue par la constitution, a été détournée de son objectif originel et de sa nature. L’immunité ne s’exerce que pour le travail parlementaire, sauf que nos députés l’utilisaient à tout bout de champ. En levant cette immunité et en poussant l’appareil judiciaire à agir contre ces députés, on n’a fait qu’appliquer la justice.
Il n’y a pas de raison que certains citoyens soient justiciables et d’autres au dessus de la loi.
Contrairement à ce que disent les islamistes, il n’y a pas eu de répression cette semaine, ni de chasse aux opposants de Saïed, il y a eu un rétablissement du droit, une résurrection d’une justice juste. Faire arrêter des députés hors la loi n’est pas un règlement de comptes, c’est mettre sur le même pied d’égalité tous les Tunisiens.
Cette suprématie de la justice, cette égalité de tous devant la justice, c’est notre aspiration à tous.
Avant le 25 juillet 2011, nous étions au fond du gouffre sans lueur d’espoir. Après le 25 juillet, on ne voit toujours pas la porte de sortie, mais on observe au loin une toute petite lueur d’espoir. C’est cette lueur qui a fait que 87% des Tunisiens approuvent les décisions du président. C’est cette lueur qui nous autorise à approuver, du bout des lèvres, la violation de la constitution. L’intention semble bonne, l’objectif d’en finir avec l’impunité et la corruption est déclaré, la volonté semble sincère.
Maintenant que cela a été dit, il faut être prudent et vigilant. En aucun cas, on ne se doit de donner un chèque en blanc à Kaïs Saïed. En aucun cas, on ne doit se taire si on observe une arrestation abusive ou un dossier monté de toutes pièces ou encore une affaire politique maquillée en affaire judiciaire. On doit crier au scandale si jamais il lui vient à l’idée de réprimer la liberté d’expression. Pour tout cela, au cas où ça arriverait, c’est vers la communauté internationale que l’on va se diriger.
Tout en appelant cette communauté internationale à ne pas soutenir les islamistes corrompus et hors la loi, il ne faut pas insulter l’avenir et faire preuve d’ingratitude envers nos partenaires étrangers qui pensaient avoir toujours été aux côtés du peuple tunisien et de ses aspirations. Plutôt que de leur intimer des ordres et de leur donner des leçons, rassurons les et faisons de telle sorte que la Tunisie demeure, après le 25-Juillet, un pays démocratique respectueux des droits et des libertés avec une Justice saine et juste.



Nahdha n'est pas sur la liste des organisation terroristes.
Nahdha n'a pas imposé Charia, voile ... pas mème à ses membres !!!
donc pas islamiste.
c'est pourquoi les USA, ne sont pas contre.
il en va autrement pour la France islamophobe zammourisée et ses multiples laquais sur ce forum.
2. immigration.
la France se moque de démocratie. elle craint l'invasion de migrats tunisiens, en cas d'insurrection. la France soutenait le despote Oul Ali jusqu'au bout !!!
Nous avons, me semble-t-il, des idées en partage et cette autre passion, la culture.
Sans doute, c'est cela qui nous fabrique des inimitiés infondées que nourrissent les fanatiques incultes.
Et, dont ils se nourrissent.
'?crivant ici, je ne présume rien des effets, instruis par l'expérience qu'on ne convainc jamais personne par la rationalité.
Les hommes sont mus par leurs passions, soutient Spinoza en son '?thique.
C'est si vrai que nos grands esprits ferraille nt depuis des siècles à constituer une figure d'homme raisonnable par quoi l'on parviendrait à mieux cerner ses conduites et ses actions sans y parvenir.
Tiens, à ce propos, voyez du côté de Frédéric Lordon.
Il tente de penser ces questions à partir de Spinoza, ou en continuateur de Bourdieu, il cherche à ouvrir des voix de synthèse.
Cordialement.
En ce moment l'Université fait relâche.
Notre homme s'occupe. Il trompe son ennui.
Il nous amuse ... moyennement
La science juridique est pourtant un vaste et excitant champ d'investigation.
La trêve estivale, loin du maelstrom des cours est propice à ce type d'exercice.
Le saying anglo-saxon "publish or perish" rappelle aux universitaires la nécessité de continuer leurs travaux de recherche et publication dans les revues spécialisées, avec ou sans comité de lecture, sous peine d'encroûtement.
Certains plagiaires, toute honte bue, on en a vu, attendent la rentrée, confient cela à leurs étudiants et s'attribuent les travaux moyennant retouche amélioratrice ou pas, réaménagement des chapitres, parties, sous-parties, paragraphes et le déplacement de quelques virgules pour brouiller les pistes et mieux bluffer le quidam.
Et ... "chauffe Marcel !".
"Honni soit qui mal y pense".
Bien entendu et à bon entendeur salut.
Bien à vous.
Même la Reine en a fait sa devise(*). . . ou celle de son trône ?
En tout cas, ils sont légion ici, les "bien-pensants". . .
MPP.
(*) les angliches peuvent pas trouver qqc de chez eux ? Toujours aussi voleurs. . . pff !
Quant à nos amis occidentaux ils faut qu'ils sachent que la Tunisie n'est pas à ce point une république vide de tous sens.
Nous avons vu ailleurs ce qui c'est passé, dès que ces pays interviennent soit disant pour le bien de la population et nous gaver de démocratie....
K.S a agit avec une habilité et un sang froid en surprenant l'ensemble de la classe politique y compris à l'étranger.
C'est un véritable coup de maître.
Nous lui demandant toute la réussite pour le bien des tunisiens et du pays tout entier.
Il est tout a fait normal que les fraudeurs, et tous ceux qui ont dilapidé les deniers de l'état payent, et ce n'est point une chasse aux sorcières comme certains le prétendent.
Quant à votre éditoriale il est plein de bon sens, mais un peut de patience fera du bien à tout le monde.
Passe que vous incitiez à garder la tête froide, puisque l'avenir n'est pas joué. Et, qu'il faille donner acte à nos "amis" de nous avoir fait crédit, au sens propre comme au figuré, pour maintenir la barque hors d'eau.
Mais, vous faites porter la responsabilité à ce "on" indéterminé et non identifié.
Ce sont les islamistes et ceux qui leur ont prêté main forte pour mener le pays au désastre qu'il convient de nommer.
Cela doit être clair afin de ne pas laisser l'espace de ce flou trop favorable à la mouvance nuisible qui n'attend que l'opportunité de relever la tête.
Vous ne pouvez ignorer que nos "amis" n'ont pas eu cette vigilance lorsque les islamistes et leurs serviles ont bravé toutes les règles, les convenances, les lois.
Rappeler cela eût été de bonne justice et utile pour se repérer dans les positions exprimées ici ou là par nos conseilleurs oublieux de leur silence quand des hommes, et pas n'importe lesquels furent assassinés sans que la justice lève le petit doigt.
Ou, plutôt pour enterrer les preuves, les faire disparaître et protéger les instigateurs et les hommes de main ayant réalisé les forfaits.
Il ne s'agit pas de petites anecdotes, on a tué ceux qui n'acceptait pas, et de manière pacifique, l'ordre des "frères".
Maintenant, que l'on instruire un procès à Kais Saied lui attribuant je ne sais quel désir de régler des comptes avec tel ou tel, ou avec Ennahdha et ses satellites, c'est une construction assise sur des présupposés idéologiques puisque l'homme paraît un tantinet inclinant du côté du "peuple".
Je l'ai déjà écrit, ici, je n'ai pas l'admiration facile et pour tout dire je conçois une aversion pour ce genre d'exercice.
Mais, l'on conviendra que peu de gens auraient pensé que Saied prendrait une telle décision. Qu'il serait aussi magnanime, lui qu'on définit comme radical et au verbe haut dans une langue éthérée et quelque abscons.
La donne à changé.
Chacun doit se régler à la perspective que les lois seront appliquées.
Que les islamistes qui les ont foulées en paieront le prix. Les autres aussi.
N' en déplaise aux amis et les autres, c'est le peuple qui est le fondement de la légitimité en démocratie.
Nous ne voulons plus des islamistes qui ont souillé notre mémoire, trafiqué nos coutumes, perverti nos us et transformé le pays en jungle au point qu' on pouvait affirmer qu'il n'y avait plus de justice.
L'initiative du Président est activée, et chacun à sa responsabilité.
Je soutiens. Sans réserve.
Mais, compte tenu que ne suis qu'un citoyen lambda, on ne pourra pas avec les facilités connues, me faire le procès d'en porter la responsabilité
Seulement, en tant que soutien, oui.
MPP.
=======
M Bahloul,
Désolé mais Non.
Ce n'est pas comme cela que fonctionnent les relations internationales.
Ce n'est pas un jeu à somme nulle, d'abord.
Ensuite, les liens économiques, commerciaux, la coopération c'est une chose, la souveraineté c'est autre chose.
Cette idée selon laquelle la Tunisie, ou tout autre pays, doit se comporter de la sorte est choquante.
La souveraineté des états et des peuples doit être préservée et défendue.
Sinon, on est plus une nation respectée mais un simple terrain de chasse et la société humaine devient une jungle brutale dans laquelle seuls les superprédateurs font la loi.
Que les partenaires de la Tunisie discutent de leurs préoccupations économiques en privé pourquoi pas, c'est utile et nécessaire.
Mais quand un chef d'état étranger dit au président tunisien élu avec 73% des suffrages qu'il veut un autre chef de l'éxecutif, c'est extrêmement choquant. C'est le scénario libanais en somme.
C'est une manière de dire, nous voulons choisir vos dirigeants à la place de votre peuple.
C'est inacceptable et cela doit le rester.
Pour finir je cite ces sages propos du regretté Habib Bourguiba devant la constituante tunisienne de 1958:
"Nous voulons notre indépendance et notre souveraineté totales.
Ensuite viendra l'heure de la coopération."
Vous vous bonifiez avec le temps.
Chronique pertinente et à contre courant d une ambiance de plébiscite de l homme providentiel....
Si les décideurs pouvaient vous lire et se rendre compte de l inquiétude des investisseurs actifs et potentiels étrangers
Tribune juste et courageuse.
J. DRIDI
Chroniqueur chez un média concurrent .
C'est ce que les tunisiens ignorent.
1- chaque puissance veut un chef de gouvernement qui protégera ses intérêts strategiques et économiques, et il ne faut pas s'étonner qu ils ont déjà proposé des noms
2- les puissances mondiales sont toutes d accord pour nommer au plus vite un chef de gouvernement, ce qui veut dire qu ils n ont pas confiance dans le président KS, et qu'ils ne veulent pas le voir détenir tous les pouvoirs
On peut les comprendre.
L'EUROPE n'a aucun intérêt à voir une Tunisie pauvre, source du plus gros contingent d'immigrés clandestins. Ce sont des tunisiens qui ont commis en Europe des attentats d'une atrocité sans nom et les commanditaires doivent être retrouvés.
Une Tunisie libre et prospère est beaucoup plus intéressante pour l'Europe et ce à tous les niveaux.
L'EUROPE a déjà fort à faire sur son sol et l'assistanat d'un pays clochardisé par une junte incompétente et cupide n'est pas du goût des populations européennes.
10 ans sont suffisants pour voir que le système actuel ne fonctionne pas et sans l'initiative de KS nous pourrions vivre encore 10 ans de paupérisation supplémentaire.
KS doit au contraire être fermement soutenu.
TAHYA TOUNES
Personne de sérieux, à l'international, ne croit que KS a la capacité de mettre cela, en place.
Vous êtes un mauvais professeur et un médiocre commentateur.
Et les jours vous prouveront que les soutiens sérieux de KS à l'international savent qu'il est le seul à pouvoir "mettre cela en place" !
Commencez donc à chercher un nouveau pseudo pour vous éviter la honte encore une fois!
Et vous en faites quoi du peuple qui a répondu comme un seul homme pour approuver "la divine surprise" du 25/7. . . ?
Vous avez vu les résultat des sondages du lendemain. . .ou bien vous dormez encore croyant être sous la troïka maudite?
Oups ! je crois avoir blasphémé en parlant du "peuple". . . que vous semblez prendre pour des gueux. . .populace. . .plèbe. . .sujets. . . moutons bêlants. . .
MPP.
vous écrivez "Le soir même, le président de la République a réagi du tac au tac en prenant ses décisions historiques, qualifiées par beaucoup (dont Business News) de coup d'?tat. Salutaire, certes, mais coup d'Etat."
-->
Mais non SI Nizar, vous ne pouvez pas faire de l'avis de certains (entre autre votre avis) une tautologie.
-->
vous nous dites implicitement "c'est un coup d'Etat et basta (That will do)"
-->
Non SI Nizar, jusqu'à présent, il n'y a pas d'opinion unanime (un avis commun à tous) quant à savoir s'il s'agit d'un coup d'Etat ou non.
Non SI Nizar, vous ne pouvez pas imposer votre avis personnel comme une vérité / tautologie --> Il y a aussi ceux qui sont d'avis contraire que vous et vous devriez les respecter et ne pas leur dire "c'est un coup d'Etat et basta"
Non Si Nizar, il faut plutôt encourager vos lecteurs à se faire leur propre opinion et non pas leur imposer " C'est un coup d'Etat et basta"
Si Nizar, merci pour votre courage et pour votre engagement, c'est grâce à Business News TN que je peux suivre les événements socio-politiques en Tunisie à partir de l'Allemagne.
Très Cordialement
PS: @Les commentateurs, il est très important dans une démocratie de respecter l'opinion des autres.
Vous parlez de "viol". . . et vous approuvez !
Tout et son contraire, c'est un signe avant-coureur d'une pathologie psy bien documentée par la Faculté de Tunis et de Navarre. . .
La constitution "violée" vous a déjà répondu : qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse de la liberté !
MPP.
Et elle, elle dit : oui, oui, ouiiiiii
La simple "jouissance" des tunisiens, sur la chute des islamistes ne les intéressent pas. C'est la compétence de l'équipe au pouvoir, KS ou pas, qu'ils veulent constater, avant de soutenir (ou de ne pas soutenir)la Tunisie.
Ne les intéresse pas(*). . .
C'est du niveau du primaire. . .
MPP.
(*)https://profsolitaire.blogspot.com/2020/08/la-verite-ne-les-interesse-pas.html
Meskina tounès ...et "ça" se prend pour une éminence grise ce prof aaroubi ...hhhhh
"Les étrangers" ou le "presse internationale" n'avaient, dans ces conditions, aucune raison de s'en meler.
il ne faut pas demander la chose (la souveraineté) et son contraire...
Vous êtes satisfait bien sûr du système de scrutin de liste à la proportionnelle (concocté par les islamistes eux-mêmes) qui donne le pouvoir sur un plateau à une minorité. . . même si celle-ci forme la plus grande minorité. . .mais reste tout de même "une minorité" Herr Professor. . .
Vous êtes satisfait d'être gouverné par une minorité, vous ?
Si elle est islamiste, pourquoi pas, me direz-vous ?
Vous enseignez sûrement la chariaa pour être aussi obtus !
MPP.
Notons que le Président peut très vite rassurer les voisins et partenaires, en nommant le nouveau gouvernement.
Dès lors, le second geste clair consistera à reconduire l'ARP telle qu'on la connaît, ou la dissoudre pour de nouvelles élections.
Le plus important, c'est la clarté, la lisibilité des choix et actes du Président, et que, passée l'indispensable purge, la gouvernance retrouve son chemin.
Le reste suivra, la communauté internationale est inquiète, mais bienveillante.
Observons aussi que le choix égyptien ne froisse pas les étrangers! C'est donc bien qu'il est admis que des solutions assez radicales se justifient quand il s'agit d'éviter une dictature, surtout religieuse...
MPP.
Ces faits visant entre autres la liquidation physique du President l'ont amene a agir avant les echeances et modalites prevues
Donc KS est dans l'improvisation ; il n'a aucun programme il a agi en acte preventif d'auto defense et il faut saluer son remarquable courage
Et comment pourrait il lutter efficacement et rapidement contre le cancer de la corruption lorsque l'on sait qu'en realite des orps entiers de fonctionnaires sont gangrenes sans espoir de reforme tant que l'on garde les effectifs qui la composent
Prenons l'exemple pour etre gentil de la contrebande : la majorite des fonctionnaires charges de la repression de la contrebande sont englues jusqu'au coup
C'est bien une majorite et non pas quelques brebis galeuses
On peut prendre aussi pour exemple l'evasion fiscale le blanchiment d'argent etc
Cette situation contrairement ce qu'affirme le President est ingerable a court et moyen terme
C'est tout pour aujourd'hui.
La prochaine fois écrivez "chère lectrice". . . c'est plus correct que votre oubli de l'accord de genre. . .
C'est tout pour aujourd'hui. . . vous pouvez vous recoucher !
MPP.
ils ne préfèrent pas une démocratie de façade. Ils souhaitent une démocratie moderne, garante des libertés.
Pays bien géré ou mal géré est l'affaire des tunisiens, qui n'ont qu'à bien choisir leurs dirigeants, dès lors qu'ils ont un bulletin de vote, pour le faire.
Ce n'est pas parce qu'un mandat (des élus) est mal géré qu'ils vous soutenir n'importe quelle solution chaotique et despotique.
Si KS avait annoncé des élections anticipés, pour avoir un nouveau parlement, il aurait eu tout leur soutien.
Ils ne sont pas convaincus d'un KS inexpérimenté, décidant seul, de l'avenir du pays. Et ils ont raison
Yassine Ayari n'a jamais porte le drapeau de l'IS. Deux suppos de Hizb Ettahrir avec leur drapeau lui ont demandé de prendre un selfi avec lui a Paris. Les médias qui manipulent falsifient l'histoire.
Liberté pour Yassine Ayari.
Vous êtes en récidive légale et trop rapprochée.
Il n'est pas toujours inutile de lire les retours.
@ MPP.
Bonjour. Vous m'avez fait bien rire avec votre " Marcel ... ".
Je ne la connaissais pas.
Dégustée avec la gourmandise des premières fois.
Bien à vous.
Vous voulez que l'Armée Nationale règle ses contentieux avec un civil devant les tribunaux civils ?
Vous vivez où, sur un nuage ?
Selon quelle logique ?
Celle d'un bhim kifek ?
MPP.
" Un océan de merde " le sépare de ces bons à rien nuls en tout, sauf la rapine.
Il mérite largement un mandat représentatif usurpé par des parjures, traîtres, renégats, intéressés, sans un soupçon de culture d'aucune sorte en dehors de la razzia, vulgaires ad nauseam, qui, à la faveur d'un code électoral inexistant et une immunité dévoyée, ont transformé le parlement en ring et le pays en vaste lupanar halal.
Que ceux qui n'ont pas les fesses propres, prennent des " suppos " et prient qu'un homme de sa trempe ne fasse pas leur réquisitoire dans le procès qui les attend.
Pas l'envie qui me manque. . .croyez-moi. . .
Quant à Marcel. . .je ne sais même pas s'ils ont capté. . .
Et puis j'm'en bats. . . !
Oups !
MPP.
(Question subsidiaire : qu'en pensez-vous de ce pseudo "prof de droit" qui fourre son groin dans tous les coms ?)
- des députés dégoutants et dégueulasses,
- des gouvernements successifs, nés dans la magouille et partis dans la magouille,
- un sanguinaire Ghannouchi, libre comme le vent,
- une justice toute pourrie avec un symbole, le monstre Béchir Akremi,
- une secte Ennahdha et ses particules nuisibles qui gravitent autour,
- le Covid qui ravage les tunisiens, sous les yeux désintéressés de Mechichi,
- Et j'en passe.
Devant tout ce chao, il y a un Président qui avertit et menace. Et rien n'est fait, car, sa majesté Ghannouchi l'a dit à maintes reprises, et je le cite : "le Président est symbolique et le coeur du Pouvoir, c'est le Parlement".
Eh bien, le 25 juillet 2021, le Président Kais Saïd a cessé d'être symbolique, comme le prétendait Ghannouchi. Il a dit NON. Le reste, vous le savez.
Pouvez-vous exclure ce scénario ? Personnellement, je n'exclus plus rien !
Et si mon oncle en avait. . .
Ce qu'un trait de plume a fait, un autre trait de plume peut faire !
Et puis les promesses n'engagent que ceux qui y croient, c'est à dire les imbéciles. . .
Maintenant, regardez votre tronche dans un miroir et dites-nous ce que vous voyez. . . ?
MPP.
Le Palais du Bardo restera ferme jusqu'a 2023 ( prochaines elections.
KS a raison de dire qu'il respected la constitution. Ce qui n'est pas interdit est autorise.
Pays d'hypocrites....
Are they worried now?
Weren't they worried 11 years ago?
Why?
What saddens me is that I have not read 1 article for 11 years in Bn which deals with worry!
Maybe it's time for the truth on the hidden face of these terrorists who scared the Media !!!
Instead of amplifying the voices of people who don't want us good.
On a fait une sortie de piste brutale (en forçant un peu le cadre légal), mais pour aller où ?
Nous étions certes sur un chemin chaotique, mais bien balisé et compris de tous.
Je ne peux pas imaginer que tout ça a été fait pour cette maigre récolte : appliquer des jugements de quelques mois de prison pour 4 ou 5 députés qui se cachaient derrière leur immunité parlementaire.
Les étrangers ont l'avantage de la lucidité, puisqu'ils ont le recule nécessaire pour bien cerner la situation et mieux peser les enjeux à long terme.
Merci @Bonz
(Je passe sur le reste, qui est à l'avenant)
Est-ce bien une phrase écrite par un bonze "adulte instruit" ?
Réfléchissez bien avant de répondre. . .
Je vous donne des "anti-sèches", je compte là-dedans pas moins de 2 hénaurmes fautes. . .
En tout cas, bravo ! vous vous êtes reconnus entre "adultes instruits" !
MPP.
Où ? à Paris ? Ils n'acceptent pas les dété-U. . .et le DTT est interdit en Europe !
MPP.
aandek fi wejhek ma twarri. . . wfi zendek ma taarri ?
1- Dans la constitution, en cas de coup d'?tat par le président, y a-t-il un article qui le condamne et un autre qui rétablira la légitimité parlementaire ?
2- Dans la constitution, en cas de coup d'?tat par le parlement, y a-t-il un article qui le condamne et un autre qui rétablira la légitimité présidentielle ?
3- Quel est le rôle d'une constitution : une boussole pour organiser et réorganiser une réalité en évolution ? ou bien une boussole pour figer la réalité, et par conséquent devenir la réalité, Sadaq allahou al Adhîm.
Une note :
Donald Trump a qualifié la victoire de Monsieur Joe Biden de coup d'?tat, selon Trump il y aurait eu fraude, «massive». Cher Nizar, les Américains ne sont pas des dupes, ils s'en fichent pas mal des inquiétudes des étrangers. La boussole a réorganisé la vie politique pour le bien des '?tats-Unis. Tout simplement parce que le patriotisme est la Boussole de toute légitimité.
On n'aime pas le flou. Le flou, c'est louche. '?a cache forcément quelque chose. Bien sûr que ça cache quelque chose! Pleins de choses même.
En tout cas coup d'état, putsch appellez comme vous voulez, ça nous fait très très plaisir un peu de repos
A force d'entendre tout et son contraire on ne respecte plus rien ni personne. Totalement perdu, plus confiance ni politiciens, ni aux gens qui nous informent de toutes les façons.
Les étrangers dites leur qu'ils ne s'inquiètent pas. Ils étaient où quand il fallait vraiment s'inquiéter, ils avaient détruit, piller le pays devant leur yeux. Ils étaient plutôt contents, ils se rejouissaient de ce qui se passait.
Qu'ils observent en silence je pense ce n'est pas trop demandé

