
La coordination des structures judiciaires a rendu public un communiqué, ce dimanche 26 juin 2022, pour dénoncer les pressions du ministère de la Justice, soulignant que la ministre s’était basée sur des dispositions inconstitutionnelles nulles, tout en rappelant que le droit syndical, notamment, le droit à la grève, est garanti par la constitution et les conventions internationales.
La coordination des structures judiciaires assure que la politique d’intimidation orchestrée ne fera pas renoncer les magistrats à défendre l’indépendance du pouvoir judiciaire et à refuser les révocations abusives pour préserver les acquis constitutionnels et mettre un terme à la mainmise sur le pouvoir judiciaire.
D’autre part, la coordination s’est dite surprise de la politique de la fuite en avant du pouvoir exécutif et la manière de compliquer la crise, alors qu’il en est la cause au lieu d’ouvrir les portes du dialogue afin de parvenir à des solutions justes et équitables.
La coordination a, également, mis garde contre toutes mesures abusives contre les magistrats, soulignant sa prédisposition à y faire face par tous les moyens possibles à l’échelle nationale et internationale.
Et de conclure en appelant les magistrats à croire en leur cause et à poursuivre leur union afin de défendre les valeurs et les fondements de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Le ministère de la Justice a rendu public un communiqué, ce dimanche 26 juin 2022, pour rappeler que les mesures de retenue sur salaires des magistrats se poursuivent à la suite de la reconduction de leur grève pour la quatrième semaine consécutive.
Le ministère de la Justice met en garde quant à la nécessité d’appliquer les lois en vigueur et les mesures disciplinaires qui en découlent. Il appelle, également, les magistrats à assumer leur responsabilité et à tenir à leur droit au travail pour assurer le fonctionnement ordinaire du service.
S.H

Alors maintenant assumez, tout ce qui vous arrive en ce moment vous le méritez au centuple bande de traitres et d'opportunistes !

