
Les propos misogynes se suivent et se ressemblent. Il n’est pas étranger aux Tunisiennes d’être les cibles de commentaires rabaissants, parfois prononcés sous des faux airs de plaisanteries parfois « gentilles » et parfois plus virulents.
On l’a vu dans des campagnes publicitaires et on l’entend aujourd’hui sur les radios. Il y’ a deux semaines, c’était l’animateur sportif Haithem Rachdi qui affirmait haut et fort sur Express FM qu’il était incapable de regarder une émission sportive présentée par une femme. Hier c’est l’artiste Samir Agrebi qui disait que la créativité est étroitement liée à la masculinité « dans la mesure où elle requiert beaucoup de patience, une qualité dont sont dépourvues les femmes ».
« La femme pense que porter un enfant neuf mois prouve qu’elle est patiente mais neuf mois c’est peu, la gestation de l’éléphante dure deux ans » a ajouté l’artiste.
Évidemment, ces propos ont suscité un tollé de réactions sur la toile. On a traité Samir Agrebi d’envieux, de haineux et de misogyne lui rappelant que si les femmes créatrices sont plutôt évincées de la sphère artistique, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un conflit idéologique qui cantonne les femmes au rôle de muses et les hommes au rôle d’artistes.
Dans de nombreux pays, cette parité est d’ailleurs réclamée car au final la créativité n’a pas de genre, ni les autres domaines d'ailleurs. Faut-il encore le rappeler au 21ème siècle?
M.B.Z
Un lecheux de meunier!
En 2011, quand un tsunami "reseta" les fonctions cérébrales d'une bonne partie des tunisiens (les frustrés, les complexés, les envieux, les jaloux, etc..), ce sont les perfides chameliers imposteurs traitres et son principal parti satellite cpr, conscients du degré d'ignorance d'une bonne majorité de leurs fans, qui profitèrent exclusivement de cet avantage stratégique.
Ils se mirent à récompenser tout être congénitalement doté de cet état d'âme .
Depuis, nous assistons à d'inimaginables surenchères.
Ce cas-ci fait parti d'une de ses perles.
" L'ignorance humble respecte ce qui est au-dessus d'elle, l'ignorance orgueilleuse calomnie ce qu'elle ne comprend pas".
Alfred Auguste Pilavoine
Quand la misogynie de ce Agrebi devient pour vous de l'art." En cela c'est un artiste".
Plus exactement ce sont deux sujets différents et qui doivent être distingués:
- L'art la création et la patience
- L'art la création et la patience selon les sexes
Sur le premier point, il n'y a pas de doute que la création et l'expression artistique sous ses différentes formes requièrent, comme condition nécessaire, la patience et la persévérance. Il y a aussi dans le travail de création une durée de gestation qui peut être plus ou moins longue et différente selon les individus. Il y a ceux qui mettent longtemps pour concevoir et peu de temps pour appliquer. D'autres, conçoivent rapidement mais finalisent lentement.
Sur le deuxième point, la problématique essentielle est celle de la création elle-même. Procréer et mettre au monde un être est une forme sublime de création. Elle requiert la patience et un travail sur soi-même. Toute personne n'y est pas prête et toutes les femmes n'ont pas les mêmes aptitudes. Il y a donc dans ce domaine des inégalités entre femmes. Il y a celles qui sont aptes à procréer et d'autres aptes à créer. C'est ainsi.
De la même manière, tous les hommes ne sont pas aptes à créer, soit par ce qu'ils n'ont ni patience ni persévérance, soit parce qu'il leur manque un certain génie.
Par conséquent, il est probable que l'identité sexuelle n'est pas le déterminant de l'aptitude à la création. C'est peut-être d'abord une caractéristique individuelle qui peut influencer socialement par des normes sociales et l'idéologie. D'où la nécessité d'?uvrer pour des sociétés ouvertes qui donnent leurs chances aux hommes et aux femmes afin que chacun puisse développer ses capacités et ses dons.
M. Agrebi s'est risqué sur un terrain délicat. Il doit au moins lui reconnaître le mérite et le courage d'avoir abordé un sujet qui ne doit pas être tabou. En cela, c'est un artiste
«Les gens connaîtront une époque où leur dieu sera leurs ventres, leur qiblah (direction de la prière) leurs femmes, leur religion, leurs dinars, leur honneur leurs marchandises. Il ne restera de la Foi que son nom, de l'Islam que son dessin (sa forme), du Coran que sa leçon. Leurs mosquées seront bien construites, mais leurs c'?urs en ruine sur le plan de la guidance, et leurs uléma seront les plus méchants des créatures d'Allah sur terre.
Mais en attendant: egalite dans l'heritage a imposer absolument!!!! enough of this sh*t!!!
Que voulez-vous,quand Le coran dit des femmes qu'elles sont impures,qu'elles n'ont droit qu'à la moitié de l'héritage,qu'on peut les lapider,qu'elles doivent vivre avec trois autres épouses,qu'on peut la vendre et l'acheter etc...
pourquoi voulez vous que ces sous-hommes aient un respect quelconque pour les Femmes.
Et que fait l'état pour changer cet état des choses dans la pratique? RIEN.L' état aussi a peur des foudres de Dieu...
Si la religion respecte la femme,les hommes la respecteront.
Depuis quand la franchise sert d'exutoire à la médiocrité !!
Millards. Monsieur Agrebi allez raconter vos bêtises ailleurs.
Il faut juste apprécier leur patience quand il s'agit de s'occuper des enfants depuis leur naissance.
Je pense que la femme en général, a beaucoup de patience.