
Les affrontements et émeutes ont éclaté de nouveau, ce soir du lundi 18 janvier 2021, dans plusieurs quartiers de la Tunisie avec le même mode opératoire adopté pratiquement depuis le 14 janvier.
Les affrontements se sont déclenchés dans la région de Jelma, Regueb à Sidi Bouzid, dans la région de Jbeniana à Sfax ainsi que dans plusieurs quartiers populaires du Grand Tunis, à l’instar de Cité Ettadhamen, Cité Ibn Khaldoun, El Intilaka, Omran supérieur…
Certains protestataires ont tenté d’attaquer des commerces de proximité et même des postes de police. Ils ont lancé des feux d’artifice aux forces de sécurité qui ont riposté par le gaz lacrymogène pour disperser les assaillants. Ces derniers se cachaient dans les ruelles des quartiers et reprenaient les attaques.
S.H

On peut trouver salutaire cette rébellion et congédier toutes les arguties faciles et le rappel à l'ordre par la police et l'armée.
On relate les atteintes aux biens, on fustige "le désordre" sans faire place à une interrogation sur les motifs, les causes qui conduisent à l'action. Ni sur la sociologie des acteurs.
On fait mine d'avoir déjà compris avant même de regarder, observer...
Il serait utile, de même, de prêter attention aux contextes locaux et de regarder qui y sont implantés et organisés dans ces quartiers et cités. Les noms cités consonnent avec pauvreté, mal-logement, absence d'avenir... la mal-vie en somme.
Alors, lorsqu'ils s'attaquent aux magasins alimentaires, ils visent une chaîne AZIZA symbole de la prédation et de l'enrichissement sans cause.
Ainsi, sauf à criminaliser un tel soulèvement, on est en droit de soutenir que les casseurs ne sont pas ceux dont on flétrit les actes de résistance actuels.
Mais, gare aux récupérations et aux détournements. Certains ont montré leur savoir-faire en la matière. Ils visent plus loin et déjà ils programment une nouvelle conquête.
Je suis avec tous ceux qui disent non à l'inacceptable. Des jeunes en ont le courage fringant, je salue en eux notre futur.
A mon sens pour calmer un temps soit peu les jeunes il faut un plan simple et d'application immediate en attendant la vrai resolution des problemes par les plans de reformes et de restructuration. Ce qu'il faut immeduatement c'est pas complique:il faut encourager les jeunes a pratique d'une part du sport individuel ou collectif en offrant des terrains polyvalents pour s'entrainer et d'autre part propager la culture: ateliers de theatre, peinture, archeologie, chanson, cinema... surtout dans les quartiers defavorises. Tout cela ne coute rien a la collectivite mais evite au pays de somber dans le desordre et font evoluer notre societe dans la bonne direction en attendant les bonnes decisions qui demande du temps et du calme.

