
Mot latin francisé, le référendum, est, selon Larousse, un « procédé de démocratie semi-directe permettant aux citoyens de manifester eux-mêmes un choix politique ». Alors que la crise politique s’approfondit en Tunisie, le hype autour de ce concept de consultation ne fait que s’amplifier.
A défaut de réunir les conditions nécessaires à un référendum tel que mentionné dans la Constitution de 2014 et le Code électoral, le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué, en octobre, le sujet appuyant la mise en place d’un genre « nouveau et innovant » de référendum sous la forme d’une consultation populaire dont l’objectif est de collecter un ensemble de propositions auprès des citoyens et ainsi concrétiser son projet de dialogue national avec la jeunesse tunisienne.
Plus tôt en juin cette année, de nombreuses associations, mouvements et personnalités politiques et publiques à l’instar de Mohsen Marzouk, Sahbi Ben Fredj, Chaouki Tabib et Saïd Aïdi ont annoncé la création du collectif Soumoud ; un front pour le référendum avec pour objectif le sauvetage du pays par le changement du système politique et l’amendement du code électoral à travers un référendum.
Ce procédé n’est pas totalement méconnu de la politique tunisienne. C’est en 2002 qu’il a été utilisé pour la première fois dans l’histoire moderne de la Tunisie. L’ancien président de la République, feu Zine El Abidine Ben Ali, en a fait usage pour s’assurer une présidence à vie. Il a, pour rappel, porté sur la révision de la Constitution de 1959 pour augmenter le seuil des mandats que peut briguer un chef de l’Etat et repousser l’âge limite pour postuler à la présidentielle de 70 à 75 ans.
N.J.


pas besoin de internet, de smartphones ...
https://www.youtube.com/watch?v=Y4LpBYBTNn8
Quand, je vois galère, de ces pauvres vieillards pour allez s'inscrire pour les aides de 300 dinars. Une queue pas possible devant "publinet"
Naturelement ils vont tous voter pour ce despote dicateur.
Tous contre tous et surtout
Qui fait mieux pour enfoncer le pays dans la merde
Mr Le President le 25 juillet va creer un autre 25 contre vous
Ou sont vos conseilles
La "démocratie directe" n'est pas compatible avec le système de gouvernement parlementaire.
Cet argument doit être nuancé en fonction des différentes procédures. Dans le cas de la législation populaire, une démocratie de concordance de type suisse pourrait se développer. Une dissolution de la concurrence entre les partis et une présidentialisation du système politique en seraient la conséquence si les restrictions aux initiatives et aux demandes populaires étaient assouplies dans le pays ou si la législation populaire était introduite au niveau régional. Les référendums obligatoires ne présentent pas ce risque. Ils entraînent toutefois un conservatisme de vote (Ennahdha passe lo bonjour!) qui pourrait avoir un effet négatif sur la capacité de réforme. Les référendums facultatifs ou les consultations populaires pourraient en revanche être utilisés abusivement par les parlementaires ou les gouvernements pour renvoyer au peuple des décisions politiques déplaisantes et se dégager de leurs responsabilités.
La "démocratie directe" n'apporte aucun gain de liberté au peuple.
Les partisans de la "démocratie directe" argumentent souvent que les citoyens ont ici une influence directe et sont donc plus libres. Mais les plébiscites ne représentent un gain de liberté que pour les initiateurs, qui formulent la question soumise au vote, et pour les votants, qui s'identifient entièrement à la demande. Les votants n'ont aucune influence sur l'évolution de la question soumise au vote.
La "démocratie directe" favorise l'exclusion de certains groupes et milieux sociaux.
Tant à l'initiative de l'introduction d'une procédure de "démocratie directe" qu'au moment de la votation, ce sont les membres des couches sociales proches de la formation et aisées qui dominent. Le Parlement offre en revanche un cadre institutionnel solide pour les processus de formation de la volonté de l'ensemble de la société. De plus, les députés intéressés par une réélection sont enclins à s'associer le plus largement possible à la société.
Avec la "démocratie directe", la responsabilité et l'orientation vers l'intérêt général sont négligées.
Si les décisions prises par voie plébiscitaire s'avèrent erronées, les initiateurs ou les votants ne peuvent pas être tenus pour responsables. C'est au contraire le Parlement qui doit intervenir pour corriger le tir. Dans ces conditions, il n'existe pas de contrainte durable à l'orientation vers l'intérêt général chez les initiateurs de plébiscites et chez les votants.
Le plébiscite ne met pas fin au débat politique, mais peut avoir un effet d'aggravation des conflits.
De nombreux partisans de la "démocratie directe" espèrent qu'elle aura un effet pacificateur, car le plébiscite met un point final à un conflit politique. Les éléments plébiscitaires s'accompagnent toutefois d'une polarisation qui n'est pas de nature à mettre fin à des discussions non disputées.
code pénal vaudois ( francophone) :
https://www.lexfind.ch/fe/fr/tol/19239/fr
code pénal de Bern ( germanophone):
https://www.belex.sites.be.ch/frontend/texts_of_law?locale=fr
vous n'ètes pas la suisse. obviously.
2. en démocratie, le régime parlementaire est la règle: UK, B, D, Esp, Dk ...
le régime presidentiel est dictatorial. ex. Macron peut dissoudre le parlement !!
dans 1 régime parlementaire, Zine Alioglu ou Qays ... n'aurait jamais pu faire son coup.
encore une fois, la France est votre malheur.
L'opinion populaire est consultée en premier.
...
C'est le PEUPLE qui doit décider !
...
... pas des pions obscurs au parlement, qui ne viennent meme pas aux séances parlementaires.
ILs veulent le salaire, sans faire le travail. Et si ils viennent, c'est pour transformer le parlement en une vraie cage aux folles
Basta, de toutes ces mises en scènes théatrales.
et qui possède un smartphone ?
son référundum se limite ... aux berges du Lac .
2. il est très trop facile de truquer le résultat, surtout en absence d'observateurs , autres que les laquais du dictateur.
son référundum il peut se le carrer où vous pensez.
En conclusion, il y a lieu de de déduire que même à l'orée du troisième millénaire l'esprit colinisateur demeure présent plus que lors de la colonisation par quelques occidentaux de l'Afrique et de la d'Asie lors du début du XX ème siècle et marqué par les guerres mondiales, la question qui se pose ainsi, c'est de savoir si une troisième guerre mondiale aura lieu ? à cause de ce pétrole libyen tant apprécié
suis le seul qui n'insulte personne. j'en reçois plein, mais je n'y réponds pas.
Mais, ... une chose est certaine :
Vous ne voyagez guere dans les régions intérieure du pays, vous ... !