
Le parti destourien libre (PDL) a rendu public un communiqué, mardi 15 octobre 2024, à l'occasion de la fête de l'Évacuation, tout en réaffirmant sa détermination à continuer de défendre la République civile, libre et indépendante, et à consacrer l'État de droit et des institutions.
Le parti annonce, après la finalisation des différentes étapes du processus électoral, qu'il se positionne au sein de la large majorité populaire qui n'a pas adhéré à ces étapes. Il considère que la gouvernance du pays par des institutions faiblement représentatives et en rupture totale avec les forces politiques et civiles actives est susceptible de créer un déséquilibre important dans les rapports de force entre le pouvoir.
Il réaffirme son droit à participer à la gestion des affaires publiques, assurant qu'il ne renoncera pas à son droit de présenter librement ses programmes et alternatives au public sans aucune restriction.
Le parti réitère également qu'il se place dans l'opposition au pouvoir en place ainsi qu'aux organisations qui ont gouverné le pays de 2011 au 25 juillet 2021 et qui sont devenues des organisations d'opposition. Il refuse d'être assimilé à ces organisations avec lesquelles il n'a jamais collaboré.
Le PDL condamne la volonté délibérée des discours officiels et médiatiques de passer sous silence son existence en tant que composante essentielle de l'opposition, indépendante dans sa structure et ses positions, et présente massivement sur la scène malgré la répression et les injustices dont il est victime.
Ainsi, il souligne que son attachement à son indépendance structurelle et à sa ligne politique propre n'empêche pas la coordination des positions avec les autres composantes de l'opposition républicaine civile lorsque des questions nationales stratégiques et des réformes dans des secteurs vitaux, tels que l'éducation et les réformes économiques et financières structurelles, ainsi que les lois électorales et celles relatives aux droits et libertés, sont en jeu.
Il exige que l'autorité en place, dès la prestation de serment constitutionnel, déclare la fin de l'application des décrets promulgués en vertu du décret 117 relatif aux mesures exceptionnelles, puisque les raisons de ces mesures ont disparu . Le parti considère que la poursuite de l'application de ces décrets constitue une grave violation du régime républicain, et il appelle les magistrats à cesser de prononcer des jugements conformément aux dispositions du décret 54.
Il avertit que la poursuite de la gestion du service judiciaire sous les décrets exceptionnels ôtera toute légitimité et légalité aux actions judiciaires et aux jugements rendus par les tribunaux.
Le parti exprime son mécontentement face au blocus imposé aux médias publics, qui sont utilisés uniquement pour relayer les positions, décisions et activités du pouvoir et de ses partisans, tout en ignorant et niant complètement les positions des forces politiques et civiles ainsi que leurs actions. Il indique qu'il utilisera tous les mécanismes prévus par les décrets 115 et 116 pour corriger les fausses informations et rétablir l'équilibre en faveur des forces sociales présentes en dehors du pouvoir.
S.H
Elle a bugué !!!
Ya wéldi, utilise de courtes phrases.
Les traducteurs présents sur le WEB, ne sont pas encore au point.
Je n'en partage pas le conservatisme, et ne me reconnais pas dans ces structures et ses adhérents, et pas plus dans sa vision politique.
Pour autant, je lui concède le travail mené face aux islamistes sans quoi ni Saied ni personne n'est pu les déloger.
Il paie le prix d'être cela, une force et des convictions solides.
Cela fait peur, même au pouvoir.
Dès lors, il serait loyal que sa chef et sa collègue soient libérées, et se cessent les tracasseries et chicanes dès que ce parti parle, manifeste......
C'est pourquoi, lever les restrictions s'impose, mais pas la libération des politiciens mis en cause sans nuance.
Certains méritent la geôle, et bien davantage eu égard à leurs forfaits.