
Tout un chacun pouvait légitimement s’interroger sur la manière avec laquelle le gouvernement a présenté son programme d’action pour sortir le pays progressivement du confinement imposé par l’épidémie du Covid-19. Lors des précédents rendez-vous du genre, c’est Elyes Fakhfakh, le chef du gouvernement en personne, qui montait au créneau pour éclairer l’opinion publique. Cette fois-ci, on a dérogé à la règle. Tout un chacun pouvait également s’interroger sur les raisons pour lesquelles c’est Lobna Jeribi, ministre chargée des Grands projets auprès de la présidence du gouvernement, qui fut chargée d’exposer les tenants et les aboutissants du déconfinement « ciblé » alors que la logique voudrait que ce rôle soit joué par la porte-parole du gouvernement et ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Séniors, Asma Shiri.
En s’abstenant de conduire la conférence de presse, Elyes Fakhfakh a probablement sinon certainement voulu éviter le scénario d’une rencontre de presse qui déborde de son cadre et qu’il en vienne à s’expliquer sur l’absence de réaction du gouvernement face aux manœuvres de la présidence du Parlement pour faire adopter, à la sauvette, des projets de lois que beaucoup considèrent qu’ils portent atteinte à la souveraineté nationale du pays. Deux projets de loi organique et un projet de loi ordinaire dont l’urgence n’est nullement prouvée et qui de surcroît associent des partenaires dont une large partie de l’opinion publique et de la classe politique s’en méfie quand elle ne met pas carrément et systématiquement en doute leurs intentions.
Il n’est nul besoin de s’attarder outre mesure sur le projet de loi ordinaire qui, par un tour de passe, aboutit à l’instauration d’un open sky qui ne dit pas son nom entre la Tunisie et le Qatar. Dans cette perspective, Qatar Airways va faire cavalier seule pour étendre son espace de conquête vers le continent africain, sans l’appui de Tunisair qui n’a jamais voulu répondre à ses appels du pied. En 2007, Tunisair a décliné l’offre de Qatar Airways qui cherchait un allié stratégique en Afrique en contrepartie d’un partenariat qui aurait permis à Tunisair de partir à la conquête des USA et du Canada. En 2012, alors que la compagnie nationale commençait à connaître de plus en plus de difficultés, la même compagnie Qatar Airways a proposé une participation de 30% dans le capital de Tunisair. La compagnie a refusé l’offre sous la pression syndicale.
S’agissant du projet de loi organique autorisant l’implantation à Tunis d’un bureau du Fonds Qatari pour le développement, ce sont ses missions dans le pays qui causent problèmes tant ils baignent dans un flou apte à susciter la méfiance et le soupçon. A cela, il faut ajouter les avantages qui lui sont accordés. On a octroyé à ce Fonds un statut quasi-diplomatique. Pourquoi tant de zèle alors que, tout compte fait, ce n’est qu’un Fonds comme tous les autres Fonds d’investissement, leur objectif étant loin du caritatif.
Quant au projet de loi organique qui ratifie l’Accord conclut avec la Turquie relatif à « l’encouragement et à la protection mutuels des investissements », il faut bien convenir que son contenu est pour le moins troublant, trop troublant. Les multiples « mises en garde d’interprétation » et « les exceptions » qu’il contient révèlent déjà toutes ses faiblesses et lacunes, ses vices cachés et ses visées inavouables aussi. L’ambivalence traverse toutes les dispositions de l’accord qu’elles concernent la nature de l’investissement, la qualité de l’investisseur, l’espace et le champ d’application de l’accord parallèlement à la nature des avantages de financement, de crédit et de transfert que permet cet accord. Certaines dispositions suggèrent même une rétroactivité du champ d’application de la loi. D’autres suggèrent que tout investissement turc sera traité de la même manière qu’un investissement tunisien.
Ainsi, cet investissement pourrait bénéficier de financement au même titre que celui effectué par un Tunisien alors que cet avantage n’est accordé à aucun investissement étranger dans le pays. A cela, il convient d’ajouter que l’investissement turc bénéficiera aussi des avantages fiscaux, douaniers et de transferts accordés à tout investissement étranger, avantages dont l’investissement tunisien ne bénéficie pas. Et ce n’est pas tout puisque la sphère géographique d’application de l’accord est manifestement asymétrique.
Pour la partie tunisienne, cette notion concerne « le territoire national, les eaux territoriales et continentales, l’espace aérien, le plateau continentale sur lequel s’exerce la souveraineté tunisienne et tout autre espace qui autorise l’extraction et l’exploitation de ressource naturelles ». En revanche, pour ce qui concerne la partie turque, il ne s’agit plus d’extraction et d’exploitation de ressources naturelles, mais « d’exploration, d’exploitation et de protection des ressources naturelles vivantes ou fossiles conformément au droit international ». Au total, on a l’impression que l’accord est un marché de dupe dans lequel une partie bénéficie du beurre et de l’argent du beurre tandis que l’autre partie n’a qu’à se frottait les mains.
En tout cas, il serait désespérant qu’un tel accord puisse être remis à nouveau à l’ordre du jour d’un vote de ratification par l’Assemblée des représentants du peuple. Il est certainement plus rassurant de s’en tenir à l’accord du même type conclut, ratifié et mis en œuvre voilà plus d’une décennie. A Ghannouchi de trouver un autre subterfuge pour plier le pays sous le joug ottoman.



Votre émir Thani a "offert" à la Tunisie un hôpital au Sud du pays.Ce même émir a acheté un joueur de football (Neymar) pour la "bagatelle somme "de 222 millions d'euros.Alors un hôpital est un amuse bouche pour lui.Son but est de convertir les gens à la confrérie musulmane dont il est le chef avec votre ami Erdogan.Leur but est mondial:Introduire le califat et la charia.
Qui êtes- vous et de quel droit vous décrétez que la Turquie avant les islamiste était de la "merde".
Savez-vous que depuis que vous êtes là,il y a presque 2 millions d'analphabètes en Tunisie? et ce sont ceux là qui votent pour vous de peur d'échapper au paradis.
Je vous invite à lire Amel Yahyaoui dans son commentaire intitulé:Un danger mortel nous guette.
Cordialement.
Je verrais bien Rockefeller s'associer avec mon voisin instituteur
'? une différence, c'est que les Turcs eux, tiennent leurs paroles et vous verrez que les tunisiens gagnerons bien plus qu'avec les Français qui les colonisent depuis des années.
C'est pour dire que je suis d'accord !
En fait les juifs d'Israël vont-il réclamer leurs terrains perdus en Arabie Saoudite?
Et notre ROBOCOP défenseur de la Palestine est-il bien conseillé pour être bien informé contre la traîtrise du GOUROU avec les sous-marins des sionistes : LA TURQUIE ET LE QATAR ?
Bonne soirée !
Si Abir Moussi n'avait pas tiré la sonnette d'alarme ces intégristes auraient passé cette loi!..... un coup de poignard dans le dos de toute une nation.
Ici ce n'est plus une organisation de frères qui se partagent un gâteau à parts égales mais un grand frère dominateur qui oeuvre à l'enrichissement et à l'épanouissement de son pays, son économie, son histoire.. et des tout petits qui se prennent pour des grands alors qu'ils ne sont que des outils que M.Erdogan utilisent pour le bien de son image et de son pays.
Mais vu le contexte géopolitique, il faut se méfier de ce genre d'accords. Seuls de bons analystes peuvent nous dire ce qu'il en est.
Arrêtons de jetter de belles opportunités chez nos concurrents comme le Maroc et la Turquie.
Ce que on peut dire que Ghanouchi n'est plus Ghanouchi de la période de la position comparer son état de santé avant 2011 et maintenant on constate une retrogradation me semble qu'il avait donné raison à Ben Ali car Ghanouchi n'est été pas au courant ( B'kharjatte certains ) et la manière de traiter les hautes responsable .
Si ce n'est pas trop tard Ghanouchi quittera définitivement le pouvoir me semble qu'il se trouve dans un regret total d'avoir participer au pouvoir ? .
Est-ce limiter l'intégrité territoriale du pays a des puissances étrangères ?
L'armée avec ses services de renseignement doit se mêler des dupes !
Attention, des dupes préparent un programme d'échange des terres des palestiniens avec les occupants de la Palestine !!!
Concernant Ghannouchi, à 78 ans il s'accroche au pouvoir plus que jamais, usant de tous les coups pervers que sa longue vie au service d'al qaida et consort lui a permis de peaufiner.
Il semble que l'asservissement de la Tunisie a la Turquie, au Qatar, à la confrérie frérote en lien intime avec daech, soit son but ultime, son chef d'oeuvre. Et le temps lui manque, il met la pression à fond de ce qui lui reste à vivre!
Par quels ressorts tordus est il animé? Cela restera un mystère.
Puisse le Très Haut le rappeler avant que son oeuvre satanique soit accomplie, il en va du droit de vivre de millions de personnes et d'un pays à l'histoire prestigieuse...
Par contre la Turquie, l'accord avec ce pays doit être refusé au parlement, car notre pays a aucun avantage qui puisse équilibrer notre échange commercial avec les turcs. L'intérêt de la Tunisie prime avant toute chose.
C'est aussi aux industriels , agriculteurs , services de se battre pour imposer leurs produits et sensibiliser les circuits de distributions aux produits tunisiens. Cette crise nous a montré nos limites et combien il est important d'être indépendant. Vive la République Vive la Tunisie.
*Le boycott, une arme citoyenne non-violente
Les consommateurs ont plus de pouvoir qu'ils ne le pensent, celui d'acheter, et surtout celui de ne pas acheter'?' Le boycott est une action directe dans la panoplie des luttes non-violentes. Le terme apparaît en 1880, il vient définir une pratique déjà utilisée depuis des siècles. Tout comme la désobéissance civile, le boycott devient une arme d'actualité qui devrait se développer dans les années à venir.
Action privilégiée des organisations de consommateurs, il a une visée éminemment politique.
Pkoi Fehri ne diffuse pas son reportage!!! Ils verront comment les islamistes sont en train de piller la Tunisie et que tout est financé par le Qatar et la Turquie.
On se moque des libyens mais nous sommes en train de faire pareil que Sarraj avec Ghannouchi!
Meskina tounes on a vendu tes eaux et ton territoire au plus offrant. République bananière...