Le gouverneur de Tunis, Kamel Fekih, proche ami du président de la République, a décidé vendredi 18 mars 2022, de contrôler le caractère des manifestations à l’avenue Habib Bourguiba. Il a restreint les événements, dans cette artère symbolique de la capitale, aux activités touristiques, culturelles ou artistiques, autrement dit, il sera dorénavant interdit d’organiser une manifestation politique à l’avenue Habib Bourguiba.
Cette décision intervient à la veille de la fête de l’Indépendance et alors que les opposants de Kais Saïed s’apprêtent à organiser une marche de contestation. Au-delà du fait que le pouvoir en place tente par tous les moyens de mater ses contradicteurs, le fait d’interdire les manifestations à l’avenue, qui a été au cœur de la révolution, démontre encore une fois la dérive autoritaire en marche. Cela discrédite aussi les discours du président de la République qui a toujours assuré qu’il ne toucherait pas aux libertés…
no comment !! ...
Ils pourront vociférer leur logique mécontentement du centre ville à Ben Guerdane, rien ne changera leur statut de looser.
Les islamistes sont acculés et tentent de profiter de certaines fêtes nationales pour affirmer leur existence.
Plus jamais le pays ne reviendra dans leurs mains.
Aucune comparaison, sauf qu'en Tunisie c'est devenue une raison pour passer le temps sans travailler ni étudier.
Ou est-ce que, ce qui est permis au «peuple tunisien du putsch», n'est pas permis aux «microbes, aux cafards et aux virus des opposants au putsch»?
Allah yostir les microbes, les virus et les cafards tunisiens qui luttent contre la dictature, au profit de la restitution de la deuxième République tunisienne.
Laissons la plus belle avenue du pays aux gens qui veulent se balader, prendre un café ou faire du shopping.
Si on on veut finir définitivement avec les mauvais souvenirs, il faut délocaliser le ministère de l'intérieur et l'ambassade des gaulois.