
La cheffe du gouvernement, Najla Bouden a présidé un conseil ministériel tenu le 9 février 2023 et ayant abouti à l’adoption d'une série de propositions de textes de lois. Un communiqué publié, à la même date, par la Kasbah a indiqué que l’un de ces textes n’est autre qu’un décret portant révision de la loi n°89-9, relative aux participations et entreprises publiques.
Il s’agit là d’un grand sujet de discorde entre le pouvoir exécutif et l’UGTT. La centrale syndicale avait indiqué qu’elle refusait catégoriquement toute révision à ce sujet et qu’elle n’acceptait pas la cession d’entreprises ou d’une partie des parts de l’État dans ces structures. La direction générale du FMI, Kristalina Georgieva, avait révélé en octobre que le gouvernement tunisien était d'accord pour privatiser certaines entreprises et que cet élément faisait partie des réformes mentionnées dans le dossier tunisien. Néanmoins, depuis l’annonce d’un accord de principe, il n’y a pas eu de véritables avancements au niveau des négociations avec le FMI. Pire ! L’étude du dossier tunisien a même été reportée par son conseil d’administration.
Plusieurs experts ont commenté l’adoption de ce décret comme étant l’élément permettant de débloquer la situation et de parvenir à un accord final avec le FMI. La professeure universitaire et directrice du Laboratoire d’Intégration économique internationale, Fatma Marrakchi Charfi, a écrit, à la date du 9 février 2023 sur son profil Facebook : « Enfin, l'élément bloquant du prêt FMI, la refonte de la loi 89/9 concernant la gouvernance des entreprises publiques vient de passer par le Conseil des ministres aujourd'hui ! ».
La centrale syndicale a, de son côté, exprimé son attachement aux entreprises publiques et a affirmé qu’elle s’y opposera coûte que coûte. L’adoption d’un projet de décret touchant à ce sujet alors que le pouvoir exécutif et l’UGTT sont plus qu’en froid ne peut qu’aggraver la crise politique actuelle.
Le reste des projets de décret et de décrets-loi est le suivant :
Décret-loi portant adoption de l'accord de sécurité sociale conclu entre la Tunisie et le Canada à la date du 18 novembre 2022.
Décret-loi portant création de l'Agence nationale des médicaments.
Décret-loi portant finalisation de la loi n°113 de 1983 du 30 décembre 1983 et relative à la loi de finances de 1984.
Décret-loi portant révision du décret-loi n°121 de 2011 du 17 novembre 2011 relatif aux entreprises publiques relatif aux établissements publics de l'action culturelle.
Décret portant prorogation exceptionnelle des délais d’application de l’article 25 bis du décret n° 2013-5183 du 18 novembre 2013, relatif à la fixation des critères, des procédures et des conditions d'octroi du financement public pour les associations.
S.G

Ca n'existe qu'en Tunisie : pays pauvre misérable et sous-développé !
Par la suite, toute possibilité de négociations seront possible.
L'UGTT représente moins 10% de la population: les 661 milles bureaucrates, les employées des sociétés étatiques. La majorité des tunisiens travaillent dans le secteur parallèle, le prive ou sont des chômeurs.
La première priorité de l'UGTT est la protection des avantages et privilèges de cette petite minorité de moins de 10%, mais les privilèges de cette petite minorité provoque la misère ( et probablement la famine) de la majorité. Ce sont des privilèges que le reste de la population n'est plus en mesure de financer. On ne peut pas dépenser des milliards chaque année sur des sociétés déficitaires qui ne sont sont d'aucune utilité. Payer 200 milles bureaucrates pour ne rien faire est une absurdité quand le pays n'est pas capable d'importer sa nourriture et que l'union européenne est oblige de payer pour les cargaisons d'huile et de blé, c'est une humiliation.
L'Algérie se comporte comme le maître de la Tunisie et impose le changement de ministre, c'est une humiliation mais l'Algérie se permet de dicter les décisions puisqu'elle a prête la somme dérisoire de 200 millions, alors que la Tunisie a besoin d'emprunter plus de 14 000 millions.
La majorité des articles loi 89/9 sont sur la gouvernance des sociétés étatiques, le gouvernement va commencer par l'amélioration de la gouvernance des sociétés étatiques avant de pouvoir les privatiser. La majorité de ces sociétés ont des dettes qui dépassent de lions leur capital.
Les effets long terme de cette mèga politique d'emprùnts a passè le pays apartir de 1990 à une cible pècunière du capital
douteux international au dèbris
de Souverainetè ( finançière = p olitique & plus ... chaines parallè les de l'ècosoçial et forme de l'? tat & gouvernance..). Mme Boud en emprùnte sur le compte du peuple pour payer sa Lègitimitè
çad que l'action enchainèe de ses parutions à la tèlè ni sont lègitimisè ni honorables. !!!
Société Promogolf de Monastir
Société Promogolf de Hammamet ...
C'est lui qui s'est moqué du FMI et qui l'a humilié par son discours apolitique et irresponsable, de "Ommèk Sannèfa" et de tant d'autres propos enfantins «insultants», qu'on n'entend que par le biais du langage robotique du président Kaïs Saïed.
Maintenant, c'est l'UGTT qui a, à mille pour cent raison. Un Etat qui vend les propriétés du peuple, comme l'a fait le défunt dictateur déchu Ben Ali, pour s'enrichir et pour enrichir sa famille et la famille de sa femme Layla Trabelsi, n'est plus un Etat légitime ni qu'il ne pourra jamais plus jouir de la confiance de sa propre population. Un Etat de «Hamiha, Haramiha» . L'Etat a le droit d'exproprier les citoyens pour utilité publique, mais il n'a pas le droit de vendre les propriétés du peuple, pour réparer les fautes d'un putschiste, qui s'est emparé de tout le pouvoir de l'Etat et de la République, pour lui tout-seul.
La Tunisie est trahie par ses propres fils protecteurs armés, qu'on prenait pour ses défenseurs. Maintenant, on leur voit leur valeur de soi-disant «anges protecteurs» de la Tunisie, que le peuple leur finance depuis la soi-disant indépendance de Bou-Petit-Cou de 1956. Le comportement d'extrême arrogance hautaine des colonisateurs français, qui leur ont arraché la fugitive algérienne Amira Bouraoui, de leurs mains «indépendantes». La tête du serpent français, ne se cache plus derrière les murailles de l'ambassade de France à Tunis. Elle s'est installée maintenant à l'intérieur du palais de Carthage, à la tête du ministère de l'Intérieur et à la tête de tout le gouvernement tunisien.
Une gigantesque honte pour tous les Tunisiens.
Allah yostir Tounes.
Comme nous sommes un pauvre petit pays du tiers monde, l'interdiction immédiate de l'UGTT s'impose depuis longtemps, quoi qu'il en coûte. Cette lâcheté de Kalsounallah est incompréhensible : Pour libérer le pays de la mafia de l'UGTT, il aurait dû écrire un décret à minuit, sinon il sera quasiment impossible pour un parlement ou un gouvernement de prendre une telle décision !
C'est le moment ou jamais !