
Le comité de défense des détenus politiques dans le cadre de l’affaire de complot contre la sûreté de l’État a indiqué que les accusés remerciaient les médias et les journalistes pour leur engagement. Le comité de défense a, également, exprimé sa joie quant à la libération de Chaima Issa et Lazhar Akremi.
S’exprimant durant une conférence de presse tenue le 20 juillet 2023, la membre du comité, Haifa Chebbi, a indiqué que six détenus politiques se trouvaient encore en prison dans des conditions difficiles et ceci dans le cadre de la même affaire ayant abouti à la libération de Chaima Issa et Lazhar Akremi. Elle a affirmé que le dossier était vide de preuves. Elle s’est interrogée sur le refus de libération de Khayam Turki, Issam Chebbi, Jaouhar Ben Mbarek, Ghazi Chaouachi, Abdelhamid Jlassi et Ridha Belhaj.
« L’enquête a été ouverte après saisie du téléphone de Khayam Turki… Le dossier est vide… Durant cinq mois, il y a eu quelques auditions dont celles de Ahmed Nejib Chebbi, qui a été laissé en liberté et Mohamed Hamdi, lui aussi laissé en liberté… Il n’y a pas de nouvelles preuves… Le ministère de la Justice n’a toujours pas apporté des explications au sujet de l’affaire… Ce dossier vise à faire taire l’opposition. Il repose sur des motifs exclusivement politiques », a-t-elle déploré.
De son côté, l'avocat Faouzi Jaballah a appelé le ministère de la Justice à prouver l’existence de preuves de culpabilité des accusés. Il a, aussi, indiqué que le comité de défense avait pris connaissance de l’interdiction de voyager et de s'afficher dans les espaces publics le 14 juillet 2023. La décision a été prise par la chambre d’accusation sans en informer le comité de défense ou les personnes concernées. Il a considéré que cette interdiction avait été prise en dehors des délais et que la chambre d’accusation n’était plus habilitée à émettre ce genre de décision après la décision de libération. Il a affirmé que le comité de défense n’a pas été informé de la chose par les autorités judiciaires.
Faouzi Jaballah a rappelé que la loi obligeait les autorités judiciaires à informer le comité de défense de demandes liées à des procédures semblables. Il a pointé du doigt une atteinte aux droits des accusés et des dépassements et des comportements contraires à la loi. Il s’est interrogé sur la légalité de l’interdiction des espaces publics. Il a indiqué que l’article 86 du code des procédures pénales conférait au juge d’instruction et non à la chambre d’accusation la possiblité d'interdire à une personne de se montrer dans des lieux précis. L’avocat a, aussi, expliqué que la décision d’interdiction de se montrer dans des lieux précis devait être prise parallèlement à la libération provisoire. La loi oblige le juge d’instruction à identifier et définir les lieux dont l’accusé était interdit. Il a critiqué l’émission d’une telle décision d’une façon qu’il a qualifiée de clandestine.
S’exprimant par la suite, l’avocat Samir Dilou a estimé qu’on n’agissait plus dans ce cadre d'atteinte aux procédures, mais de décisions illégales. Il est revenu sur la décision d’interdiction du traitement médiatique des affaires de complot. Celle-ci ne doit pas, selon lui, être appliquée par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), mais par le juge d’instruction. Il a affirmé que la personne traitant médiatiquement l’une des affaires de complot n’encourait pas de sanction et que la Haica avait indiqué, par le biais d’une déclaration médiatique de la membre de son conseil, Soukeina Abdessamad, qu’elle ne comptait pas l’appliquer. L’avocat s’est interrogé sur la signification du terme « traitement ». Celle-ci ne concernait que les médias audiovisuels.
« Il s’agit d’une décision sans précédent. Avant la Révolution, le pouvoir en place n’a pas eu recours à ce genre de pratique… Il y a eu quelques interdictions après la Révolution… Mais, pour la première fois, on a agi en dehors des codes de droit… Aucun média n’a reçu de courrier de la part de la Haica au sujet de l’interdiction du traitement médiatique des affaires de complot… Il n’y a pas de textes juridiques permettant cette interdiction… Pourquoi cherche-t-on à faire taire tout le monde ? Pourquoi ? La réponse est simple. Le comité de défense avait affirmé depuis le début de l’enquête que l’affaire était vide… On nous a répondu à deux reprises. Une première fois pour affirmer que les diplomates avec qui nos clients avaient comploté étaient innocents et une deuxième fois pour affirmer que ni eux ni personne ne parlera de l’affaire », a-t-il dit.
Samir Dilou a indiqué que sa collègue et membre du comité de défense, Islem Hamza, avait été poursuivie en raison de ses déclarations au sujet du véhicule de transport des prisonniers. Or, le représentant légal de la direction générale des prisons avait, par ses déclarations, confirmé les propos de l’avocate. Il a indiqué que le comité de défense n’avait pas de conflit personnel avec certaines personnes, mais ne faisait que défendre les intérêts des détenus politiques. Il a cité l’exemple de l’amélioration des conditions de détention des prisonniers, qui a été saluée par le comité de défense.
Samir Dilou a affirmé que des personnes proches du pouvoir en place avaient annoncé l’interdiction du traitement médiatique des affaires de complot avant les autorités compétentes. Les avocats ont consulté les registres et les autorités compétentes, mais n'ont rien trouvé. Ces personnes ont annoncé la décision avant sa publication.
S.G

Pourquoi le ministère doit vous écouté ?
Vous représentez des gens en prison aller voir le juge responsable..
si il y a un papier ou un fichier qui par la loi vous pouvez le voir il vous le donnera
Avec un sourire
Quant à devenir riche comme nahdha, ce n'est pas un problème puisqu'ils seront des joueurs professionnels dans les plus grandes équipes d'Europe.
Et surtout ne pas travailler comme tout le monde. '?a non !
D'autant plus qu'ils n'ont aucune compétence en quoi que ce soit.
Non les traîtres sont en taule et une cour martiale les jugera pour haute trahison...
La Tunisie en fera des exemples pour dissuader les futurs traîtres prêts à vendre père et mère pour quelques milliers d'euros ou parfois pour une carte de séjour.....hhhh.
Apparemment ce comité est composé de sommités, payés à l'heure.
Tout compte fait, je crois plutôt qu'ils sont tous sur leur compte bancaire en ligne, vérifiant si les derniers virements ont été versés.
Kalek, comité de défense des détenus politiques dans le cadre de l'affaire de complot.
Qu'est-ce qu'on ne doit pas entendre comme gabegies ?

