
L’Association Lina Ben Mhenni, a publié, mardi 23 avril 2024, un communiqué où elle annonce « avec un profond choc et consternation » la nouvelle de l'incendie du bus de l'association à Djerba, dans la nuit du vendredi 19 avril.
Ce bus fixe, précise l’association, contenait des livres et du matériel culturel et était posé derrière la bibliothèque en tant qu’annexe. Il ne comportait aucun câble ou installation électrique.
« Nous condamnons cet acte odieux qui a visé les efforts de l'association Lina Ben Mhenni pour promouvoir la lecture et la culture à Djerba et ses environs. Cet acte ne peut être interprété que comme l’expression d’une culture de violence et d’impunité qui menace de nuire au travail associatif, civique et bénévole. Nous appelons les autorités locales et les services de sécurité à agir rapidement pour identifier les responsables de ce crime et les traduire en justice, et à assurer la protection des associations et institutions culturelles contre toute attaque future », a souligné l’organisation.
M.B.Z
Les obscurantistes reviennent à la charge pour imposer leur culture d'une époque révolue.
La commémoration des morts de Sakiet Sidi Youssef.
La commémoration de la mort du génocide français de Bizerte.
La commémoration de la mort de Chokri Belaïd.
La commémoration de la mort de Mohamed Brahmi.
La commémoration de la mort des Martyrs du 9 avril.
La commémoration de la mort du dictateur déchu Bourguiba.
La commémoration des morts de Benguerdane.
Les multiples commémorations de la mort des multiples attentats terroristes.
Etc., etc.
Par contre, il n'y a presque plus de fêtes nationales qui font la joie, la danse et les chants des Tunisiens. Même la fête de la Révolution du 14 janvier 2011, ils l'ont annulée et la fête de la République du 25 juillet, s'est transformée en la douloureuse date des deux putschs. Celui de Bourguiba contre le Bey en 1957 et celui du président Kaïs Saïed, contre la Constitution de 2014, par laquelle il a accédé au palais de Carthage.
Cette Lina Ben Mhenni, ne fût sûrement pas un bon exemple pour nos jeunes tunisiens. A sa mort par maladie, ils ont fait d'elle un symbole de je ne sais vraiment pas quoi. Qui nous dit qu'ils n'ont pas eux-mêmes incendié leur propre bus immobile à Jerba, pour en faire parler d'eux.
La Tunisie ne vit pratiquement que dans le deuil. D'une commémoration d'un malheur à une commémoration d'un mort, dans l'attente d'autres, pour davantage de commémorations larmoyantes.
C'est ce sabotage talmudique des déchus et de leur machinerie médiatique dont je parle toujours, qui ne nous ont même pas permis de faire la fête, ne fut-ce que pour une seule fois par an. On ne voit plus en Tunisie que les statues et les bustes des morts. Une ruse talmudique pour répandre la culture de la souffrance, de l'insatisfaction et de l'absence de sourire sur les visages des Tunisiens. Même le rire, le sourire et la joie qu'on avait vécus sur les plages nocturnes par la musique et les feux d'artifices gratuitement pour tout le monde et pour toutes les familles, partout dans les grandes villes de la Tunisie, sont devenus payants par ces soi-disant festivals derrière les murailles et les guichets, à n'accéder qu'avec un ticket pour des dizaines de dinars. N'importe quel hurluberlu "babbouche Boumassa", qui jouit de ces applaudissements dirigés à la télévision, se transforme en "One man show" d'un théâtre payant. Je pourrais encore écrire cent pages à ce sujet, mais la place n'est pas faite pour ça.
Allah yostir Tounes