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L’Assemblée nationale française inquiète de l’arrestation de Nabil Karoui
10/09/2019 | 19:32
2 min
L’Assemblée nationale française inquiète de l’arrestation de Nabil Karoui

 

Le président du groupe UDI et indépendant à l’assemblée française, Jean-Christophe Lagarde a interrogé, ce mardi 10 septembre 2019, le Premier ministre français, Edouard Philippe à propos de l’arrestation et l’incarcération du candidat à la présidentielle, Nabil Karoui, à quelques semaines des élections.

 

Jean-Christophe Lagarde a affirmé : « le 23 août dernier, le candidat à l'élection présidentielle, donné favori dans les sondages d’opinion, a été arrêté et incarcéré et se trouve aujourd'hui derrière les barreaux à tel point qu'hier, le débat présidentiel a eu lieu devant une chaise vide qui le représentait ». Il a ajouté que « la France n’a pas à s’immiscer dans les affaires judiciaires tunisiennes, mais dans quelle démocratie voit-on le candidat favori incarcéré à trois semaines sous le coup d’accusations d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent? Les Tunisiens et les Français sont inquiets quant au déroulement - pour le moins curieux, inquiétant et unique en son genre - du processus démocratique en Tunisie ».

 

Le président du groupe UDI a indiqué que, selon les sondages, le candidat pourrait passer au deuxième tour de la présidentielle tout en étant incarcéré, ne pouvant ainsi pas présenter son programme aux Tunisiens. Il a souligné que les Tunisiens seront empêchés de réaliser leur choix démocratiquement. « La France se doit d'exprimer son inquiétude et d'exiger que le candidat puisse présenter son programme, au moins entre les deux tours. Quand on incarcère quelqu’un, c’est pour l’empêcher de fuir.  Quand on est candidat à la présidentielle, ce n’est pas fuir mais c'est peut-être le régime qui est en train de connaitre une fuite en avant », conclut-il.

 

Le Premier ministre français, Edouard Philippe a tenu à rappeler les relations séculaires, amicales et d'espoir entre la France et la Tunisie, insistant qu’il n’est pas du rôle de la France et de son gouvernement de s'immiscer ou même de commenter le fonctionnement des institutions judiciaires en Tunisie. 

Il a assuré, par ailleurs, que la France suit de près et avec beaucoup d’attention ce qui se passe en Tunisie.  « Organiser des élections dans un pays qui revient à la démocratie n'est jamais simple et n'est jamais acquis, c'est toujours un défi. C'est un défi que la Tunisie doit aborder avec confiance et qu'elle aborde, je crois, avec l'envie de montrer qu'elle n'a pas varié dans le choix fondamental qu'elle a réalisé. L’objectif de la France, c'est de faire en sorte que ces échéances électorales se déroulent dans les meilleures conditions possibles», assure-t-il, soulignant : « je veux dire combien nous sommes attentifs et confiants dans la capacité de ce pays à s'inscrire dans la ligne qu'il a lui-même choisie et que nous soutenons politiquement, diplomatiquement, avec beaucoup d'engagement ».

 

S.H

 

10/09/2019 | 19:32
2 min
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Commentaires (55)

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Maxula
| 11-09-2019 18:47
J'ai bien pris note (cette fois-ci !) de votre commentaire, comme toujours "frappé au coin du bon sens".

"L'usage d'un pouvoir discrétionnaire [la censure] dans un débat d'idées est une arme utilisée seulement par les faibles ou ceux qui craignent l'étalage d'une vérité qui les dessert."
Surtout quand la censure ne sévit point contre des propos outrancier ou diffamatoires, privilégiant de férir contre un point de vue autre que celui des panurgistes !

Merci de continuer de réagir et de commenter comme bon vous semble, nonobstant la censure et les tentatives partisanes de blocage sous différents prétextes.
C'est en persévérant qu'on reste fidèle à soi-même et à l'idée qu'on se fait d'un débat en toute intelligence et entre gens de bonne compagnie !
Maxula.

tls
| 11-09-2019 17:15
Laissez nous travailler à notre manière, occupez vous dv affaires, nous redresseront la situation, après assainissement de l'atmosphère.

Ari
| 11-09-2019 17:10
En finalité c est le citoyen dans les urnes qui auras le dernier mot.

Ps: si il n'a rien à se reprocher ce Karoui,
pourquoi son frère est il toujours en fuite.
La est la question?

Ben
| 11-09-2019 16:51
Appelle a la libération de karaoui

adel
| 11-09-2019 14:26
Le colonialiste discute dans son assemblée "nationale" des affaires internes d'un pays de l'Afrique du Nord parce qu'on a demandé leur conseil et on les a nommé tuteurs de nos affaires internes, ou parce que nous ne sommes pas assez mûrs pour les gérer, ou parce qu'ils se sentent responsables de nos dérives, ou parce qu'ils pensent qu'ils n'ont pas de dérives "nationales" à traiter ou pour une autre rasion mystérieuse que je n'arrive pas à déceler.
Comment réagiraient ils si notre assemblée "nationale TN" commentait sur les affaires "nationales FR" ?

abouali
| 11-09-2019 14:15
Cher Maxula, j'approuve votre réponse à ce qui est à l'évidence une tentative de désinformation et de brouillage de la réalité, en somme d'intoxication destinée à tromper l'opinion. La position de la France sur la question a été précisée par le Premier Ministre lui-même et rappelée par le Ministre des Affaires étrangères : pas d'immixtion dans les affaires intérieures et pas de commentaire d'une décision souveraine de la Justice d'un pays dont on soutient le processus démocratique en cours ! L'intervention d'un député ami de T. Ben Ammar donc sympathisant et proche de N. Karoui, présentée comme étant la position de l'ANF, est donc une tentative de manipulation et une tromperie grossière qui n'a convaincu que certaines personnes naïves, mal informées ou simplement de mauvaise foi. J'ai dénoncé cette attitude à de multiples reprises, dont la dernière a été tout bêtement non-publiée comme je l'avais craint dans le dernier post que vous avez eu la gentillesse de commenter. L'usage d'un pouvoir discrétionnaire dans un débat d'idées est une arme utilisée seulement par les faibles ou ceux qui craignent l'étalage d'une vérité qui les dessert.
Bon vent (si toutefois vous prenez connaissance de cette note !)

Abdelkader
| 11-09-2019 13:37
Nous sommes bel et bien devant une ingérence de la France dans les affaires internes de notre pays .
Considérer qu'Edouard Philippe a rappelé le député à " l'ordre " , c'est méconnaître les relations qui unissent les deux hommes , particulièrement en ce moment à l'approche des municipales .
L'intervention de Jean Christophe Lagarde , a certainement été discutée préalablement et la réponse préparée d'avance par le premier ministre en est la parfaite illustration .
Il faut relever deux subtilités .
La première consiste à soulever le problème à l'assemblée nationale et par un député de l'opposition . Il aurait été plus voyant , si le député était de LREM ( le parti du président ) .
La deuxième est la réponse d'Edouard Philippe , qui à la différence de Jean Christophe Lagarde , " n'exige " pas , tempére le propos , mais rappelle , je le cite " Combien nous sommes attentifs " et rajoute " Que nous soutenons politiquement , diplomatiquement ... "
Le message de l'exécutif français est clair .
Notre réponse doit être à la hauteur !
Un bras d'honneur !

zilos
| 11-09-2019 13:36
quand un YANKEE résidant permanent au sein de la dôme de Bardo pour rectifier et corriger les textes et lois constitutionnels parle de la Tunisie,alors dans cette situation tout le monde fait l'autruche .qui a eu le courage de dire aux yakees d'arrêter de fouiner dans nos affaires ?
tout le monde est beau tout le monde est gentil .pourquoi ?
parce que le yankee regarde les ZARABES d'en haut et se voit d'une race supérieure à la votre , certes un millions et demi de votre race vivent en France ,tous travaillent mangent voire boivent comme les français ,ils ont même les mêmes droits ,le soin est garanti ,l'éducation aussi .alors que voulez vous de la France ?
c'est parce que le français aiment la Tunisie et les tunisiens et se sent proche d'eux ,normalement si le tunisien croit vraiment à cette merdocratie doit impérativement protester contre l'emprisonnement de ce candidat .
pour ces gens qui ne voit pas plus loin de leurs nez ,alors aller tous et garder vos frontière afin d'empêcher vos enfants d'aller aux paradis d'Allah qu'est LA FRANCE .
MERKINA TOUNES ,ELLE N'EST PLUS SE QU'ELLE ETAIT RICHE EN SAGESSE ET EN HOMMES PENSANTS .ADIEU MA CHERE TUNISIE .MEME LE FAKROUN A SON MOT A DIRE AU NOM DE CETTE ABOMINABLE MERDOCRATIE TOUT EN LAISSANT LES GENS DEBOUSSOLES NE DISTINGENT PAS LES AMIS DES ENNEMIS .dommage qu'avec la langue de Molière les bougnoules traitent mal le pays ou sont nés les droits de l'homme .
VIVE LA FRANCE .VIVE LE PAYS DES DROITS DE L'HOMME .VIVE LA FRANCE QUI OFFRE LE RMI ET L'INDEMNITE DE CHOMAGE AUX PAUVRES TUNISIENS N'AYANT JAMAIS PU VIVRE CHEZ EUX .
ehchmou ya ouled chehiber .

fethia
| 11-09-2019 11:39
Personne n'a le droit d'interférer dans les affaires de La Tunisie indépendante . Les français doivent s'occuper de leurs affaires et oublier à jamais de se comporter en tant colon vis-à-vis d'une Tunisie souveraine et sortie voilà très longtemps de sous le joug d'une France colonialiste. CE NE SONT PAS VOS OIGNONS.

Houcine
| 11-09-2019 11:13
Lagarde veut jouer les premiers rôles. '? travers lui, on soupçonne une ingérence française. S'immiscer dans les affaires d'autrui est une coutume des membres de l'Empire.
La réciproque n'est pas envisageable, comme le rappelle un internaute. Au nom du bénéfice qu'aurait la Tunisie à sauvegarder ses bonnes relations.
En somme, il faut accepter d'être évalué par la partie française et se garder d'en disputer le bien-fondé.
L' exemple même des modalités en cours dans les relations bilatérales.
Pour ma part, je trouve convenable de prendre en compte les questions de monsieur Lagarde quelles que soient ses motivations. De même, et ce serait normal, que la France et les Français doivent accepter d'être sous le regard évaluatif d'autrui.
C'est une règle qui ne doit pas souffrir d'exception.