
L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a réaffirmé son opposition au décret n°11 du 12 février 2022 relatif à dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et sa substitution par un conseil provisoire. L’AMT a considéré que cette mesure portait atteinte au principe de séparation des pouvoirs.
Dans un communiqué du 12 mars 2022, l’AMT a souligné l’illégitimité du Conseil provisoire de la magistrature mis en place par la chef de l’Etat, Kaïs Saïed. « Il s’agit d’un outil contrôlé par le pouvoir exécutif portant atteinte à l’indépendance de la justice et annulant les garanties et des mécanismes consacrant cela tels que fixés par la Constitution et les normes internationales », ajoute la même source.
L’AMT a annoncé qu’elle comptait saisir la justice administrative afin d’annuler les mesures ayant permis la mise en place du Conseil provisoire de la magistrature. L’association a affirmé son refus de coopérer avec le conseil illégitime. Elle a tenu ses membres responsables de la création de cette institution.
L’AMT a, également, appelé les magistrats tunisiens à préserver l’indépendance et l’impartialité de la justice tunisienne et à ne pas se soumettre aux instructions et autres formes de soumissions émises par le conseil provisoire, la présidence du gouvernement ou le ministère de la Justice.
L’association a attiré l’attention des Tunisiens, des composantes de la société civile nationale et internationale sur la situation actuelle de la justice tunisienne et l’impact négatif de la nomination du conseil provisoire sur l’équilibre entre les pouvoirs et les droits et libertés.
L’AMT a, aussi, qualifié le décret du 11 mars 2022 promulgué par la ministre de la Justice d'ingérence dans le fonctionnement de la justice tunisienne et les prérogatives des magistrats.
Enfin, l’association a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa lutte contre la soumission de la justice et la garantie de son indépendance par la tenue de protestations, de conférences et de réunions.
S.G
Si l'on y ajoute les avocats qui font traîner les affaires pour soutirer de l'argent aux pauvres gens, on a un tableau pas très glorieux.
Je sais que j'enfonce une porte ouverte en écrivant cela.
Mais, ça va mieux en le disant.
La corruption est si répandue dans toutes les strates de la société qu'il y faudrait ou une révolution des mentalités, ce qui n'est pas gagné, ou des décennies de lutte intransigeante pour y parvenir.
On peut toujours espérer.
Mais, le plus inquiétant, c'est le manque d'égard, de respect du justiciable.
Nos magistrats sont une classe d'aristocrates qui vous regardent de haut, prétentieux, suffisants... et pas soucieux de faire le job afin de rendre des sentences équitables.
Tout cela en fait quasiment un groupe qui organise un trouble à l'ordre public.
Parce que sans justice, c'est le plus fort, le plus friqué qui s'en sort.
Le spectacle des indignations des que l'on touche à un puissant, un politique, illustre assez qu'au fond, il n'y a pas de volonté de justice.
Nous sommes les "éternels" !!!!
Ps : Depuis que notre pot aux roses fut découvert par Kaissoune, nous sommes malheureux. Nous vivons comme des pauvres.
Nous ne pouvons plus voyager chaque mois.
Désormais, nous allons au restaurant que trois fois par semaine au lieu de tous les jours et le pire c'est que nous sommes obligés de payer l'addition.
Quant aux bons d'essences, nous n'en avons plus qu'un de dix litres par mois !!
Nous ne recevons plus de moutons ou de poulets à domicile de la part de nos gentils justiciables.
C'est la dèche et ce n'est pas normal !!
Quand le bhiri était le capitaine du bateau "Justice", c'était beaucoup mieux. On ne touchait absolument pas à nos émoluments.
On les virait directement dans des comptes d'épargnes.
On pulvérisait régulièrement le plafond du dépôt autorisé !!
Cela nous permettait d'obtenir des crédits à gogo.
C'est injuste.
Nous allons déposer plainte au TPI contre Kaissoune et ses méchants ministres.
Bientôt ils resteront 2 personnes !
Dommage cette association n'est plus représentative!
Eh oui, famma Rabbi.


