
L'Association Intersection pour les Droits et Libertés a publié, vendredi 28 février 2025, un communiqué dans lequel elle affirme que, suite au décès de sa mère, l'activiste et défenseur des droits de l’Homme Abderrazak Krimi – incarcéré en raison de son engagement civil et en grève de la faim depuis quatre semaines – s'est vu interdire d’assister aux funérailles et de rendre un dernier hommage à la défunte.
Intersection dénonce cette décision, rappelant la primauté des principes humanitaires dans de telles circonstances dramatiques. Elle condamne fermement le refus d’autoriser M. Krimi à dire un dernier adieu à sa mère, ainsi que d'autres formes de maltraitance qu’elle considère comme une violation flagrante de ses droits fondamentaux.
L’association rappelle qu’Abderrazak Krimi est l’une des nombreuses victimes de la répression systématique contre le travail civil en Tunisie. Elle renouvelle son appel à sa libération et à la fin de l’injustice dont il est victime, ainsi qu’à la libération des autres détenus emprisonnés pour leur engagement en faveur des droits humains.
Abderrazak Krimi, directeur de projet au sein du Conseil tunisien pour les réfugiés, a été arrêté en mai dernier aux côtés du directeur de l’ONG Mustapha Djemai. Il est poursuivi pour avoir prétendument offert un refuge illégal à des migrants subsahariens.
M.B.Z