
Après un long silence, Naoufel Saïed, le frère du président de la République a choisi de rompre le silence en s’exprimant, lundi 23 décembre 2024, sur son compte officiel Facebook, en langue anglaise. Ce choix de communication semble indiquer une volonté de s’adresser avant tout à un public international, élargissant ainsi le champ du débat autour de la trajectoire politique actuelle de la Tunisie. Celui qui fut le directeur de campagne du président-candidat lors de l’élection d’octobre 2024 y expose une défense ardente des mérites d’un régime sous Kaïs Saïed, mettant en avant les transformations institutionnelles et sociales initiées depuis la prise de pouvoir du 25 juillet 2021.
Sous le titre : « Pourquoi l’offre politique du président Kaïs Saïed est salutaire pour la Tunisie », nous reproduisons l’intégralité du texte traduit :
« En Tunisie, la configuration partisane postrévolutionnaire qui a prévalu après 2011 est « anachronique », « perchée dans les nuages », pour reprendre la description par Antonio Gramsci de la « crise organique ».
Aucun des partis en présence n’est outillé pour répondre aux tâches historiques du moment. Les intérêts des élites liées à l’ancien régime ne sont plus suffisamment cohérents pour former un parti durable. Quant aux autres formations, elles se réduisent à des écuries présidentielles éphémères ou à des mobilisations fragmentaires. La « gauche », incapable de représenter les mobilisations sociales, a pratiquement disparu de la scène politique.
Une grande partie de l’impasse actuelle découle du fameux « consensus » ou tawafoukat entre les anciennes élites (représentées de 2012 à 2019 par le parti Nidaa Tounes avant son éclatement) et les nouveaux prétendants islamistes d’Ennahdha. Considéré comme un préalable à une « transition réussie », ce pacte d’entente n’a jamais dépassé les intérêts étroits des partis impliqués pour établir un nouvel ordre. S’il a momentanément permis de « pacifier » le pays en 2013, après les assassinats de deux figures de gauche (Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi), ce « consensus » entre élites a neutralisé toute volonté de changement et a, par conséquent, créé des « espaces d’absurdité » entre ces élites et le peuple, qui les a massivement rejetées.
La réduction de la transition à une simple compétition électorale formelle, avec l’évacuation de toute dimension politique, ainsi que le mépris des enjeux démocratiques et citoyens à la base du soulèvement de 2010, ont transformé les élections en une conquête de positions de pouvoir et de rente. Cela a exacerbé les appétits et les rivalités sans baliser le champ politique ni jeter les bases de la reconstruction de l’État. La conséquence en a été la reconstitution de facto, à la base, des structures de pouvoir de l’ancien système, mais sans un centre régulateur pour dicter l’équilibre, laissant libre cours à des rivalités exacerbées qui multiplient les fragmentations.
Si la démocratie est un objectif désirable, ce n’est pas tant pour les formes institutionnelles qu’elle adopte (qui ne sont que des moyens) que pour les résultats qu’elle produit. Dans ce cas précis : réduire le fossé historique entre l’État et la société, transformer le modèle économique qui prive la majorité des Tunisiens de leur citoyenneté sociale… Faute de répondre à ces attentes, le discours démocratique est resté une rhétorique de légitimation d’une élite incapable de relever les défis sociaux. Il n’est jamais devenu un nouveau récit national. Par conséquent, il a ouvert la voie à une offre collective de rédemption par l’action d’un leader charismatique : Kaïs Saïed, qui a su conquérir ces espaces d’absurdité politique en contournant la machinerie institutionnelle créée par la Constitution de 2014. Jusqu’à présent, l’offre politique du président Kaïs Saïed a reçu le soutien de larges pans de la société et leur apparaît comme cohérente.
En effet, M. Kaïs Saïed est aujourd’hui le seul acteur politique majeur qui semble marquer des points dans plusieurs « espaces de sens », car il est le seul à avoir su porter un discours avec un contenu significatif, audible et crédible pour une grande partie de la société tunisienne.
Depuis le 25 juillet 2021, l’une des tâches les plus importantes que M. Kaïs Saïed s’est fixées est précisément de transformer l’État et ses structures économiques sous-jacentes, afin de produire un nouveau contrat social entre l’État et la société, dans l’espoir de fournir au peuple les outils nécessaires pour exprimer véritablement sa volonté, conformément aux promesses électorales de la campagne présidentielle de 2019.
Conscient qu’un nouveau « consensus » avec l’ancienne élite, responsable des blocages ayant conduit au 25 juillet 2021, ne ferait que neutraliser toute volonté de transformation, il a écarté cette option dès le départ, préférant mettre en place une nouvelle Constitution avec de nouvelles institutions. Il a ainsi honoré ses promesses électorales, notamment en s’abstenant délibérément de présenter un programme électoral conventionnel, contrairement à la tradition des candidats qui, par le passé, proposaient des programmes qu’ils reniaient une fois élus. Sa campagne explicative visait à sensibiliser les électeurs à l’importance de disposer d’outils juridiques adéquats pour exprimer leurs opinions et mettre en œuvre des programmes adaptés à leur réalité et à leurs besoins.
Après l’échec des soulèvements populaires réprimés et l’échec de l’islam politique dans la gestion de plusieurs pays (notamment au Maroc, en Égypte, en Tunisie et en Libye), ces mêmes populations aspirent désormais davantage au développement économique et à la prospérité.
De ce point de vue, l’approche de Kaïs Saïed a permis, pour la première fois dans l’histoire récente du pays, de renouer des liens de confiance entre l’État et le peuple. Cette confiance retrouvée est à l’origine de la remarquable résilience dont la société tunisienne a fait preuve pour affronter, aux côtés du président Kaïs Saïed, les débâcles flagrantes de l’ancienne élite dirigeante pendant une décennie entière.
En ce sens, le président Kaïs Saïed reste une garantie indiscutable de stabilité pour le pays.
En revanche, que peut-on attendre des membres de l’élite politique qui ont obstinément dilapidé leur capital de confiance auprès du peuple et qui n’ont jamais remis en question leur bilan catastrophique, que ce soit en tant que fidèles lieutenants de Ben Ali ou lorsqu’ils ont dirigé le pays durant une décennie marquée par les mensonges et les contre-performances sociales et économiques ? Est-il encore possible de gouverner la Tunisie en ignorant la confiance durement acquise par le président Kaïs Saïed ? Est-il encore possible de gouverner la Tunisie à travers un État prédateur, comme ce fut le cas sous Ben Ali ou sous le tristement célèbre Tawafoukat ?
Indubitablement, non. Persévérer dans cette direction risque de plonger la Tunisie dans une zone de turbulences et d’instabilité qui pourrait affecter toute la région.
Kaïs Saïed a tracé une nouvelle voie difficile à ignorer, quelles que soient les critiques qu’on peut lui adresser. Il a conquis un espace de sens politique intelligible et crédible pour une large partie de la société tunisienne, alors que les autres membres de l’élite politique qui s’opposent à lui continuent d’occuper des espaces d’absurdité politique, qu’ils ont eux-mêmes patiemment construits pendant plus d’une décennie, au prix de mensonges, de contre-performances et de prédations. Leur aversion envers Kaïs Saïed ne peut constituer un programme politique et ne leur permettra certainement pas de créer un nouvel espace de sens politique capable de rallier une masse critique de citoyens en leur faveur ».
Vous pouvez également consulter le texte original ici :
“WHY PRESIDENT KAIS SAIED'S POLITICAL OFFER IS SALUTARY FOR TUNISIA
In Tunisia, the post-revolutionary party configuration that prevailed after 2011 is "anachronistic", “perched in the clouds”, to use Antonio Gramsci's description of the "organic crisis".
None of the parties involved is equipped to respond to the historical tasks of the moment. For their part, the interests of the elites linked to the old regime are no longer coherent enough to form a lasting party. The others are either ephemeral presidential stables or fragmentary mobilizations. The "left", incapable of representing social mobilizations, has all but disappeared from the scene.
Much of the standoff can be attributed to the famous "consensus" or "tawafoukat" between the old elites (represented between 2012 and 2019 by the Nidaa Tounes party before its break-up), and the new Islamist pretenders to power of Ennahdha. Considered as a prerequisite for a "successful" transition, this pact of understanding has never transcended the narrow interests of the parties involved to establish a new order. Although it helped momentarily "pacify" the country in 2013, when it was shaken by the assassination of two left-wing figures (Chokri Belaid and Mohamed Brahmi), this "consensus" between elites has neutralized any desire for change and, as a result, has created "spaces of nonsense" between these elites and the people, who have rejected them outright.
The reduction of the transition to a mere formal electoral competition, with the evacuation of any political dimension, and the deliberate neglect of the democratic and citizenship issues at the root of the 2010 uprising, reduced the elections to a conquest of positions of power and rent, and sharpened appetites and competition without having marked out the political field or laid the groundwork for rebuilding the state. The consequence is the de facto reconstitution, at grassroots level, of the power structures of the old system, but without the centre that dictated the balance, thus giving free rein to competition whose unlimited sharpening multiplies fragmentation.
If democracy is a desirable object, it is less for the institutional forms it takes (which are merely means) than for the results it produces. In this case: reducing the historic divide between state and society, transforming the economic model that deprives the majority of Tunisians of their social citizenship... Failing to meet these expectations, the democratic narrative has remained the legitimizing discourse of an elite incapable of meeting social challenges. It has not become a new national narrative. As a result, it paved the way for a collective offer of redemption through the action of a charismatic leader: Kais Saied who was able to conquer these spaces of political nonsense by stepping over the institutional machinery created by the 2014 constitution. So far, President Kais Saied's political offer has met with the support of large sections of society and makes sense to them.
Indeed, Mr. Kais Saied is currently the only major political player who seems to be winning points in a number of "spaces of meaning", as he is the only one who has been able to convey a discourse with significant content, making his voice audible and credible to large sections of Tunisian society.
One of the most important tasks that Mr. Kais Saied has set to himself since July 25, 2021 is precisely to transform the State and its underlying economic structures, with the aim of producing a new social contract between State and society in the hope of providing the people with the tools to truly express their will, in line with the electoral promises he made during the 2019 presidential campaign.
Aware that the establishment of a new "consensus" with the old elite that was at the root of the blockages that led to July 25, 2021 can only result in a further neutralization of any desire to transform the established political order, he ruled out this possibility from the outset, preferring instead the establishment of a new constitution with new institutions and, therefore, striking, through them new bonds with the people. He thus lived up to his electoral promises when he deliberately refrained from delivering, during his campaign, an electoral program that candidates have, in the past, got into the habit of preparing before the campaign, only to flout it as soon as elected. This explanatory campaign consisted in making voters aware that what they need, first and foremost, is to be provided with the appropriate legal tools to enable them to express their views and put in place the appropriate programs in line with their reality and needs. They no longer need the electoral chatter that candidates have always been accustomed to sharpening up before cynically embarking on their money-rich campaigns.
After the failure of popular uprisings that were put down and the failure of political Islam in the management of certain countries (notably Morocco Egypt, Tunisia and Libya), these same populations dream of economic development and prosperity more than anything else.
From this point of view, Kais Saied's approach has made it possible, for the first time in the country's recent history, to forge bonds of trust between the State and the people, a new-found trust, a renewed trust that the former ruling elite did its utmost to flout without any scruples for years on end. This new-found confidence has been at the root of the remarkable resilience shown by Tunisian society as it has faced up, with President Kais Saied and thanks to him, to the shameless debacles of the former ruling elite for a whole decade.
From this point of view, President Kais Saied was, and remains, an unquestionable guarantee of the country's stability.
On the other hand, what can the people expect from members of the political elite who have stubbornly squandered their capital of trust with the people and who have never shown any questioning or criticism of their catastrophic record, either when they were Ben Ali's loyal lieutenants or when they held the reins of power in their hands for a whole decade marked by lies and counter-performances at both social and economic levels? Is it still possible to govern in Tunisia by ignoring the trust so dearly won by President Kais Saied? Is it still possible to govern Tunisia by means of a predatory state as was once the case under Ben Ali or under the ill-famed ‘Tawafoukat’?
Undoubtedly not. Persevering in this direction risks sending Tunisia into a zone of turbulence and instability that could affect the entire region.
Kais Saied has charted a new course that is difficult to ignore, whatever the criticisms that may be levelled at him by some and others. Kais Saied has conquered an area of political meaning that is intelligible and trustful to large sections of Tunisian society, whereas other members of the political elite now opposing him continue to occupy areas of political nonsense that they themselves have painstakingly built up over a whole decade, and more for some of them, at the cost of lies, untruths, counter-performances and predation. Their aversion to Kais Saied cannot constitute a political program and will certainly not enable them to create a new space of political sense capable of uniting around them a mass of citizens capable of tipping the balance in their favour.”


C'est tres simple quand vous êtes au pouvoir, vous pouvez dire toutes les conneries, bien sûr vous êtes protégé les autres non : voir Art.52
En plus au palais vous avez l'assurance et la protection de la police, de l'armée et des juges. Vous muselez les journalistes, les politiciens, les riches...avec une propagande que vous allez nettoyer le pays , des traitres , des voleurs, des anti patriotes...Vous êtes au dessus du lot . Ajouter quelques supporters du 25 juillet ( Jrad et Chelbi), avec toujours cette une sauce de populisme . J'oubliais la Nemsia qui dépouille les riches ( les traîtres , les voleurs l'argent du peuple) pour combler le du budget de l'Etat. Vous voyez ces intouchables n'ont aucun programme économique, juste des slogans et de la haine, qui plait au peuple rancunier et ignorant.
Tout d'abord il serait opportun que les hautes sphères du pouvoir actuel (les nouvelles élites ?)se rendent enfin compte qu'elles sont les otages du système benaliste
J'ai pourtant cru comprendre que ce régime s'affiche anti benaliste
Cherchez l'erreur
J'ai aussi cru comprendre que ce régime luttait contre la corruption et pour la réforme radicale des institutions publiques
Or dans les faits malgré la fraîcheur pré hivernale on voit éclore de ci de là des mafias semi étatiques made in 25 juillet installant une nouvelle structure de népotisme et de corruption institutionnels
Cherchez l'erreur
J'ai cru comprendre aussi (Mais ma compréhension est limitée) que l'écrasante majorité des centaines de détenus au motif de l'article 54 36 et autres considérations poétiques, l'ont été pour avoir exprimé des opinions d'une banalité confondante dans tout état de Droit qui se respecte
Alors si Mrs SAED Freres ne se rendent pas compté qu'ils sont de facto otages, de par leur propre initiative, du système benaliste désormais omniprésent, il y a un problème de casting
A-t-il un lien avec le groupe King Long?
Est-il impliqué dans le domaine de l'huile d'olives?
La Tunisie ne peut pas être gouvernée par une petite minorité politiquement inexpérimentée : à l'heure actuelle, une large majorité des forces politiques est plus que nécessaire.
Alors : s'il vous plaît, fermons d'abord les prisons.
Il a tout simplement faim !
Sa situation sociale s'est dégradée d'une manière vertigineuse.
Le tunisien ne s'intéresse pas à la transition politique ou à l'offre politique ou au système de gouvernance.
Il a besoin d'abord de revenus qui lui permettent de faire face à la cherté galopante de la vie quotidienne.
Il y a le marionnettiste!
C'est pourquoi ce marionnettiste est sorti de son silence...
La majorité des réactions sont négatives. Ce qui montre un certain degré de courage chez les tunisiens. Je doute de l'hypothèse de BN: 'public international, élargissant ainsi le champ du débat autour de la trajectoire politique actuelle de la Tunisie'.
Le public international ne s'intéresse pas a la Tunisie, chacun a ses soucis et le public international est préoccupé par les grands problèmes du monde: confrontation Chine-USA, guerre Russie-Ukraine, Génocide a Gaza, changements en Syrie, déclin de l'Europe, intelligence artificielle.. Ce qui se passe en Tunisie figure parmi les derniers soucis du monde.
La Tunisie va relativement bien, son futur est prospère même avec toutes les machinations et sabotages temporaires des frères Saied. C'est un pays gâtée par la nature.
Les frères Saied font partie de l'élite, le sommet de l'élite, essayer de se présenter comme des héritiers de Gramsci qui défendait le prolétariat est contradictoire.
Naoufel fait le bon diagnostic sur les raisons des échecs de la Troika, et la coalition Ennahdha-Nidaa mais il défend un programme politique, social et économique qui n'existe pas.
Naoufel et son frère sont le noyau d'une nouvelle élite qui essaye de remplacer l'ancienne tout en préservant le système, sa bureaucratie, et son appareil sécuritaire. L'appareil de gouvernance n'est pas une mule bête et et têtue mais c'est un organe intelligent qui sait comment se retourner contre son cavalier au moment opportun.
Leur programme économique est de la poudre aux yeux, ce n'est pas sérieux, et n'est que distraction.
La nouvelle constitution n'est pas celle d'une nation pais d'une province d'une 'umma', une umma virtuelle, et, donc la constitution nie l'existence de la nation qu'elle est supposée organiser.
La Tunisie a travers plus de 3000 milles ans d'invasions est une société à faible confiance (low trust society). On ne peut pas changer cette pré-disposition sociale et psychologique bien ancrée dans l'inconscient, et on doit créer un système qui prend en considération cette vérité. On trouve que la Pologne a une histoire similaire et les mêmes caractéristiques, la Pologne est en train de devenir une puissance européenne.
Les facteurs qui ont conduit a l'échec de Ben Salah vont entraver les efforts des frères Saied: le peuple est attaché a sa terre.
A cela s'ajoutent d'autres thèmes qui rendent la Tunisie incontrôlable, comme l'immigration politiquement voulue de notre jeune population, l'échec scolaire de l'Etat ou les systèmes de santé et de retraite dégradés par la politique, et qui montrent que les effets sur la vie privée, qui ne sont pas toujours visibles au premier coup d'?il, sont d'autant plus dévastateurs qu'il faut subir des interventions étatiques contraignantes et gratifiantes.
Une société socialement responsable, pacifique et prospère serait l'alternative au modèle socialiste-collectiviste du présent tunisien. Cette alternative est le modèle de la coopération volontaire des hommes, qui se passe de l'encadrement et de la tutelle de l'Etat et qui n'a certainement jamais été et ne sera jamais parfait, mais qui montre, notamment en cette période de « fête révolutionnaire » tunisienne, que la morale et le comportement socialement souhaitable ne peuvent jamais être générés par la contrainte, mais uniquement par le discernement et le volontariat.
Le peuple est un enfant qu'il faut corriger pour qu'il se comporte correctement.
Les évaluations du pouvoir sont faites dans la panique, car l'empereur les laisse mijoter dans leur jus et leur sourit.
Au fur et à mesure que l'échéance approche, l'Empereur les laisse dans l'ignorance de la valeur de leurs privilèges, qu'ils ont mis des décennies à construire.
Rabbi Yoster!
Introduction: les lois électorales d'après 2011 sont à l'origine de tous les malheurs de la Tunisie d'après la soi-disant révolution de jasmin. La faute n'est pas seulement à la malhonnêteté de certains de nos politiciens, mais en particulier à la loi électorale du temps de notre ex-troïka et à celle rédigée en solo par Mr. Kais Saied. C'est le cadre constitutionnel qui était / est de mauvaise qualité qui a permis à certains politiciens malhonnêtes d'en profiter.
Je m'explique:
A) Si j'étais à la place de Mr. Kais Saied, je n'aurais pas opté pour un régime Présidentiel, j'aurais gardé un régime parlementaire tout en améliorant notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 (d'avant le putsch). En effet, il ne manquait à notre loi électorale d'avant le 25 juillet 2021 que quelques retouches, que je résume comme suit:
-a1) redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
' a1.1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les partis-politiques qui achètent les voix des électeurs
' a1.2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre (non au tourisme parlementaire). Exemple: certains députés de Nidaa Tounes que l'on a votés à l'élection législative de 2014 et 2019 sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue'?'
' a1.3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux partis-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- a2) les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainage.
- a3) Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages à l'élection présidentielle puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- a4) Les parrainages à l'élection présidentielle sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux partis-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
-a5) Le vote des Tunisiens résidents à l'étranger, à l'exemple de l'élection législative de 2019:
' a5.1 ) sur un million de Tunisiens résidents en France seulement 50000 ont voté et bien sûr les partis politiques Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 95% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 10 sièges étaient réservés pour la France
' a5.2) En Italie seulement 5800 votants et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 97% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes. --> en tout 3 sièges étaient réservés pour l'Italie --
' a5.3) Dans les pays arabes le nombre des votants étaient de 6800, et bien sûr Ennahdha et Etttyar avaient des candidats alors que 98% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.4) Au continent d'Amérique du nord le nombre des votants étaient de 4000 et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 99% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
' a5.5) En Allemagne le nombre des votants étaient de 4000 sur 100000 Tunisiens et bien sûr Ennahdha et Atttyar avaient des candidats alors que 96% de la totalité de nos partis politiques n'étaient pas présentes.
Fazit des points a5.1 à a5.5:
-->
- Ennahdha a gagné autour de 17 sièges et Ettayar autour de 12 sièges grâce aux Tunisiens résidents à l'étranger avec un taux de participation inférieur en moyenne à 5% . Pourquoi? Réponse: parce que les partis politiques Ennahdha et Ettayar étaient les seuls à avoir les moyens et les privilèges (sans entrer dans les détails) afin d'avoir des candidats partout sur notre planète terre là où l'on trouve des Tunisiens.
- La même analyse est aussi valide pour l'élection législative de 2014. --> En 2014 le député représentant des Tunisiens résidents en Allemagne a gagné son siège avec 207 voix:)), alors que le nombre de Tunisiens résidents en Allemagne est de 100000.
- Nos élections législatives de 2019 et 2014 n'étaient pas fairs (justes) envers les Tunisiens, envers la Tunisie mais aussi envers 97% des partis politiques qui avaient très peu de financement et pas de privilèges comme ceux d'Ennahdha et Ettayar (sans entrer dans les détails) afin de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales en Tunisie et à l'étranger. Puis le taux de participation des Tunisiens résidents à l'étranger était trop faible et non représentatif.
-->
Je propose d'avoir au maximum 3 ou 4 représentants pour tous les Tunisiens résidents à l'étranger'?'
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
- Malheureusement, Mr. Kais Saied n'est pas conscient de l'impossibilité de collecter 10000 parrainages lorsqu'on n'est pas Président de la République dans une Tunisie où les Tunisiens par leur culture refusent de signer quoi que ce soit, s'ils ne sont pas dans l'obligation de le faire: ceci par mesure de prudence... --> En effet, nos députés, et les soi-disant présidents élus de collectivités locales, et les soi-disant représentants du Conseil national des régions et des districts et les Tunisiens en général se mettent à l'abri de tout risque de faute judiciaire en refusant majoritairement de signer les parrainages, avec quelques exceptions.
--> les Tunisiens par leur culture et éducation refusent de signer à la légère à quelqu'un qui frappe à leur porte pour quoi que ce soit.
--> Les 10000 parrainages sont une mission impossible qu'aucun candidat n'a pu passer sain et sauf à l'exception de Mr. Kais Said par sa position du Président de la République.
-->
-- l'actuelle loi électorale aurait dû partir du contexte et de la mentalité du Tunisien. Franchement, moi-même je refuse de signer un formulaire de parrainage. En effet, je suis extrêmement avare avec ma signature (c'est mon éducation).
- Certes Mr. Kais Saied a pu facilement collecter le double des parrainages exigés, il aurait pu avoir des millions de parrainages par sa position de Président de la République. En effet, qui oserait ne pas signer un parrainage à l'homme le plus puissant de la Tunisie qui dispose encore d'un pourvoir absolu?
- Liberté pour Madame Sonya Dahmani, en effet elle n'a fait de mal à personne et elle n'a insulté personne. Elle a cru par naïveté en la liberté d'expression et elle est victime d'une faute de justice...
- Liberté pour Mr. Zammel. En effet il est victime d'une loi électorale qu'il faudrait optimiser --> En absence de Cour Suprême en Tunisie, on déforme injustement la loi électorale (amendement) à quelques jours du vote de l'élection présidentielle --> après quoi un emprisonnement de 35 ans de Mr. Zammel pour un pourcentage de quelques poussières des parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Il y a une contradiction qui fait trop de mal à mon intelligence: je vois un mauvais fonctionnement de notre justice.
--> Qu'est ce qui est plus grave: la déformation de la loi à quelques jours du vote ou quelques poussières de parrainages apparemment non justifiés sur 10000 --> Certes, la déformation de la loi à quelques jours du vote est extrêmement impardonnable...
--> Je donne un exemple d'un pays qui respecte ses lois: il y avait en Allemagne un projet afin de classifier le parti politique allemand AFD en tant que parti-politique antidémocratique. --> ce projet a été reporté à cause de l'élection législative anticipée dans 4 mois. En effet, l'institution fédérale pour la protection de la Constitution (Bundesverfassungsschutz) ne permet pas de pareilles modifications à 4 mois de l'élection législative. Alors qu'en Tunisie, on viole notre loi électorale à quelques jours de l'élection présidentielle...
- Liberté pour Madame Siwar Bargaoui, membre de la campagne présidentielle de Ayachi Zammel qui a été condamnée à 12 ans de prison --> du n'importe quoi et de la folie.
- etc., etc., etc.
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Ce monsieur, A. Delon autoproclamé, sort d'un moment à l'autre pour commenter et analyser d'une voix grave et basse une histoire d'un échec. Un échec auquel lui et son frère ont activement contribué. Dans la continuité, rien n'a vraiment changé, si ce n'est cette haine semée entre les tunisiens.
Sans proposer de vraies solutions valables, du moins les tunisiens n'ont pas encore vu de résultats concrets et significatifs de ces soit-disants solutions (3 années de pouvoir absolu ce n'est pas rien), on innove en tenant un discours de haine et de vindicte populaire que notre Diva maîtrise à fond et attise les flammes dans chacune de ses sorties chaotiques digne d'un vrai peuplum ou encore d'une satire comique à la "Dictateur", celui de C. Chaplin ou S. Baron Cohen, à vous de choisir, sachant que ce dernier est juif, bonjour les con*spirations!
Où sont les réformes ?
Et ne me dites surtout pas, on détient une nouvelle et meilleure constitution ou loi électorale ! Les meilleurs au monde ! ça se voit !
Où sont les réformes ?
Qu'en est-il de l'enseignement et de l'éducation nationale ? Où est l'encadrement de la jeunesse.. Perdue ! Oui.. c'est facile de commenter et de dénigrer, vos enfants.. mais que faites-vous , que fait l'état ? Qu'est-ce que vous avez fait, vous, responsables et non coupables ?
Monsieur le président et ses conseillers, vous avez beau vous cacher derrière les autres, vous êtes aussi responsables qu'eux de ces résultats insignifiants ! Ce sont également les vôtres.
Vous avez beau maquiller des élections, raconter les mêmes nouvelles : arrestations de criminels, trafiquants de drogues, une balance commerciale excédentaire, barrages vides, des gouverneurs faisant des sorties médiatisées, on a toujours les mêmes news propagandistes émises par des canaux officiels tels Tunis Afrique presse et autres agences notamment des communiqués fb.. actuellement en vogue, cité et récité là où l'occasion se présente, ou pas, ces ministères et administrations publiques lançant des applications mobiles et planifiant une numérisation et digitalisation totales de leurs services... On attend !
Ce n'est que de la poudre aux yeux. Du romantisme pour les adorateurs de la Diva ! Est-ce vraiment, ce que le Tunisien attend ? Ce dernier, rien su ni vu, tout se passe à son insu. Et on ose faire usage du mot : PEUPLE !
Un peuple imaginaire peut-être oui ! Et un soutien populaire hypothétique vous offrant un pouvoir despotique et absolu. Là on comprend mieux !
En vérité, une seule chose vous tient, les tunisiens étant de tout temps patients et majoritairement pacifiques, au pouvoir. C'est l'Europe. Oui l'Europe. L'occident que vous "protégez" des immigrants au détriment de vos propres citoyens. Car la question d'immigration est devenue LA question centrale de leurs élections. Enjeu majeur pour Meloni par exemple, pour ne citer que cette blonde héritière du Duce !
Où sont les réformes ? Celles que les tunisiens attendent ?
La loi sur les chèques antidatés !?!? Oui c'est ça !
Merci qui ? Merci hAdhAka !
Ya7ya hAdhAka !
Justement, non. Les Institutions sont le but de la démocratie, car elles sont pérennes, contrairement aux hommes. Alors seulement les résultats viennent.
On le voit très bien en France actuellement. Si la démocratie avait été respectée, aujourd'hui le pouvoir serait dans les mains de ceux qui ont obtenu le plus grand nombre de voix aux élections.
Faute de respecter cela, le pays est dans une impasse dont on ne sait ni quand, ni comment, ni dans quel état il sortira.
En attendant, il est bloqué, car la plus grande vertu de la démocratie est de libérer les énergies.
Energies de transformation sociale, liberté d'entreprendre.
Le problème de Saied et de ses prédécesseurs est qu"il n'ont pas appliqué les bases mêmes de la démocratie: séparation des pouvoirs, sacralisation d'une constitution bien faite, création des instances connexes telles que la Cour Constitutionnelle, et alternance du pouvoir au gré des élections.
Il ne reste alors que l'homme providentiel, qui de toutes facons tombera, c'est normal, naturel, c'est pourquoi la démocratie impose l'alternance...
Lu. On en retient surtout cette phrase '... Persévérer dans cette direction risque de plonger la Tunisie dans une zone de turbulences et d'instabilité ...'
Les Tunisiens restent encore silencieux.
Les Tunisiens sont un peuple qui ne se réveille que par les grandes actions.
Ils ne s'intéressent pas aux bagatelles et aux reportages sur @BN.
Il y a quelque chose de Benou Hilal chez eux : ils restent silencieux très longtemps, peut-être qu'ils dorment, peut-être qu'ils font juste semblant... Et puis : Baaaah !
De nombreux responsables politiques et responsables des médias ne semblent pas capables d'imaginer ce qui se passera lorsque les Tunisiens se réveilleront complètement de leur profond sommeil.
Ils n'ont même pas réalisé que le grand réveil en général est déjà en train de se produire.
... espérons-le...
les phrases les plus droles si derriere il n y a pas des vie detruite par la faillite de l etat a payer ses fournissseurs ou a tuer a petit feu les agriculteurs
" il a ouvert la voie à une offre collective de rédemption par l'action d'un leader charismatique : Kaïs Saïed "
ah ah ah le charisme d une huitre , on ne devient pas Nasser en creeant les kolkhoz mais en se batant contre sion
" Kaïs Saïed a reçu le soutien de larges pans de la société"
c est sur vu le boycott de l election presidentiel , c est sur c est un plebiscite a la De gaulle
" le seul acteur politique majeur qui semble marquer des points dans plusieurs « espaces de sens », car il est le seul à avoir su porter un discours avec un contenu significatif, audible et crédible pour une grande partie de la société tunisienne. "
les autres sont soit en prison soit pour les militaires abondonn2 de se presenter a cette blague democratique
ce paragraphe est pas mal :
" Sa campagne explicative visait à sensibiliser les électeurs à l'importance de disposer d'outils juridiques adéquats pour exprimer leurs opinions et mettre en '?uvre des programmes adaptés à leur réalité et à leurs besoins.
Après l'échec des soulèvements populaires réprimés et l'échec de l'islam politique dans la gestion de plusieurs pays (notamment au Maroc, en '?gypte, en Tunisie et en Libye), ces mêmes populations aspirent désormais davantage au développement économique et à la prospérité. "
le kolkhoz qui fait fifty fifty avec l etat et la taxation de 40 a 60% avec la TVA repond assez bien besoin de prosperit2 economique du Tunisien . Tu bosses tu bosses pas l etat te laissera le minimum
"l'approche de Kaïs Saïed a permis, pour la première fois dans l'histoire récente du pays, de renouer des liens de confiance entre l'?tat et le peuple. "
Le peuple a tellement confiant qu il ne se deplace plus pour voter , bientot il sera devant le palais presidentiel ou absent pour te defendre quand les daechouche reviendront de syrie
encore de plus belle blague :
" Est-il encore possible de gouverner la Tunisie à travers un '?tat prédateur, comme ce fut le cas sous Ben Ali ou sous le tristement célèbre Tawafoukat ? ...
Il a conquis un espace de sens politique intelligible et crédible pour une large partie de la société tunisienne ... "
Tiens il vient de comprendre ce que signifie la convergence des luttes
" Leur aversion envers Kaïs Saïed ne peut constituer un programme politique et ne leur permettra certainement pas de créer un nouvel espace de sens politique capable de rallier une masse critique de citoyens en leur faveur ». "
eh oui les agriculteurs pas content , les journaleux pas content , les chef d entrprises pas content , les boulangers pas content meme les fonctionnaires et les retrait2 que l etat spolie a la source pas content
qui est content avec KS a part les analphabetes de 2-3 regions qui ne veule pas travailler et qui leur seule plaisir et de croire que les riches souffrent sous KS