
Notre cher Kaïs Saïed nous le rappelle au détour de chaque sortie : notre souveraineté et notre autodétermination sont au-dessus de tout et ne souffrent aucune concession. Pas touche ! Qui pourrait venir contredire ces propos ? Quelle sorte de citoyen s’opposerait à l’indépendance de sa nation ? Chacun et chacune d’entre nous, qui portons la Tunisie dans nos veines, aimerions la voir toujours souveraine, toujours fière, toujours libre de ses choix. Chacun et chacune d’entre nous, qui souhaitons un avenir meilleur à la Tunisie, nous nous insurgerions contre les tentatives de son assujettissement, nous nous soulèverions contre son humiliation.
Alors forcément, malgré nos critiques envers le Président, en dépit de nos très fortes réserves à l’encontre de ses politiques, nous ne pouvons que tomber d’accord sur l’idée de la suprématie de la souveraineté nationale. Mais encore faut-il que ce souverainisme présidentiel exacerbé se matérialise et se concrétise dans les faits.
Au début de la semaine, le président de la République convoquait son ministre des Affaires étrangères et opposait un niet au financement européen proposé dans le cadre du mémorandum d’entente sur la migration, signé pendant l’été. On ne veut pas de l’aumône, pas de la charité ou de la pitié des Européens. Donc, le Président rejette l’argent et affirme que toutes les richesses du monde ne valent pas une once de notre souveraineté. Applaudissements, hourras… la déclaration a fait son effet chez les fans.
48 heures après, les Européens relèvent qu’ils continueront à œuvrer à l’application de MoU. Ils ne commenteront pas le refus directement, mais annoncent avoir versé soixante millions d’euros dans le cadre d’un plan de relance post-Covid qui remonte à 2021 à la demande de la partie tunisienne. Gros nargage. Notre ministère des Affaires étrangères a réagi en démentant avoir demandé cette somme d’argent et renvoyant aux récentes déclarations présidentielles. Le démenti a fait à son tour réagir les Européens qui, via le Haut-commissaire à la coopération, publient le document de la demande tunisienne et profèrent des propos durs. En gros, ils nous disent, nous avons versé les soixante millions à votre demande, vous n’en voulez plus ? alors rendez-nous notre argent. Humiliation !
Le quiproquo aurait pu être évité si quelqu’un du côté tunisien avait vérifié de quel financement il s’agissait. Mais non, notre diplomatie a réagi au quart de tour sans en mesurer les conséquences. Échec ! Par la suite, notre département des Affaires étrangères a joué au pompier pyromane, concédant qu’il était question d’un ancien financement lié au plan anti-Covid, mais accusant tout de même les Européens se semer le trouble et d’induire l’opinion publique en erreur.
Partant de la réponse humiliante du commissaire européen, se référant au discours souverainiste du Président, prenant en compte notre détermination à protéger notre indépendance, il serait indigne pour la Tunisie de ne pas restituer les soixante millions de la discorde. Franchement, c’est incohérent à ce stade d’accepter cet argent. On devrait même, pour immuniser une bonne fois pour toutes notre souveraineté, ne plus accepter l’aumône quelle que soit sa nature. Il serait ainsi évident de refuser les aides aux différents organismes gouvernementaux ou les cargaisons de blé payées par ces partenaires irrespectueux. On pourrait même aller plus loin en suspendant l’accord d’association entre la Tunisie et l’UE signé sous la dictature de Ben Ali.
Pourquoi pas après tout, puisqu’il s’agit là de prémunir notre souveraineté et que le discours officiel en fait l’un de ses principaux chevaux de bataille. Un peu de cohérence serait de mise. Il n’est plus possible de crâner à longueur de discours, puis accepter les aides européennes. Même l’amie du chef de l’État, l’indulgente Giorgia Meloni, a jeté un pavé dans la mare en estimant que quand Saïed dit refuser l’aide financière de l’Union européenne c’est parce qu’il s’adressait à « SON opinion publique ».
Alors, si c’est une façon de faire pression et monter les enchères avec des partenaires impatients d’endiguer le flux migratoire, la méthode est, le moins qu’on puisse dire, maladroite et dénote d’un amateurisme qui nous discrédite plus qu’autre chose.



Dans leur tête, ces Européens sont TOUJOURS nos maîtres et nous sommes leurs esclaves.
Ils nous dictent leurs règles, leurs directives, leurs lois...leurs..leurs...et leurs...
Nous sommes H24 à leur service...ILS SONT QUI ?
Ils détiennent DANS LEURS CAISSES DES SOMMES ENORMES DEPUIS 13 ANS ( EN MILLIARDS d'EUROS ) qui appartiennent AUX TUNISIENS et QU'ILS NE VEULENT PAS NOUS RENDRE !
ALORS 60 MILLIONS D'EUROS POUR MAINTENIR UNE POIGNEE DE PAUVRES GENS EN QU'?TES D'UN CAUCHEMAR EUROPEEN...PARCE C'EST CA AU BOUT DU BATEAU : un cau..che..mar européen...donc 60 millions, ce n'est qu'une goutte d'eau.
On ne leur a pas fait les poches.
Ce sont ces mêmes Européens qui nous tendent leurs billets ou plutôt leur piège pour nous tenir par la barbichette !
TOUT CE VACARME N'EST QU'UN LEURRE DANS CE MONDE SANS QUEUE NI T'?TE QUI N'EST COMPOSE QUE DE MAFIEUX !
Quant à leur blé OGM, qu'ils se le gardent.
En contrepartie, nous leur donnons GRATIS notre BLE BIO, CERTIFIE NATUREL à 100%.
LA TUNISIE EST CONNUE POUR AVOIR ETE et '?TRE LE GRENIER A BLE DE ROME !
L'AVENIR EST EN AFRIQUE, C'EST VERS CE CONTINENT QU'IL FAUT SE TOURNER...QU'IL FAUT REGARDER...L'EUROPE EST UN MONDE VIRTUEL OU, IL N'Y A PLUS D'AVENIR...SAUF UNE GUERRE EN PHASE DE PROGRAMMATION !
LA TUNISIE N'EST PAS NEE EN 1956...ELLE A PLUS DE 10000 ANS d'HISTOIRE !
DONC ARR'?TONS DE COURBER L'ECHINE et LEVONS LA T'?TE FACE A UNE POIGNEE DE M..F..X en COL BLANC...L'AVENIR ME DONNERA RAISON !
TAHYA TOUNES HORRA !!!
LE WOKISME INTERNATIONAL EST EN MARCHE...
2- Envoyer des troutes et pourquoi pas son rejeton en Palestine, lui qui nous a trouer les tampons des oreils par ses discours sur la cause palestinienne.
C'est dans ces moments qu'on fait la différence entre errajels et les bass... des 9hawis. Bien sûr, ks, continuera de palabrer dans le vide.
L'intérêt des peuples doit primer sur tous ces égos surdimensionnés.
Quant aux politiciens, ne prenez pas leurs discours pour une parole divine, regardez ce que les politiciens des démocraties voisines racontent a leurs électeurs.
Meloni n'a plus le choix que d'essayer de faire aboutir ce mémorandum. Elle tente de sauver la face à KS, et à contenir les réactions européennes. Elle harangue les européens à privilégier la realpolitik en mettant de côté les considérations des droits de l'homme.
Dire que KS s'adresse à son opinion publique est une nième humiliation que KS accepte volontier. Apparemment, la souveraineté exacerbée et ostentatoire de KS ne souffre pas de l'action diplomatique italienne qui intercède auprès des américains, des saoudiens, des africains.....et qui parle presque en notre nom.
Les européens veulent régler la question de l'immigration à moindre coût et KS surenchère. Un marché de dupes.
La France et l Europe ont une histoire judeo chretienne
Vous revendiquez une Tunisie musulmane ,vous avez raison ,elle l est
Donc chacun chez soi et tout le monde est content
Du bon boulot de vraie journaliste.
Bravo Madame, merci