
La Tunisie a lancé le 13 mars 2021 sa campagne de vaccination contre le Covid-19. Une campagne qui se décline, d’après le ministre de la Santé, selon des priorités : D'abord le personnel de santé, en première ligne face au Covid-19, et les personnes âgées de plus de 75 ans puis les personnes présentant des risques de comorbidité, et enfin le reste de la population (âgée entre 18 et 60 ans).
Toutefois, plusieurs dépassements ont entaché la campagne de vaccination suscitant l'indignation des internautes. Ces derniers n’ont pas manqué de dénoncer ce qu’ils ont considéré comme étant « favoritisme » dans l’octroi des vaccins à certaines personnes qui ne sont pas prioritaires à l’instar de certaines influenceuses sur le net dont l’âge ne dépasse pas 30 ans.
Dans un post partagé sur les réseaux, le député Yassine Ayari a crié au scandale pointant du doigt un « trafic entre gens influents qui font que des personnes se font vacciner avant des personnes qui en ont vraiment besoin ».
La militante Naziha Rjiba (Om Zied) a également dénoncé dans un statut partagé sur les réseaux la femme qui s'est fait vacciner par «favoritisme » et en dehors du circuit officiel. « Je suis âgée de 76 ans et je n’ai ni le temps ni l’énergie de tout plaquer et me lancer dans une nouvelle vie, sinon je n’hésiterais pas une seconde à quitter le pays », écrit-elle. Il est important de noter, dans ce contexte, que l'influenceuse par laquelle le scandale est arrivé a été vaccinée en sa qualité de pharmacienne.
I.M.


Pays invivable gangrène. Le vice l'argent sale, linstagram et le favoritisme. .
Vous pensiez qu'en Tunisie cela se passerai différemment ?