
L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans les milieux économiques et des affaires. La chute du produit intérieur brut (PIB) de 1,7% en glissement annuel durant le 1er trimestre 2020 a surpris un large pan de macro-économistes. Il est vrai que rien ne prédisposait à une dégringolade aussi brutale. Certains objecteront que la Tunisie ne peut pas faire mieux que les pays européens qui ont enregistré un recul de leur croissance économique autrement important que celui de la Tunisie. Soit. Sauf que le recul de la croissance chez nos principaux partenaires extérieurs était déjà constaté au 4e trimestre 2019, alors que chez nous, la croissance est demeurée positive, quoique molle. Au cours de ce premier trimestre 2020, certains indicateurs sectoriels suggéraient même une reprise relativement plus rigoureuse.
Au niveau agricole, la récolte des olives a été exceptionnelle, propulsant le pays au deuxième rang des producteurs mondiaux. La campagne de récolte des dattes a été remarquable. Et quand bien même la campagne d’agrumes ne fut pas à la hauteur des espérances, la production maraîchère et fruitière du pays n’a pas connu de variation manifeste. Au niveau du secteur des services, l’activité touristique laissait entrevoir un premier trimestre très encourageant avec plus d’un million d’entrées de non-résidents à la fin de février 2020, soit 10% de plus par rapport à la même période 2019. A la fin du mois de mars, les recettes touristiques ont totalisé plus de 930 MD (297 M€), « soit le niveau jamais atteint au cours de la décennie », notera d’ailleurs la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans sa dernière note de conjoncture. Quant au secteur industriel, l’Indice de production industrielle (IPI) du mois de janvier 2020, publié par l’Institut national de la statistique (INS) affichait une hausse de 12,8% en glissement annuel et une augmentation de près de 5% en variation trimestrielle. L’industrie agroalimentaire a enregistré une hausse de près de 30% en raison de la hausse exceptionnelle de production d’huile d’olive. Tandis que le secteur minier affichait une augmentation de près de 20% entraînant dans la foulée une envolée de l’indice de production des industries chimiques de 60%. Il est vrai que des secteurs comme celui du textile et du cuir, ou bien celui des industries de la construction, ou encore l’industrie du bois et de l’ameublement, ont affiché des baisses. Celles-ci renverraient d’ailleurs à une conjoncture particulière à chaque secteur. Mais globalement, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter outre-mesure sur la croissance durant ce premier trimestre de l’année. Au pire, on pouvait imaginer un tassement de la croissance, mais pas à une dégringolade d’une aussi grande ampleur.
La chute de l’activité au cours de la dernière décade de mars 2020 coïncidant avec le confinement total de la population aurait-elle engendré à elle seule une contraction d’une telle ampleur du PIB trimestriel ? Autrement dit, tout ce qui a été construit durant les 80 premiers jours de l’année s’est brutalement effondré en l’espace d’une dizaine de jours.
L’impact est sans précédent. Il laisse entrevoir de sombres perspectives. Le pays va entrer en récession à partir du prochain trimestre alors qu’on espérait que celle-ci n’intervienne qu’au 3e trimestre sinon au 4e trimestre 2020. Le plongeon de la croissance au deuxième trimestre 2020 sera plus terrifiant encore. Au mois d’avril, l’économie du pays a été mise sous coma artificiel. Le réveil va être très lent. Et l’ampleur des séquelles toujours difficile à prévoir précisément. Et si le résultat de croissance du premier semestre peut être considéré comme un séisme de faible ampleur, il est annonciateur d’un tsunami. Et quoi qu’on fasse, la vague va provoquer d’importants dégâts. Le volume global des échanges de la Tunisie avec l’extérieur (exportations et importations confondues) a chuté pour le seul mois d’avril 2020 de près de 48%. Derrière cette donnée, il faut imaginer le nombre d’entreprises qui sont susceptibles de mettre la clé sous le paillasson et le nombre de salariés qui vont être mis au chômage.
En France, selon le scénario le plus optimiste, la croissance au 2e trimestre 2020 devrait accuser un recul de -26% en variation trimestrielle. Quant à l’économie allemande, elle devrait se contracter de 9,8% en glissement annuel au cours de ce même trimestre. Elle serait « la pire connue depuis le premier recensement des données de croissance trimestrielles en 1970 », estiment certains chercheurs.
Qu’en sera-t-il de la Tunisie ? Il faut espérer que les marabouts qui ont, selon certains, protégé le pays durant cette décennie auront encore la force nécessaire de préserver le pays des pires souffrances et des sacrifices les plus douloureux. En tout cas, l’économie du pays est en train de traverser les plus abominables moments de son histoire. Ce chemin de croix sera long. Il faudra s’armer d’intelligence et de patience pour l’accomplir.



C'était la seule manière de sauver les 11millions et l'économie.
Demandons maintenant aux quelques milliers de tunisiens non résidents de sauver le pays
1 - de relancer la production de phosphate afin de la ramener au niveau d'avant 2011, il semble aberrant, que nous produisions moins avec 3 fois plus de personnes employées. Quitte à utiliser l'armée pour empêcher toute tentative de grève ou de sabotage.
2- de protéger les sociétés d'extraction de pétrole et de gaz si cela peut couvrir 30% de nos besoins énergétiques ce n'est pas si mal. Là aussi recourir à l'armée en cas de besoin.
3- de faire en sorte que le port de la goulette travaille 24h sur 24, quand vous passer sur le pont on dirait qu'il est à l'abandon alors qu'il devrait y avoir une activité frénétique...malheureusement il ne semble n'y avoir aucune volonté politique de voir notre pays se relever, la solution ultime étant l'instauration d'un califat toujours cher à une bonne partie de nos dirigeants et à un fraction de nos concitoyen... à bon entendeur!
Et surtout surtout pas de donnees macroeconomiques sectorielles credibles sur kesquelles appuyer une analyse pertinente et se projeter dans l'avenir
Chacun pour sa figue
L'essentiel pour l'establishment parasite c'est que l'economue de rente perdure
Que la CPG continue son role de vache a lait au benefice d'une poignee de mafieux
Que les entreprises publiques continuent a alimenter les trafics en tous genres
Que la douane continue a etre instrumentalisee de maniere criminelle au profit des gros distributeurs de merde turque et asiatique
Que les salaires et postes parasites au sein de la fonction publique soient maintenus pour ne pas importuner notre chere UGTT
Il semblerait que la seule mesure reellement coordonnee et planifiee est l"entrainement quotidien et intensif des forces anti emeutes a grand renforts d'auto mutrailleuses de bergers allemands et de simulation d'attaque des foules
L'ardeur et la joie sadique ( ne croyez pas que j"exagere) avec laquelle s'adonnent nos braves forces de l'ordre aurait conduit a des resultats spectaculaires si elles avait ete appliquees a la productivite et la qualite du travail
De toute evidence ce type d'exercice de repression massive passionne nos responsables politiques et securiraires je les soupconne meme d'y participer personnellement pour se defouler
Bandes de minables cingles
Couché c'est le grand fachil FAKH²!
Combinés, c'est la montée au paradis
D'abord de rappeler à un internaute qui se reconnaitra que ville de naisance ne veut pas dire ville originelle ; c'est le nom de famille qui précise et distingue cette appartenance, et quon a le droit d'habiter n'importe où, estvune rengaine connue, sauf qu'elle a des règles, et cela demontre déjà que vous n'êtes pas tunisois, et que vous osez mentir comme d'autres le font exprès comme si d'être tunisois pour eux est une distinction, et c'est à partir de là que commence le complexe de vouloir habiter Tunis coûte que coûte même en vendant son honneur (et surtout leurs voix de vote pour nahdha qui se moque des gens
Pourtant les autres régions sont (actuellement) nettement meilleures que Tunis sur tous les points de vue et facilement améliorables, d'autant plus que Tunis a été depuis 2011, complètement massacrée surtout après la désignation d'une maire originaire de Gabes, mais bien sûr nommée par la compassion de ghannouchi, qui veut imposer les sudistes de l'Est à Tunis (chose faite d'ailleurs) pour lui servir lors de toute éventuelle élection.
Et puis qui vous dit que jai problème avec les djerbiens ( ou épiciers concernés ) c'est une improvisation de votre part dont je voue un respect aux originaires de cette île mais c'est vous qui cherchez à vous cacher derrière ces gens honorables qui sont allés lors de l'indépendance, et même avant pour quelques uns, et ont été, à ce que l'on sait, bien accueillis à Tunis par ses habitants pour vivoter, et non de devenir milliardaires par les irrégularités d'un commerce arrangé ; un ministre est d'ailleurs mis à leur disposition actuellement par ghanouchi, dont ce dernier est comme toujours soucieux des élections, sur plusieurs fronts, et ce pour recueillir, par la duperie, plus de votants alors que le pays est endetté et appauvri surtout depuis 2012 et puis, " winou le pétrole de ghanouchi"? s'est révélé en fin de compte inexistant pour payer les recrutés pêle-mêle à....Tunis la massacrée.
Et puis qui vous dit que je suis tunisois alors que je n'ai aucun rapport et que je l'ai jamais dit, ni sur ce site ni ailleurs ( aucune déclaration et aucune preuve) et que je respecte par ailleurs ses originaires faisant partie du patroine de la Tunisie .
Toutefois, que de tunisiens soient nés à Paris ( ou autre Stokholm) ne peuvent jamais se considérer comme parisiens ou originaires de Paris, exactement comme pour votre cas à Tunis dhabiter ban Souika ( vidée de tous les tunisois dailleurs) ,et il y en a même pire, qui falsifient des actes de naissance pour se dire ( faussement ) originaire de tel ou tel endroit ; "il n'y a que le chien qui renie son appartenance " soit improviser cette naissance pour fuir l'appartenance au sud-est pourtant meilleur que Tunis
Et puis d'être né à Tunis, n'est pas unr distinction en elle-même à moins que vous supposez que les gens ont lésés dans leur ville ce qui n'est pas vrai et puis les habitants ont toujours refusé, à part quelques-uns de parfaire leurs villes respectives, justement pour migrer vers Tunis l'idolatrée sans raison.
C'est des traîtres ( hormis les honorables bien sûr ) qui ont contribué au massacre socioéconomique de la Tunisie et qui ont obligés l'Etat tunisien à s'endetter indéfiniment auprès des banques mondiales afin de parvenir à régulariser leurs salaires, dont leur montant global mensuel est astronomiique et insupportable pour la Tunisie, et cela va perdurer pendant des années.
Bien sûr que c'est énervant quand il y a ceux qui encouragent ce massacre et qui ne peuvent être désignés que par des antinationalistes pour ne pas dire autre chose, et qui sont contre Kais Saied qui exige de ghanouchi et de nahdha de rendre l'argent qu'ils ont prélevé en pagaille et ce à partir des caisses de l'Etat tunisien (depuis 2012 jusqu'à ce jour ) et puisque, et de même, que le Président s'est rendu compte des manigances de nahdha, et leur obstination de poursuivre leur tactiques trompeuses et ne penser qu'à préparer les élections et duper plus de sudistes naifs pris au piège, hormis les honnêtes.
Sauf que les lèches-bottes de nahdha doivent même par indécence défendre ghanouchi et s'acharner sur ceux qui dévoilent ses arnaques et ses malveillantes combines.
Ceci étant, il y en a qui n'ont pas peur d'être assassinés comme tant d'assassinés depuis 2011, mais il viendra un jour où les preuves tangibles et répertoriées seront exposées.
Gare à celui qui parle même du peu selon le nouveau concept de la démocratie en Tunisie préconisé à Londres par nahdha ! Et validé dès les premiers instants de leur arrivée.
Ils votent ghanouchi (et nahdha) pour avoir cet os à ronger de sa part comme lors troika 1.
Chai pas compris encore ? Malla tbahniss.
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Et les brigades motorisees anti emeutes s'entrainent quotidiennement pour proteger notre Saint Patron du mauvais oeil