
La mairesse de Tabarka, Amel Aloui, incarcérée au Sers, suite un mandat de dépôt émis aujourd’hui, mardi 9 août 2022, par le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Jendouba, avait publié dans la matinée un post sur les réseaux sociaux où elle affirme être la cible d’un complot.
Amel Aloui a expliqué que « comme toute personne qui combat la corruption et qui est irréprochable, on fomente des affaires contre elle ». « Les corrompus se baladent dans le pays sans être inquiétés, mais quand on est maire, qu’on fait l’effort de trouver des solutions pour protéger les habitants et contrôler le chaos, on nous lance de graves accusations pour avoir donné des parasols aux citoyens les plus pauvres et tout le monde nie après malgré l’existence d’un accord » a ajouté l’accusée.
« Je sais que ces accusations ont pour but de nous effrayer et de nous pousser à démissionner, la dernière campagne contre les contrebandiers a commencé à porter ses fruits et par conséquent, nous devons être écartés. Je ne regrette rien et je n’ai pas honte au contraire, cela prouve que le chemin emprunté est le bon, difficile mais le bon » a-t-elle conclu.
M.B.Z
La mesure privative de liberté se justifie par le risque de non représentation au cas où l'enquête aboutit à un procès et par le risque d'éventuelles pressions sur les témoins quand il y en a.
Y avait-il un risque que l'édile se volatilise ? J'ai un doute.

