
L'ancien élu de la coalition islamiste radicale Al Karama, Abdellatif Aloui a réagi aux commentaires et aux publications évoquant l'impossibilité pour la présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi d'enlacer ses enfants. Il a indiqué que le président de la coalition Al Karama, Seif Eddine Makhlouf avait subi la même chose depuis son arrestation à la date du 20 janvier 2023.
Dans une publication du 25 juillet 2024, Abdellatif Aloui a considéré que ceux évoquant la chose pour Abir Moussi étaient des pleurnichards. Il n'a pas hésité à déballer sa mauvaise joie face à ce que subit la présidente du PDL.
Abdellatif Aloui a indiqué que le président de la coalition Al Karama avait combattu Abir Moussi et son barbarisme afin de préserver la démocratie. De son côté, Abir Moussi a tout fait pour mettre fin à la démocratie et pour priver les personnes libres de leurs enfants.
« Aujourd'hui, Abir Moussi a été victorieuse... La démocratie est tombée... Elle n'a qu'à célébrer sa victoire... Une partie de l'injustice de ceux qui ont gouverné la terre est synonyme de la justice et de la revanche de celui qui gouverne le ciel », a-t-il écrit.
Pour rappel, Abir Moussi a été interpellée devant le bureau d’ordre du palais de Carthage à la date du 3 octobre 2023. Elle s’y était rendue afin de déposer une demande de recours administratif. Des policiers se sont rendus sur les lieux. Ils ont embarqué Abir Moussi et confisqué les téléphones des personnes présentes. Deux jours plus tard (jeudi 5 octobre 2023), un mandat de dépôt a été émis à l’encontre de la présidente du PDL. Elle est accusée, dans le cadre de cette affaire, d’attentat contre la sûreté intérieure de l’État.
Le juge d'instruction du 10e bureau du Tribunal de première instance de Tunis a aussi émis le 1er février un nouveau mandat de dépôt contre la présidente du Parti Destourien Libre. Ce mandat de dépôt a été émis suite à une plainte déposée par l’Isie en vertu du décret-loi 54. Le 21 février 2024, le juge d’instruction a émis un nouveau mandat contre elle, à la suite d’une plainte déposée par l’Isie conformément aux dispositions de l’article 24 du décret 54.
S.G
La démocratie-dont parle Alaoui- ce n'est certainement pas ce genre de cirque. Et c'est l'autocrate qui en a profité pour s'arroger tous les pouvoirs en écartant pour des motifs futiles ses adversaires les plus dangereux en vue de la Présidentielle. La courageuse Abir Moussi en a fait les frais et croupit en prison avec la complicité d'une justice aux ordres. Parions qu'elle sera libérée quand l'autocrate aura été réélu avec peu de participation et des candidats qui lui servent de faire valoir. Les calculs politiques pour ne pas dire politiciens payent, du moins momentanément, pour se maintenir au pouvoir.