
L’attentat du rond-point d’Akouda est venu nous rappeler qu’on n’en a pas fini avec le terrorisme. Et pas seulement. Il a mis en évidence soit un grave relâchement de vigilance, soit une totale défaillance de notre système ou dispositif de renseignement. Car, à Akouda, on connaissait les trois terroristes abattus par les forces de sécurité. On a constaté leur dérive salafiste avant qu’elle ne se transforme en acte terroriste. Il est pour le moins surprenant que les Renseignements généraux n’aient pas eu vent de ce qui s’y passait, à défaut de savoir ce qui s’y tramait. Il est pour le moins sidérant que le porte-parole de la Direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, puisse affirmer que « les trois terroristes n’étaient pas connus des services de sécurité ». Cela rappelle singulièrement le déni du porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khaled Tarrouche, qui, en 2012, face à l’inquiétante présence de djihadistes dans les hauteurs ouest du pays, en l’occurrence au mont Chaâmbi n’y voyait que des sportifs pratiquant le trek ou la randonnée ou luttant contre le cholestérol.
Il ne faut pas se bercer d’illusions. Le pays pourrait malheureusement vivre d’autres drames similaires en l’absence d’une stratégie claire de moyen et long terme de lutte contre l’islamisme radical et le terrorisme. L’option sécuritaire ne constitue pas une panacée, pouvant même mener vers certaines formes d’autoritarisme préjudiciables aux libertés individuelles et collectives. D’autres domaines méritent d’être réinvestis après des décennies d’abandon alors qu’ils constituent de très solides remparts contre tous les extrémismes et particulièrement l’extrémisme religieux.
Qu’a-t-on fait pour développer l’esprit critique, surtout auprès des jeunes ? Qu’a-t-on entrepris pour promouvoir les activités ludiques auprès des plus jeunes ? Qu’a-t-on imaginé pour soutenir la liberté de création ? Quelques données méritent ici d’être mises en perspective pour mesurer l’ampleur du péril extrémiste religieux et les énormes lacunes et retards pour y faire face.
En 2010, le pays recensait 3 600 lieux de culte. En 2019, on en compte 6 100, selon les données du ministère des Affaires religieuses. Ce sont, en moyenne, 250 nouveaux lieux de culte construit par an durant cette période. Chaque jour ouvrable de l’année, on inaugurait un nouveau lieu de culte. Dans le même temps, les espaces du savoir et de la connaissance ont progressé au rythme de la tortue. En 2010, on dénombrait un peu plus de 380 bibliothèques publiques. On n’en comptait qu’un peu plus de 400 en 2016. Soit à peine 3 nouvelles bibliothèques publiques par an. En 2010, le pays dénombrait 310 maisons de jeunes. Il n’en compte qu’une quarantaine de plus en 2018. Soit une moyenne de seulement 4 nouvelles maisons de jeunes par an sur cette période. L’énumération pourrait se poursuivre encore. Entre 2010 et 2018, on n’a construit qu’une dizaine de salle de sport par an. Durant cette même période, le pays n’a créé que 130 nouveaux établissements scolaires tous cycles confondus.
Ainsi, durant cette période, on a construit 12 fois plus de mosquées que de bibliothèques publiques. On a construit 25 fois plus de mosquées que de salle de sport, 15 fois plus de minarets que de nouveaux établissements scolaires.
Inverser cette tendance ne constitue-t-elle pas une option stratégique de lutte contre toutes les formes de radicalisme, politique ou religieux ?
Il y a quelques années, sous l’ancien régime dit-on, un objectif fut fixé : allouer l’équivalent de 1% du PIB au développement des activités culturelles. Le budget affecté au ministère de la Culture atteignait déjà 1% du budget général de l’Etat. Aujourd’hui, cette proportion ne représente que 0,006% du budget général de l’Etat.
Parmi les priorités sectorielles que gagnerait à établir le gouvernement, au côté des secteurs de l’éducation et de la santé, la culture ne mériterait-elle pas d’y être incluse ?
Face au terrorisme, il faut voir loin et ne se focaliser exclusivement sur l’instant.



comme par exemple on devait résoudre le problème des canalisations ONAS
Non le phénomène de l'islamisme radical a des causes complexes et profondes en Tunisie
des causes sociohistoriques et psychosociales
Bourguiba en aneantissant l'héritage zeitounien a anéanti l'identité et la mémoire de la Tunise telle qu'elle s'est construite depuis un millénaire
Le patrimoine zeitounien fondement même de la Tunisie arabomusulmane est aux antipodes de l'islamisme mais cela il faut etre cultive pour le savoir
A la place il a traficote notre mémoire et notre patrimoine socioculturel
Simultanement il a occulte le présence la dynamique meme de développement des région intérieures les penalisant durablement
Resultat 30 annees + tard ; a la faveur de la déliquescence du pouvoir bourguibiste
TOUS les artefacts bourguibiens, remarquables et précieux, de la modernité des droits fondamentaux de la citoyenneté responsable de la culture du travail et du savoir s'EFFONDRENT.
parce que ARTEFACTS c a dire préfabriqués et déployés ex machina sans enracinement dans une logique de rupture et d'anéantissement
Or lorsqu'on aneantit un patrimoine millenaire on aneanti un peuple une nation
Silencieusement , en quelques années
Advient alors le régime répugnant du général truand et de sa clique de maquerelles et prostitues, pour qui la culture et le patrimoine ancestral sont aussi estimables qu'un kleenex usage
toute la societe tunisienne est engloutie par la voyoucratie la prostitution ( toute catégorie de prostitution confondue) et l'incivisme ; une forme authentique de barbarie quoi qu'en disent certains malfrats deguises en democrates destouriens
Cet ensauvagement progressif de la Tunisie a donne libre cours au développement des idees islamistes comme CONTRE CULTURE
Notamment chez les populations récemment urbanisées et issues de l'exode rural; populations fortement acculturées
Du chaos physique et identitaire régentant les habitats anarchiques ( la conurbation Sud du Grand Tunis compte 1,6 millions) naîtra et se structurera a compter des annees 80
une nouvelle identité d'une partie de la population tunisienne de nouvelles représentations de nouveaux imaginaires de nouvelles valeurs et modes d'agir
LARGEMENT INCOMPRIS par les responsables et intellectuels dits laïcs parce que volontairement ignores par ces arrivistes opportunistes destouriens puis benalistes sans foi ni loi c le cas de le dire
FATALE ERREUR
Aujourd'hui la lutte contre l'islamisme radical est une lutte d'autiste qui se frappe de maniéré répétée la tète contre le mur SANS R'?SULTAT faute de capacité d'analyse pertinente et de capacité d'agir
De plus les tentacules et les antennes relatives à cette guerre sont inaperçues et invisibles à cause de la présence de plusieurs réseaux corrompus entremêlés entre eux.
Grosso modo ce qui sest passé en Tunisie lors de la dernière décennie dépasse tous groupes de trafiquants ou de combines qui ont été connus dans le monde entier dont entre autre la mafia ou la camora.
Cette guerre dépasse le caractère des groupes sus-mentionnés puisqu'il s'agit de manigances organisées à grande échelle et planifiées dans la discrétion la plus complète et complètement infaillible; dailleurs c'est pour cela que les traitres qui y adhèrent démontrent une assurance et une confiance en soi puisque convaincus quils ne seront jamais piégés ni découverts.
Or l'expérience a démontré que ces genres d'individus tomberont un jour ou l'autre dans le piège et que leurs arnaques seront écourtées inéluctablement.
Le gourou Ghannouchi et Mourou n'ont-ils pas dit jadis qu'on a besoin de leurs enfant?
Tragique facétie de l'histoire et des dates .
11 septembre 2003 , d'autres barbares malpropres , financés par le non moins sinistre Ben Laden , mort sans honneur ni sépulture , frappèrent , en plein centre et plein c'?ur , l'Empire qui avait frappé au Chili et ailleurs . Pour quel résultat , sinon la démolition de l'Iraq , la Syrie ...
11 septembre 2020 , les barbares sont parmi nous , ont pignon , mosquées et kottebs sur rue sous la houlette de l'émule d'Attila , fléau de dieu .
Nous n'en avons pas fini avec les barbares .
" Pardonner , peut-être . Oublier , jamais " .
@ Res Publica , si vous lisez ces modestes lignes , elles vos sont dédiées .
Les autorités académiques ont validé le dépôt d'un sujet de thèse selon lequel la terre serait plate .
L'enseignement part tellement à vau l'eau que nos autruches responsables refusent désormais de le voir évaluer par les organismes internationaux dédiés . Le niveau de maitrise de l'anglais et du français par nos bacheliers est indigne , pitoyable .Les résultats du bac sont alarmants , plus de 50% des élèves , leurs familles et la collectivité ont perdu une année de leur vie sans que personne n'y trouvât rien à redire . " A l'image de la qualité de l'enseignement " a commenté le ministre sans rire .
Je rejoins @ renardine sur un point . Cela ne peut pas être uniquement l'effet du hasard . Il y a à n'en pas douter un fonds profond , un terreau sur lequel prospère l'obscurantisme qui emporte le pays .
Tout est dans le Livre , vous diront certains , à quoi bon chercher ailleurs .
Maintenant que les islamistes sont bien installés, voyez vous une autre solution qu'un Sissi tunisien qui saurait mater toutes ces ordures sans état d'âme?
Guerre con9le terrorisme
Guerre contre le Covid-19
Guerre contre les inondations
Guerre contre la pauvreté
Guerre contre l'analphabétisme
Guerre contre le commerce parallèle
Guerre contre le blanchiment d'argent
Guerre contre la corruption
Guerre contre...
Et Mechichi Jayichi est '?NARQUE n'ayant pas le service national !