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La démocratie, il n’y a qu’Attayar et Afek qui la pratiquent
Par Nizar Bahloul
01/05/2023 | 15:59
5 min
La démocratie, il n’y a qu’Attayar et Afek qui la pratiquent

 

Depuis des années, on glose sur le fait qu’il n’y a pas de véritable parti d’opposition en Tunisie à l’exception d’Ennahdha des islamistes et le PDL de Abir Moussi.

L’un et l’autre sont honnis par une partie des Tunisiens qui ne veulent plus entendre parler ni des islamistes, ni des destouriens.

Face à l’absence totale de toute entité politique capable de fédérer les Tunisiens anti-islamistes et anti-destouriens, l’option Kaïs Saïed s’est trouvée sur une autoroute. C’est la réplique systématique qu’on nous donne quand on dit que l’actuel président de la République est dangereux pour le pays et menace carrément les structures de l’État : il n’y a pas d’alternative.

C’est vrai, très vrai. Si demain Kaïs Saïed chute (et il chutera inévitablement), les seuls capables de gagner une élection sont les islamistes d’Ennahdha et les destouriens du PDL.

 

Faute d’alternative à Kaïs Saïed, il faut en créer une et c’est ce à quoi s’est attelé Khayam Turki, président de l’association « Joussour » (passerelles) avant d’être arrêté et jeté en prison comme un terroriste, accusé de complot contre l’État.

Le paysage est ainsi fait, il n’y a personne qui a suffisamment de poids et de présence territoriale pour fédérer les Tunisiens.

Cette vision est cependant tronquée, car le monde politique aujourd’hui n’est plus celui du siècle dernier. Dans plusieurs pays, on a vu naître des partis qui ont rapidement et superbement gagné les élections. Celui du président Emmanuel Macron en France, créé en 2017, en est un exemple. Celui de la présidente du conseil Giorgia Meloni en Italie, créé en 2012, en est un autre.

Le fait qu’il n’y ait pas aujourd’hui de force politique capable de s’opposer à Kaïs Saïed ne signifie pas qu’on ne peut pas créer une. C’est même un devoir d’en créer.

 

Le parti d’opposition Attayar a organisé son congrès électif les 28, 29 et 30 avril. Un congrès qui a réussi à rassembler, pour sa séance inaugurale, la majorité de l’opposition tunisienne. En cette période trouble de la vie politique tunisienne, réunir les principales figures de l’opposition sous un même toit est un grand mérite et un véritable courage. Pour moins que cela, certains se sont retrouvés accusés de complot contre l’État.

Attayar a été fondé en 2013 par Mohamed Abbou et avait pour ligne directrice l’annihilation de l’ancien régime. Il voulait carrément jeter le bébé avec l’eau du bain.

Dix ans après, le parti existe encore et en est à son troisième secrétaire général. Il a fait son autocritique, a mis de l’eau dans son vin et a admis avoir fait plusieurs erreurs, rectifiées depuis. Les nouveaux dirigeants sont à mille lieues du discours revanchard du couple Abbou, ils essaient de fédérer le maximum de Tunisiens.

Son plus grand mérite est qu’il a réussi à prouver qu’il existe une véritable démocratie en son sein.

Attayar n’est pas le seul à prouver qu’il y a une démocratie à l’intérieur du parti, il y a également Afek Tounes qui, lui aussi, en est à son troisième président depuis sa création en 2011.

Afek et Attayar sont deux jeunes partis ringardisés, hier, par la machine islamiste et la machine destourienne et, aujourd’hui, par la machine putschiste.

Ringardisés ou pas, cependant, ils demeurent les seuls partis qui respectent vraiment la démocratie, puisqu’ils sont les seuls à l’appliquer à l’intérieur de leur appareil.

Il suffit juste de jeter un coup d’œil sur les autres formations pour le constater.

 

Kaïs Saïed a balayé tous les principes démocratiques. Il est l’unique président dans l’Histoire à avoir écrit tout seul une Constitution, imposée après un référendum au taux d’abstention élevé (70%) avant d’imposer un parlement élu par seulement 11% des Tunisiens.

Rached Ghannouchi est en passe de battre un record de longévité à la tête de son parti islamiste Ennahdha. Il est concurrencé de près par Hamma Hammami à la tête du parti d’extrême gauche des travailleurs et a été incapable, avec ses camarades Mongi Rahoui et Zied Lakhdhar, de respecter une vie démocratique au sein du Front populaire.

Le PDL de Abir Moussi, créé en 2013, n’a qu’une seule et unique présidente. Elle est la seule à parler et la seule à paraitre dans les médias. Congrès, élections, démocratie ? C’est quoi ces mots ?

A-t-on une idée sur le nombre d’adhérents de ces partis, leurs budgets, leurs sources de financement ? Non ! Aucune transparence !

Kaïs Saïed a gagné les élections avec un capucin. Abir Moussi se voit virer de l’argent de l’étranger sans qu’elle sache qui le lui a versé. Ennahdha a cassé la baraque avec l’opacité de ses financements et de son lobbying.

En parallèle, Attayar et Afek communiquent publiquement sur leur budget et les parties qui les financent. Cette transparence est une des règles basiques de la vie démocratique.

Ajoutons à tout cela que les deux partis évitent tout populisme à deux balles pour glaner les foules, exercice favori de plusieurs. 

 

Attayar et Afek sont jeunes, partis de rien et méritent plus d’attention de la part de tous ceux qui s’intéressent à la vie publique. Le premier est de centre-gauche, le second de centre-droit. Les deux sont mus par des principes démocratiques et appliquent clairement ces principes. Ce ne sont pas des paroles en l’air comme le reste des acteurs politiques qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition.

Leur tâche est rude, certes, mais pas impossible. Les victoires de Meloni et de Macron démontrent clairement qu’un jeune parti peut gagner face aux mastodontes, aux opaques, aux tricheurs et aux clowns.

On peut s’attarder sur leurs erreurs, mais que celui qui n’en a jamais fait à sa jeunesse jette la première pierre. Un chouia de clémence, envers des partis qui veulent faire avancer le schmilblick avec le très peu de moyens dont ils disposent, est le bienvenu. D’autant plus qu’ils ont fait amende honorable et rectifié le tir.

On ne le dira jamais assez, « la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres » (Churchill), notre pays ne survivra pas sans. Et, pour le moment, cette démocratie n’est pratiquée dans les faits que par Attayar et Afek.

Entre la parlote des uns et les actes de l’autre, le choix est vite fait. Si jamais le régime putschiste nous laisse le choix déjà, car même cela n’est plus garanti. 

Par Nizar Bahloul
01/05/2023 | 15:59
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Commentaires
CHB
Une démocratie au rabais
a posté le 08-05-2023 à 15:40
Ce jugement sur Attayar et Afek qui seraient démocratiques n'a pas beaucoup de sens. Ces deux partis qui ont pu avoir des postes dans différents gouvernements, dans le passé, auront, probablement, peu de chances de jouer un rôle significatif dans l'avenir. En plus de la perte de sens politique généralisée, le passage de témoin entre les premiers dirigeants ne traduit pas forcément l'existence d'u processus démocratique au sein de ces 2 partis. Pour Attayar, le fondateur (Mohamed Abbou)a démissionné par dépit, désintérêt et par constat du manque d'enjeux politiques pour lui même et pour son parti. Pour Afek le passage de témoin s'est fait entre businessmen susceptibles de financer le parti. Parler de démocratie dans ces 2 partis n'est pas à mettre à leur crédit !!
KIVIV
Démoniaque !
a posté le 06-05-2023 à 21:45
S'ériger en " démocratologue " qui distribue ses bonnes et mauvaises notes aux partis politiques tunisiens est une tâche osée , malhonnête et inutile !.....
cesarios
De la discussion jaillit la lumière, et à la fin, c'est
a posté le 02-05-2023 à 17:50
En général un TUNISIEN ou une TUNISIENNE élu(e) à un poste politique de décision, connu par son intégrité, respecté et aimé , une fois élu comme député, dirigeant , gouvernant, malheureusement on le voit par surprise de la majorité et d'un jour à l'autre se transformer comme un caméléon, il deviendrait méconnaissable, il ne pense qu'à ses intérêts, à ses avantages, à ses privilèges , et à ceux de ses proches et de ses partisans, et pour tout le reste, il s'en fout et il trouve mille excuses , mille raisons et surtout mille magouilles et mille mensonges pour fuir ses prérogatives et ses devoirs.....Après douze ans de misères, de souffrances, et de marasmes, tous ceux qui ont l'intention de se présenter et à poser leurs candidatures à n'importe quelle prochaine élection doivent tenir compte de ces douloureuses réalités et ces cuisantes et amers vérités et sont demandés à faire tout le nécessaire pour gagner la confiance de ce peuple déçu et fatigué et le convaincre de leur vraie intégrité, de leur vraie probité et surtout de bosser matin, soir et le samedi en instaurant l'égalité des chances , la justice sociale et le bien être pour tous ,sans aucune distinction ou appartenance..... Notre TUNISIE a tous les atouts , toutes les conditions et toutes les paramètres pour devenir une nation de prospérité , d'épanouissement et de joie de vivre .....L'époque de leadership est révolu et dépassé par les événements et la mondialisation a tout chambardé, seuls les entrevues, les échanges dans le respect mutuel ,car on dit de la discussion jaillit la lumière, et à la fin et après tout , tôt ou tard, le dernier mot ne restera qu' à la transparence des urnes du peuple qui garantissent toute stabilité, toute sécurité , tout avancement du développement et toute transition démocratique
Naji
La démocratie avec qui ?
a posté le 02-05-2023 à 15:10
C'est votre point de vue , chacun le voit selon ses orientations politiques et sa vision , comment tolérer des partis religieuses qui planifient pour changer la nature de civilité de notre pays et tolérer le dogmatisme daèchien sur son sol .
Pas uniquement les déstouriens , mais beaucoup d'autres de toutes les couches sociales soutiennent et supportent le PDL et son leader Abir Moussi qui apparait comme la seule alternative pour éradiquer l'islam politique et la mauvaise gouvernance qui gangrène notre pays depuis 12 ans .
Le vaillant
Poudres aux yeux
a posté le 02-05-2023 à 13:27
Ce ne sont des lapins de course. Vous allez bien voir que le jour où il sera question des présidentielles, l'un va proposer Abou et l'autre Abdelkafi.
Enregistrez bien cela pour ne pas l'oublier.
CHKOBBA
Je ne comprend plus rien !
a posté le 02-05-2023 à 13:24
Et qui a animé et poussé Kaisallah à faire son Putsch (livrant meme le plan du Putsch) ?
BI
@M. Abel Chater (poste du 01-05-2023 à 21:57): bonjour!
a posté le 02-05-2023 à 13:20
Je ne suis pas du tout Nahdhaoui, mais là où vous avez RAISON, vous avez raison !
Tagabès
@ Abel Chater, tu me fais pitié
a posté le 02-05-2023 à 12:14
" Mettre le parti d'Ennahdha, son principe et sa longue histoire de militantisme contre la dictature et le despotisme en Tunisie, "

Les islamistes luttent contre la dictature pour instaurer la leur au nom d'Allah ? Mieux vaut en rire.

Dictature pour dictature, les tunisiens préféreraient une dictature éclairé et non la dictature des islamistes, arriérés à jamais,....et terroristes...au nom de l'islam.
B.Said
avis entaché
a posté le 02-05-2023 à 11:09
Votre analyse est superficielle et orienté
b. said
votre article
a posté le 02-05-2023 à 11:05
votre analyse est superficielle et orientée
Houcine
Des totems.
a posté le 02-05-2023 à 10:57
En Tunisie, il semble à vous lire, qu'existent deux totems dont il est rare de trouver une analyse sérieuse tant des contenus que de leurs effets sur l'esprit public.
L'islamisme, qui se réclame d'un islam singulier, lu, interprété et
traduit dans ses retombées avec les effets visibles et vécus aussi en ce pays que partout où il a installé ses structures et produit des actions concrètes.
La démocratie comme mode dominant de l'organisation de la vie et la chose publique et règle la vie sociale et privée de tous.
Je veux juste insister sur le deuxième phénomène, et relever sa crise profonde depuis des décennies quel que soit le pays et son histoire.
Cette forme-démocratie à un nom et une filiation, elle est bourgeoise. Elle s'est constituée autour de principes généraux qui postulent une égalité toute abstraite entre les membres de toute communauté qui vit sous son principe.
C'est à partir de là qu'il est utile de regarder de près ce que cela priduuit, quels intérêts il sert, et surtout au prix de quels oublis, mise à l'écart ou déni.
Suand on s'y arrête, on conçoit très vite que Le Général, ce qui est posé comme la norme n'est là que pour congédier les intérêts de la majorité, mettre sous voile ce qui est son corps propre, c'est à dire la cause de la propriété.
Ainsi a conclu la Révolution française dabs ses débats houleux et controverses.
Les philosophes anglo-saxons ont trouvé la bonne formule, chacun est propriétaire de soi, de son corps.
Si je les prends au mot, il y a deux types de propriété:
- La propriété privée, de biens et capitaux....
- l'autre propriété reste celle de son corps-propre.
En bonne logique, le propriétaire du premier type est, ainsi, doublement propriétaire.
Le second n'a que son corps, sa force de travail écrit un autre, ce qui en effet non un égal, mais l'équivalent d'une moitié du premier.
Je ne m'attarderai pas sur les moyens dont disposé chacun pour veiller aux bons soins de son cotis, pour ne prendre que cet aspect. Là, aussi, il n'y a guère d'égalité.
On voit bien que toute construction est un édifice à plusieurs étages où chacun occupe une place au niveau correspondant à son état de propriétaire.
Celui qui a deux, quand il n'en reste qu'un pour l'autre.
Les élections, dans ce cadre sont une opération qui let sur le même pied d'égalité, le riche, le pauvre, le cultivé, le paysan et l'ouvrier, le jeune, le vieillard...
Une fausse égalité.
Et comme chacun sait, c'est celui qui a qui dicte sa loi.
La référence à Macron vaut confirmation de ce qui est dit ici.
Voilà un fils de bourgeois, nanti de tous les attributs de sa classe, études, diplômes, de l'entregent et un passage par le saint des saints, la Banque.
Au moment où ce Rubempré monte son opération, le pays est fatigué des usages d'une démocratie mise à nue par ses combines, ses hommes peu intègres, et les affaires, et l'abstention devenant un vrai phénomène au point que l'on s'inquiète de ce "refus", Macron est propulsé comme on propulsé une fusée, avec le carburant adéquat, il disposé de tant de sollicitude zu'point d'amasser la bagatelle de plus de 13 millions d'euros.
De quoi faire... pour y arriver.
On connaît la suite.
La vacuité de son programme, lui permet de titrer Révolution son catalogue de 2022.
Regardez ce qui lui arrive, ce qu'i' dit et fait, et face à qui et sous quel mde, et vous aurez de quoi comprendre que ce qui s'édifie sur le vide finit par s'écrouler.
Le parallèle avec l'islamisme est, me semble-t-il parlant, car nous avons deux dogmes bâtis sur le Croire.
Et, lorsqu'il n'y a plus de croyants, il ne reste plus, que la créance.
L'islamisme est un rejeton de la crise systémique du monde musulman, arabo-musulman.
La démocratie représentative rencontre ses limites puisqu'elle a généré de son sein propre des modalités, des effets qui l'ont minée de l'intérieur.
Le mensonge, ou le tour de passe passe qui consiste à postuler une égalité universelle, regardé dans sa réalité, produit les preuves du contraire.
La seule politique acceptable réside dans les droits concrets, dans des institutions capables de faire place aux intérêts divers et conflictuels, en même temps qu'aux gens d'origine diverses représentants leurs mandants.
Je ne vois pas en quoi Ettayar serait plus démocratique que le PDL.
Comme disait une vieille dame "bien du contraire".
Ni, du reste que des élections prochaines aboutiraient de fait à faire gagner Ennahdha.
Sauf, et j'en arrête là, si les mêmes continuent à lui servir la soupe.
Macron s'est fait élire, non pour son catalogue, d'abord en séduisant par des artefacts, puis en organisant un chantage sous forme de "danger fasciste".
Un observateur perspicace verrait sous le vernis de ce qui est comme des strates, des lignes, des faits qu'on classe habituellement dans le registre du dit "danger".
Nos islamistes ont assez illustré cette contradiction apparente.
Mais, cela demanderait encore plus de place.
Abir
Avant de critiquer le PDL allez lire et connaitre son programme
a posté le 02-05-2023 à 09:34
Si, le PDL est minimisé par une minorité, c'est parce que cette dernière ne suit pas le programme économique éducatif, social et santé, il est complet et aucun parti ne pourra le faire, c'est un parti sérieux et responsable et parce que les médias ne veulent pas parler de lui ,ils vous parle de tout les parti même sans importance et jamais du PDL pour que les ignorants se permettre de dire que le PDL n'a rien à proposer alors que le seul parti qui travaille toute l'année au profit du pays, mais comme il n'est pas au pouvoir, il peut pas exécuter son programme et surtout avec un dictateur qui a tout le pouvoir et ne veut écouter personne! Donc celui qui ne lit pas le programme et ne suit pas le site du PDL et ses activités, il n'a pas le droit de le juger! Les médias aussi pratique la dictature et parlent de la démocratie! La preuve, ils parlent de deux partis, ne font pas quatre personnes et ignore un grand parti watani et important qui est le PDL ! Mais il est le meilleur et prendra prochainement le pouvoir malgré les haineux !
Lol
Projet et persuasion
a posté le 02-05-2023 à 09:29
KS ne va pas rester indéfiniment au pouvoir. Le plus important c'est que cette étape serve de tremplin pour réfléchir et corriger toutes les erreurs commises.
Mais changer les têtes et continuer dans le réactionnaire sans aucune stratégie ni vision ne donnera que le même résultat.
Macron et Meloni ont un plan pour leur pays et savent motiver les foules autour de leur projet. Quel est le plan d'attayar ? Nada !
Pourquoi voter pour eux alors que KS vend mieux la même marchandise? S'il ne savent pas répondre à ces questions, ce ne sont pas les électeurs où les journalistes qui vont ce faire le travail pour eux
Le Numide
Peut-être Afek mais pas Attayar
a posté le 02-05-2023 à 07:45
Ce dernier est un résidu du CPR du tartour Marzougui
Essafi
A propos
a posté le à 05:35
Excellent rappel
CHB
Des enjeux de pouvoir absents
a posté le 02-05-2023 à 06:59
Oui Attayar et Afek Tounes sont des partis qui pratiquent la démocratie en leur sein. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces deux partis regroupent des 'gens bien et éduqués' férus de démocratie et de droits de l'homme pour Attayar et de compétence en gestion économique pour Afek Tounes. La compétition et les luttes de pouvoir, entre les membres des ces deux partis ne sont pas vives probablement parce que les enjeux ne sont pas très forts : pas d'assise populaire significative (comme pour le PDL ou Ennahdha), pas de postes ministériels en perspective, peu d'espoir de remporter un jour les élections, etc. Pour le parti destourien et le parti d'ennahdha, les électeurs tunisiens savent à quoi s'en tenir. Par contre, les électeurs ne savent pas ce que proposent ces deux partis comme projet politique pour le pays. Ces deux partis se positionnent essentiellement en donneurs de leçons et critiques du pouvoir. C'est loin d'être suffisant !!
Abel Chater
Mettre le parti d'Ennahdha, son principe et sa longue histoire de militantisme contre la dictature et le despotisme en Tunisie, à égalité avec les résidus de ces mêmes dictatures et de ces mêmes despotes, ces arrivistes *** de l'inconnue Abir Moussi, est un non-sens en soi.
a posté le 01-05-2023 à 21:57
Je m'attendais à ce que les bons journalistes tunisiens, y cessent volontairement de continuer à rouler leurs lecteurs dans la même farine du mensonge et de l'intrigue, qui a mené toute la Tunisie et tous les Tunisiens à cette misère et à cette destruction des Institutions républicaines.
Bien que tout le monde le constate explicitement, qu'il n'y a rien eu de toutes les diffamations fomentées contre le parti d'Ennahdha et ses «Aliens islamistes», Si Nizar continue en enfoncer une porte ouverte en ce sens, jusqu'à oser même mettre le parti d'Ennahdha en comparaison avec les «Azlèms» résidus de la dictature et du malheur éternels des Tunisiens.
Est-ce que Nizar Bahloul ne pige pas encore, que toute cette guerre de diffamations injustes contre le parti d'Ennahdha et contre son icône Rached Ghannouchi, ne continue essentiellement, que parce que les Tunisiens aiment et soutiennent encore le parti d'Ennahdha. Tous ses adversairessavent très bien, qu'aucun autre parti politique en Tunisie ne possède le poids d'honnêteté et de crédibilité du parti d'Ennahdha ni qu'ils ne pourront le vaincre dans n'importe quelles élections démocratiques transparentes. Quel poids les déchus de la Zalèma moussi, pourraient-ils encore y avoir chez les Tunisiens, même avec ces mensonges des sondages de «allo guidma». Sinon, pourquoi ont-ils toute cette joie pour l'emprisonnement politique de ceux d'Ennahdha?
Si les Tunisiens n'aiment pas Ennahdha, pourquoi donc toute cette peur des élections démocratiques, déjà témoignée par la faillite de toutes les étapes électorale de l'après coup de'Etat du 25 juillet 2021!!!
Khafou Allah yè Nèss et dites la vérité, afin d'échapper un tant soit peu aux Châtiments divins qui vous attendent.
The Mirror
Dépêchez-vous les mecs, Bahloul distribue la Démocratie
a posté le 01-05-2023 à 20:26
Trois remarques:

- La démocratie est un mot bidon, Ghannouchi l'a utilisé pour piller la Tunisie, les chinois ne l'ont pas utilisé pour devenir la première puissance du monde,
- les deux partis politiques admirés par Mr Bahloul, sont de vulgaires Zéro virgule, ils sont là pour amuser la galerie sans plus,
- sans exagération aucune, j'estime que le Président Said est l'unique Chef d'Etat au monde qui se laisse insulter « démocratiquement » sans riposte. Pourtant, la fonction présidentielle impose respect et considération.
fares
.
a posté le à 08:43
Merci!
Fares
Zero
a posté le à 23:39
"les deux partis politiques admirés par Mr Bahloul, sont de vulgaires Zéro virgule, ils sont là pour amuser la galerie sans plus,"

Zero virgule avec des électeurs qui votent pour les islamistes et les zakafounas est plutôt un accomplissent. Réciproquement, un score élevé aux élections est une indication que nous sommes en face d'escrocs notoires, distributeurs de promesses foireuses et de chocotoms. Le peuple adore la médiocrité et l'incompétence, mais il finira par se réveiller.
NG
A discuter
a posté le 01-05-2023 à 19:50
Vous avez été trop injuste avec le PDL.D'abord, c'est feu Hamed Karoui qui l'a créé et non Abir Moussi, puis c'est un parti qui a fait son congrès et Abir n'est pas la seule à représenter le parti même si c'est elle qu'on voit le plus.
Vous oubliez aussi que c'est elle qui a désacralisé Ganouchi et son parti alors que les autres ont collaboré avec eux.
Que vous l'aimiez ou pas, c'est elle qui draine le plus de monde dans la rue , beaucoup plus que les deux autres réunis.
On ne s'improvise pas politicien
Jimmy
Les 0,0000001%
a posté le 01-05-2023 à 19:18
Il n'y a que vous pour croire encore à ces énergumènes composés d'opportunistes et de vendus pour une puissance étrangère...
Ces deux nano partis sont banis par les tunisiens au même niveau que la secte maléfique et le parti de la psychopathe moussi....
'?a ne sert à rien,ils ne peuvent s'acheter une nouvelle virginité.....ils sont cuits depuis bien longtemps.
Fares
Echaabou al karim
a posté le 01-05-2023 à 18:55
Si les citoyens votent comme des cochons, alors il n'y a pas grand chose à espèrer.

Le néo tayar ( post Abbou) et afak sont deux partis dirigés par une nouvelle génération de politiciens, Nabil Hajji et Al Kafi sont du même âge, début cinquantaine, ce qui jeune en politique. Les dinausores comme Ghannouchi et Saied et qui vivent en plus au 7eme siècle n'apporteront que du malheur à la Tunisie. En plus, ces deux égocentriques, ont choisi le pouvoir pour servir leurs propres intérêts. Le culte des personnes est révolu, il faut que la populace le comprenne et qu'elle cesse de croire au miracle et d'être plus réceptive aux discours rationnels. On peut toujours rêver.
AHA
Fares = Zarzoumia = Euclide = Juan= Marzouki
a posté le à 20:17
Fares = Zarzoumia = Euclide = Juan = Marzouki sont tous des islamistes
Fares
Gardons un minimum d'intelligence
a posté le à 12:08
Peut mieux faire, mais c'était drôle.
MH
@AHA
a posté le à 21:29
Vous m'avez oublié. Je suis aussi un islamiste.
Lamjed
Ni français, ni italiens
a posté le 01-05-2023 à 18:07
Malheureusement, nous sommes ni français, ni Italiens pour espérer que ce peuple dont on dit qu'il a atteint un degré de maturité, puisse faire accéder Ettayar ou Afek au pouvoir
Citoyen_H
BEN VOYONS
a posté le 01-05-2023 à 17:50
Après que les marchands de babouches eurent été mis la touche, à défaut de rien, vous voilà courtiser les marchands de tapis.
Et vous voulez bâtir une NATION sur une base solide avec ces guignoles
Venant de pingouins de votre espèce, cela ne sera jamais choquant !!
Le jour où les Tunisiens, analphabètes et incultes pour une bonne majorité, admettront qu'ils ont été maudits, on fera un pas de géant.
Vous n'avez tiré aucune leçon du passé proche avec votre si célèbre refrain du "khobz ou mè et ZABA lè".
Masochistes jusqu'au plus profond de votre ADN de bonobos, vous voulez de nouveau miser sur les plus proches complices des chameliers.
Mè7'midetouche Rabi en 2011, vous voilà de nouveau demandeur d'une nouvelle séance de sevrage avec les fruits du 7rame et de la lokma él bérreda
Mrém'diya, rien que des mrém'diya, voila ce que vous êtes devenus, et ce que vous avez toujours été, il me semble. !!
La rachoua et la corruption, à profusion, vous ont complètement corrodé vos âmes de jouwé3a chroniques.
J'espère que ce que vos désirs se réaliseront, afin de me pouvoir me délecter du spectacle grandiose de la débâcle que vous offrirez au reste du monde.
La dernière fois, les imposteurs traitres, n'avaient pas eu le temps de finaliser leur plan diabolique, parce que le tacle magistral de Kaissoune les avait surpris.
Cette fois-ci, ils vous boufferont tout cru, bikoudrétte illéh.


*********
absolument
a posté le à 12:13
C'est le désert politique mondial, circuler il n'y a plus rien à voir.
Plus d'honnêteté mondial
Plus de sérieux mondial
Plus de charisme mondial
...... mondial

Je suis très très triste de la tournure prise par ce journal, c'était notre bouffée d'oxygène

Ya khsara

Bonne journée z vous inchallah khir

Tunisino
La démocratie
a posté le 01-05-2023 à 17:22
La démocratie n'est pas synonyme du progrès, le progrès est synonyme d'un projet socioéconomique ambitieux et réaliste, technique et non pas philosophique. Est-il possible d'atteindre un progrès durable avec des communistes populistes, ou des centristes opportunistes? Tous le reste n'est que secondaire.
Zarzoumia
Possible
a posté le 01-05-2023 à 17:14
Aujourd'hui, malheureusement, il me semble que la captation de l'opinion et éventuellement des électeurs ne se fait pas sur le thème de la démocratie. Attayar et Afek ont un discours tempéré et raisonnable qui n'est pas clivant à l'instar des autres. Méloni a surfé sur le populisme et la vague de xénophobie. Macron a su rafler la mise en surfant sur le " ni gauche ni droite " tout en jouant la carte du barrage à l'extrême droite.
Stratégiquement, il faut un front démocrate large qui se démarque clairement des islamistes, destouriens et Zakafouniens. Tâche qui semble difficile vu les écarts sur les questions économiques et sociales. Il faut trouver les alliances et les consensus, dégager les priorités pour espérer rivaliser et offrir une alternative sérieuse. Ne pas se contenter d'être contre mais afficher des propositions concrètes sur tous les plans. Il y a un espace à combler et une demande à satisfaire.
Reguig
Tayar, Afek
a posté le 01-05-2023 à 16:53
Je salue votre objectivité.
Tout mon soutien si Bahloul
Sael
réponse
a posté le 01-05-2023 à 16:49
"Et, pour le moment, cette démocratie n'est pratiquée dans les faits que par Attayar et Afek."

Exactement, donc arrêtons le délire progressiste.
Abir
Ah bon
a posté le 01-05-2023 à 16:24
C'est pour ça qu'ils ont de la popularité chez les Tunisiens avec zéro virgule ! Depuis 12 ans qu'ils ramaient et ils ne sont pas sur place mais en marche arrière ! les deux ne remplissent pas une camionnette de erif ! Vous voulez nous imposer des fèchline bessif ! Non ça passera pas
SAM53
BONNE REPONSE
a posté le à 17:25
Bravo Abir bien dit