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La BEI encore disposée à soutenir la Tunisie
10/12/2021 | 16:03
1 min
La BEI encore disposée à soutenir la Tunisie

 

Le vice-président de la Banque européenne d’Investissement (BEI), Ricardo Mourinho Felix, a affirmé que la BEI était toujours disposée à soutenir la Tunisie, et ce lors d’une rencontre, vendredi 10 décembre 2021, avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïed.

En visite de travail en Tunisie, M. Mourinho Felix, a ajouté que la BEI tenait à ce que la Tunisie réussisse ses programmes de réforme pour, ainsi, surmonter ses difficultés.  

Les deux parties ont, selon le communiqué du ministère, discuté de la coopération financière entre la Tunisie et la BEI.

 

M. Saïed a salué l’appui de la BEI et sa contribution au financement de plusieurs projets dans des secteurs de priorité, l’infrastructure, l’éducation et les transports, entre autres, notant que le gouvernement travaille actuellement sur un plan de réforme structurelle visant à redynamiser la machine économique en ces circonstances difficiles.

 

Le ministre a, également, exprimé sa satisfaction de l’aboutissement des négociations autour du financement du projet de renouvellement de la flotte du TGM. Un projet d’une valeur de 150 millions de dinars.

Il a évoqué, par ailleurs, plusieurs pistes pour renforcer la coopération entre la Tunisie et la BEI dans les domaines du numérique, de l’innovation et du soutien aux PME, entre autres.


N.J. 

 

10/12/2021 | 16:03
1 min
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Commentaires
TABARKA
A. DE MUSSET: L HOMME EST UN APPRENTI LA DOULEUR EST SON MAITRE NUL NE SE CONNAIT TANT QU IL N A PAS SOUFFERT
a posté le 10-12-2021 à 19:05
Une prise de conscience et un réveil pragmatique et rationnel sont nécessaires pour assainir et redonner vie à ce pays. Pour y parvenir il faudrait que les responsables du levier économique lancent un cri de colère pour éveiller les esprits. L'instabilité politique est un cancer viscéral qui n'encourage ni la confiance ni les investisseurs, sans la confiance c'est la mort lente assurée. A t elle besoin la Tunisie aujourd'hui d'un jour férié supplémentaire ? le supporterait il économiquement la question reste posée. Que va t il faire ( K. SAIED) du 14 janvier qui est inscrit dans cette constitution subjective rédigée par la troïka, vont-ils les Tunisiens chaumer deux jours au lieu d'un, rien n étonne venant de ce pays. En dehors de Mme ABIR MOUSSI qui ne cesse de crier à l'injustice politique instaurée depuis 2011 personne aujourd'hui y compris le président n'est en mesure de relever ce défi mortifère.
zedache
Sisyphe
a posté le 10-12-2021 à 17:07
D'habitude, les Etats souverains affichent leur soulagement lorsque confrontés à des difficultés et des crises, ils parviennent à échapper par leurs propres efforts au Fonds Monétaire International (FMI), dont les recettes dites d'ajustement structurel ont toujours été, restent et resteront un violent poison destiné à achever les économies nationales pour les mettre sous la tutelle directe du néo-libéralisme dans le cadre d'une mondialisation sauvage et prédatrice. Aucun pays passé sous les fourches Caudines du FMI ne s'est jamais relevé de ces électro-chocs et de ces remède de cheval dispensés sans discernement. Cependant, en Tunisie, l'ouverture prochaine de discussions avec le FMI, attendue comme une "révélation" tombée du ciel, est annoncée comme un événement heureux, alors qu'il ne s'agit nullement de "négociations", comme il plaît aux autorités de le proclamer, mais d'injonctions : faites ceci et vous obtiendrez cela ! Que doit donc faire la Tunisie pour plaire aux technocrates du FMI ? En résumé : liquider tout soutien budgétaire aux produis de consommation populaire, démanteler ou privatiser toutes les entreprises publiques en livrant les secteurs ainsi "dégagés" aux investisseurs étrangers, réduire le périmètre du secteur public, notamment l'enseignement et la santé, à sa plus simple expression etc... Livrer toute activité au marché. En réalité la Tunisie expérimente toutes ces solutions en trompe l'oeil depuis le tournant libéral amorcé par Hédi Nouira en 1970. En vain. Après un court répit, les crises reprennent le dessus et il faut encore tout recommencer. Comme Sisyphe, elle est condamné à transporter son fardeau au sommet d'une montagne et le voir dégringoler, avant d'être contrainte, poussé par la fatalité, de lui faire remonter la pente et de le voir dégringoler derechef. Entre temps, bien sûr, quelques uns se sont enrichis et de très nombreux autres appauvris, sans que le "ruissellement" miroité aux plus nécessiteux n'ait fait ses effets supposés, ni que les sacro-saints équilibres du marché n'aient été atteints.