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Tribunes
La chasse à la "batata" : pour un avenir meilleur, pour qui ?
23/11/2024 | 11:54
5 min
La chasse à la

 

Par Mohamed Salah Ben Ammar

 

Dans un contexte où la disponibilité de la batata (pommes de terre) devient le sujet incontournable des débats publics, l'État déploie des efforts médiatiques considérables pour rassurer les citoyens sur la disponibilité de ce précieux tubercule.

En effet, la « bonne nouvelle » est tombée avant-hier : le port commercial de Sousse a enregistré, il y a deux jours, l’arrivée d’un navire transportant pas moins de 2 758 tonnes de tubercules, en provenance de Turquie, destinées à une société privée tunisienne. Ces quantités devraient être réparties entre plusieurs marchés de gros, notamment à Sousse, Kairouan, Mahdia, El Jem et Tunis.

Le prix du kilogramme de pommes de terre a été plafonné par le ministère du Commerce à 1,9 dinar depuis septembre 2024. Le prix de gros a été fixé à 1,6 dinar/kg et celui au niveau des entrepôts à 1,35 dinar/kg, bien éloigné des 3,5 dinars constatés par certains consommateurs.

Quelles variétés de batata proviennent de la cargaison sont des détails que le consommateur ne prend plus en considération. Notons tout de même qu’il existe plus de 3 000 variétés de pommes de terre.

 

Aujourd’hui, c’est de batata qu’il s’agit ; hier, c’était d’huile d’olive qui s’échange à 24 ou même 28 dinars le litre, de semoules, de café, de sucre, de lait, de viandes…

Dans un climat de tension, les hauts responsables du pays s’activent sur le terrain. Des visites aux propriétaires de chambres froides et aux marchés de légumes sont organisées pour débusquer ceux qui tenteraient de dissimuler ces produits devenus précieux.

Les ministres et gouverneurs, flanqués de leurs équipes de communication, s'engagent sur le terrain devant les caméras dans une véritable chasse aux produits de première nécessité. C’est simplement sidérant.

Les reportages médiatiques qui montrent des responsables exhibant fièrement des cageots de pommes de terre, tout en promettant un avenir débarrassé de la corruption et de la spéculation, sont pathétiques.

Les visites surprises de préférence nocturnes sont très en vogue en ce moment.

Cette propagande primaire, qui prétend contrer les spéculateurs présumés et qui englobe tous les secteurs, des viandes aux matériaux de construction, ne réglera aucun problème ; bien au contraire, la méthode employée soulève de légitimes interrogations sur la compétence de ceux qui la dirigent et sur leurs réelles motivations.

 

Ne savent-ils pas que fixer des prix plafonds pour les produits et les maintenir artificiellement en dessous du niveau du marché crée une forte demande pour ces produits, tout en décourageant les producteurs de les offrir à ces prix ? La réalité est que, face aux pénuries, les consommateurs se tournent toujours vers le marché noir, où les prix sont plus élevés et les produits plus facilement disponibles. Ce phénomène fausse le fonctionnement normal de l'économie.

La pénurie crée le secteur informel, un phénomène dont souffre notre pays. Ce secteur permet de contourner les obstacles administratifs et économiques devenus trop lourds, en offrant des produits qui ne sont pas disponibles par les canaux traditionnels. Néanmoins, les responsables le dénoncent tout en sachant pertinemment que le secteur informel joue un rôle crucial dans la résilience économique, en offrant des opportunités d'emploi ; bien qu’il prive aussi l'État de revenus fiscaux considérables, il reste toléré. Notons que ce secteur ne peut pas prospérer sans corruption.

Les entrepreneurs informels développent souvent des réseaux qui arrosent les personnes chargées de les contrôler. La politique adoptée pour réguler le marché est inefficace, simpliste ; elle s’apparente plus à de la propagande qu’à une réelle approche économique.

 

La relation entre l'État et le marché est complexe ; elle remet en question des équilibres que les décideurs semblent actuellement négliger. La complexité de devoir à la fois adopter des politiques économiques globales qui favorisent la libre concurrence et, en même temps, la régulation des prix par le marché leur échappe. Accepter que les prix soient ajustés en fonction de l'offre et de la demande n’est pas un choix, mais une réalité incontournable. On peut la trouver révoltante, mais c’est ainsi. Elle permet non seulement de réduire les pénuries, mais aussi d’encourager une production plus constante et de meilleure qualité.

 

Toutefois, l’État doit assumer son rôle de régulateur et de planification. L'intervention étatique est cruciale pour assurer la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens, surtout dans un climat économique où la classe moyenne s’appauvrit et les inégalités se creusent.

Accuser un producteur de pommes de terre d'affamer la population simplement parce qu'il écoule ses produits en accord avec les fluctuations du marché, c’est de la pure démagogie.

 

Plutôt que d'affronter le gouffre qu’est devenue la caisse de compensation, les autorités choisissent souvent de détourner l'attention en diminuant la disponibilité des produits subventionnés tout en désignant les producteurs et les commerçants comme boucs émissaires. La survie absolument nécessaire aux faibles revenus de la caisse de compensation dépend de la mise en place d’un système de soutien plus équitable et non de la limitation de la disponibilité de ces produits. Une caisse qui assure une réelle justice sociale pourrait encourager la durabilité et la compétitivité, évitant ainsi la création d'une dépendance.

 

Engager un dialogue constructif entre les différents acteurs économiques pourrait permettre d'élaborer des solutions profitables à tous, tout en reconnaissant que la loi du marché, malgré ses imperfections, reste un cadre indispensable pour bâtir un avenir équilibré où l'État et le marché coopèrent plutôt que de s'opposer.

 

Alors que cette chasse à la batata se poursuit, une question demeure en suspens : s'agit-il réellement d'une solution à long terme ou d'un simple mirage, une diversion face aux véritables défis qui minent le pays ? Les citoyens, pris dans cette tourmente, pourraient bientôt se demander si la batata, si convoitée soit-elle, sera vraiment le changement tant espéré.

23/11/2024 | 11:54
5 min
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Commentaires
veritas
'?tat sans moyens financiers .
a posté le 27-11-2024 à 18:35
L'état n'a pas les moyens financiers nécessaires pour réguler le marché c'est cerise sur le gâteau pour ceux qui ont des fonds et font tout pour se substituer à l'état '?'c'était bien le but d'ennahba quand elle a vider les caisses de l'état et a détruit tout les secteurs qui font rentrer de l'argent à l'état comme le secteur du phosphate et du tourisme qui ont été réduits à néant et en parallèle la pieuvre islamiste s'est accaparé de tout les domaines névralgiques qui sont tombés dans les mains de ses membres qui sont devenus les fournisseurs d'un état faible et sans moyens financiers,ces fournisseurs qui ont tout les monopoles se sont substituer à l'état et c'est eux l'état par la force de l'argent rafler les années précédentes'?'tant que l'état n'a pas rempli ses caisses sa marche de man'?uvre sera toujours réduite '?'caisses vides et dettes des années désastreuses à régler 2 fois par an il faut un miracle'?' bravo aux rusées qui ont gagner leur jeux pour pourrir la vie des gens durant encore des décennies si l'état n'arriverait pas à se relever et à reprendre sa place .
Ben Ali ( malgré ces dizaines de défauts)a laissé des caisses pleines et zero crédit à payer
Abidi
Clairvoyance
a posté le 24-11-2024 à 14:29
Mr le clairvoyant, vous qui lisez entre les lignes et qui savait tout,le problème c'est vous et moi, c'est nous les citoyens avides de tout, c'est nous qui consommons a tort et à travers, nous qui parlons de ce que nous ne faisons pas,et l'état ni peut rien contre notre cupidité
Dr. Jamel Tazarki
Pourquoi définir des Rôles?
a posté le 24-11-2024 à 09:04
A) Introduction:
- Je cite l'article ci-dessus: 'Les ministres et gouverneurs, flanqués de leurs équipes de communication, s'engagent sur le terrain devant les caméras dans une véritable chasse aux produits de première nécessité. C'est simplement sidérant. Les reportages médiatiques qui montrent des responsables exhibant fièrement des cageots de pommes de terre, tout en promettant un avenir débarrassé de la corruption et de la spéculation, sont pathétiques.'
-->
Pourquoi ces confusions des rôles? Comment la Tunisie pourrait réussir sans structurer les rôles et les responsabilités au sein de nos institutions et organisations.
--> Est-ce le rôle d'un Gouverneur, d'un Ministre ou du Président de la République d'aller sur les chantiers, et les marchés (etc.) afin de contrôler l'existence de spéculation et de corruption? Non, et non, et non. En effet, Il y a le rôle de contrôleurs pour cela....


B) Pourquoi définir des Rôles?:
- Les rôles font référence aux responsabilités d'une personne au sein de nos institutions, organisations et projets. Les responsabilités font référence aux tâches et aux devoirs des différents rôles...
- important: définir le périmètre de responsabilité consiste à préciser les limites et les frontières de ce pour quoi une personne est responsable dans une organisation / institution / projet.
- Il s'agit d'établir les tâches et les obligations que l'individu doit remplir afin d'accomplir efficacement ses fonctions et de contribuer aux objectifs de l'organisation / institution / projet
-->
- Si les rôles et les responsabilités sont au sein d'une institution / organisation / projet mal définis, ceci a souvent un impact négatif sur la performance.
- Les rôles permettent de définir clairement les tâches et les objectifs de chaque membre, ainsi que les attentes en matière de performance et de responsabilité.

important: on définit d'abord les rôles d'une façon rationnelle, et c'est seulement après avoir définit les rôles que l'on commence à chercher les personnes adéquates qui ont les compétences optimales pour les placer dans ces rôles.


C) Voici quelques étapes pour structurer les rôles et les responsabilités au sein d'une organisation:
c1) Identifier les fonctions et les tâches clés de l'institution/ l'organisation / projet:
c2) déterminer les compétences requises (exigées) pour chaque rôle.
c3) définir les responsabilités associées pour chaque rôle.
c4) '?tablir des objectifs et des indicateurs pour évaluer la réussite dans la réalisation des objectifs.
c5) Identifier les relations de travail entre les différents rôles
c6) Communiquer clairement les rôles et les responsabilités à l'ensemble de l'organisation / l'institution/ projet.

Les Entreprises /Institutions en Allemagne mettent sur leur intranet la structure et les responsabilités des différents rôles afin de préciser les limites et les frontières de ce pour quoi une personne est responsable (ceci est valable aussi pour les petits et les grands projets).

Fazit: Définir le périmètre de responsabilité consiste à préciser les limites et les frontières de ce pour quoi une personne est responsable dans une organisation / institution / projet.
-->
ce qui n'est pas souvent vérifié dans nos institutions / organisations / projets.

pour plus d'information regarder le lien web ***

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.
Expert Economique
@Jamel
a posté le à 10:55
vous négligez les structures organisationnelles dans votre texte. Elles sont aussi importantes que la définition des rôles.
Dr. Jamel Tazarki
@Expert
a posté le à 19:19
Merci pour votre feedback,

oui, vous avez raison de dire que les structures organisationnelles (hiérarchique, fonctionnelle, divisionnelle, matricielle, etc.) sont indispensables pour que l'on puisse définir des rôles.

-->
- En Tunisie, La structure hiérarchique est la plus répandu: une organisation rigide, avec une communication lente ou même inexistante pouvant freiner la prise d'initiative et le fonctionnement de toute une Entreprise / Institution / pays --> d'ailleurs, c'est pour cela que nos entreprises étatiques sont au bord de la faillite.

- De même la structure de nos institutions (entre autres gouvernement) est centralisée dont le point central (le pôle de décision) est le Président de la République . Les décisions sont prises par le Président de la République qui possède le plus haut niveau d'autorité. Les informations circulent de ce point central vers le bas ( communication descendante). Je cite certains de nos hauts-responsables (entre autres Ministres):
- je suis la vision du président de la République
- Les choix du Président de la République sont stratégiques
- Nous nous attelons à réaliser la vision du Président
- La vision du président de la République pour une Tunisie meilleure
- etc., etc., etc.
-->
oui, la majorité de nos politiciens parle de la vision du président de la République, par contre personne ne l'a définie concrètement. -->
Personnellement je ne connais que le point suivant de la Vision de Mr. Kais Saied: Lutte implacable contre la corruption et les spéculations

-->
Par contre la politique de notre gouvernement (qui parle de la réalisation de la vision du Président de la République) est illisible.
->
De ce fait, je ne sais que très peu sur la vision du Président de la République dont parlent quotidiennement nos Ministres sans la définir (énoncer), et de même je ne sais absolument rien sur la politique de notre gouvernement qui voudrait réaliser la vision du Président de la République qu'il n'a jamais décrite...

Fazit: nous avons en Tunisie des structures organisationnelles hiérarchiques dont les rôles sont parfois pêle-mêle et dont la vision est souvent floue, mais tout le monde parle de sa réalisation...

Bonne soirée
Tarek
Catastrophes en vue
a posté le 23-11-2024 à 22:13
En plus ce charabia va dissuader les agriculteurs de planter la fameuse " batata " comme ce fut le cas de l'élevage bovin et de la production de lait ...
Aussi les agriculteurs qui ont des oliviers ne vont plus se ruiner en période de sécheresse pour irriguer et garantir une production performante, mais juste l'essentiel pour subvenir aux besoins wel be9i ken 3ta rabbi .
Dr. Jamel Tazarki
@Mr. Mohamed Salah Ben Ammar
a posté le 23-11-2024 à 18:01
Introduction: il est temps de reconnaître que le manque de café, de thé, de sucre et de patates entre autres dans nos supermarchés n'est pas seulement la conséquence des spéculations mais aussi de ce que l'on appelle "les achats de panique (Hamsterkäufe)".

A) Il n'y a pas que les spéculations:
La Tunisie venait d'importer, il y a quelques semaines) des quantités de café de thé et de sucre qui devrait suffire jusqu'au mois de Juin 2025. Par contre au plus tard fin Novembre il n y aura plus assez de café, de thé et de sucre dans nos supermarchés. Pourquoi?
- Certes, il y a les spéculations de cerains. Par contre, il est temps de reconnaître que le manque de café, de thé, de sucre et de patates entre autres dans nos supermarchés n'est pas seulement la conséquence des spéculations mais aussi de ce que l'on appelle "les achats de panique (Hamsterkäufe)". En effet les Tunisiens en achètent en (très) grandes quantités pour avoir des reverses pour les jours où il n'y aura pas assez dans les supermarchés . Et ils provoquent ainsi un vide sur le marché bien que nous avons importé des quantités qui devraient suffire jusqu'au juin 2025--> les achats de panique (Hamsterkäufe) provoquent des effets négatifs comme des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement, des ruptures de stock et des hausses de prix: des étagères vides dans les épiceries et autres commerces de détails .

Fazit:Il faut trouver une solution rationnelle et intelligente aux achats de paniques, et on peut en trouver même plusieurs pour la Tunisie.


B) "Tout pour moi, rien pour les autres"
c'est le comportement irrationnel et égoïste de l'être humain qui est la cause de cette situation des achats de panique et des étagères vides dans les épiceries et autres commerces de détails .
--> Je cite A. Schopenhauer, Le fondement de la morale, p. 141: "L'égoïsme, chez la bête comme chez l'homme, est enraciné bien fortement dans le centre même de l'être, dans son essence : disons mieux, il est cette essence même. Par suite, règle générale, tous les actes d'un être ont leur principe dans l'égoïsme, c'est à l'égoïsme toujours qu'il faut s'adresser pour trouver l'explication d'un acte donné ; et à lui encore, pour découvrir tous les moyens qui servent à mener les hommes vers le but qu'on s'est proposé. L'égoïsme, de sa nature, ne souffre pas de bornes : c'est d'une façon absolue que l'homme veut conserver son existence, rester exempt de toute souffrance, et parmi les souffrances il compte tout ce qui est manque et privation ; il veut la plus grande somme possible de bien-être ; il veut posséder toutes les jouissances dont il est capable, et même il fait son possible pour s'ouvrir à des jouissances nouvelles. Tout ce qui s'oppose aux efforts de son égoïsme, excite son mécontentement, sa colère, sa haine : il y voit un ennemi à anéantir. Il veut, autant qu'il se peut, jouir de tout, posséder tout ; et n'y pouvant arriver, du moins il veut disposer de tout en maître : 'Tout pour moi, rien pour les autres', voilà sa devise. L'égoïsme est gigantesque : il déborde l'univers. Donnez à un individu le choix d'être anéanti, ou de voir anéantir le reste du monde : je n'ai pas besoin de dire de quel côté, le plus souvent, la balance pencherai." Fin de la citation

Très Cordialement

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger

C'est dans l'intensité, la régularité et le renouvellement du débat socio-politique / -économique que se forge le gouvernement du peuple. La bonne santé de notre jeune démocratie tunisienne se mesure à ses contre-pouvoirs. Voilà pourquoi l'indépendance des médias, de la justice, l'activité syndicale et la qualité du débat parlementaire concernent tous les Tunisiens.

Rationnel
L'état a perdu le contrôle
a posté le 23-11-2024 à 15:12
La règle générale veut que dans un pays où l'économie parallèle représente plus de 50% de l'économie totale, l'état a perdu le contrôle effectif du pays. Des milliers d'articles confirment qu'en Tunisie, l'économie parallèle représente plus de 50% de l'économie nationale. Par conséquent, l'?tat ne contrôle plus que la minorité de l'activité économique : moins de 50 % de l'économie, moins de 50 % des travailleurs et moins de 50 % des activités commerciales. La majorité des jeunes n'ont aucune relation avec le gouvernement.
Pourquoi essayer de tout contrôler quand manifestement ce n'est plus possible ?
Importer des pommes de terre de Turquie alors que les pommes de terre y sont vendues plus cher qu'en Tunisie est absurde. L'?tat nuit aux agriculteurs et épuise les réserves en devises. Les pommes de terre se vendent à 52,06 livres turques en Turquie, soit 4,76 dinars. Ainsi, les agriculteurs tunisiens vendent leurs pommes de terre à moins d'un tiers du prix des agriculteurs turcs, et pourtant le gouvernement importe des pommes de terre à un prix triple, ce qui ne fait que saboter notre agriculture locale.
Le sabotage comme mode de gouvernance : un autre principe dérivé du roman "1984".
Vladimir Guez
Ce n'est pas vous qui..
a posté le 23-11-2024 à 12:46
... qui aviez fait un plaidoyer pour le socialisme démocratique il n'y a pas si longtemps ?
Et la vous venez découvrir la supériorité du marché subitement ? Ou bien est ce de circonstances ?

Vous avez raison de vous moquer de ces abrutis qui faute de moyens pas compenser , imposent un contrôle des prix, qui crée la pénurie. Et qui ensuite font la chasse aux speculateurs devant les caméras pour une situation dont ils ne se rendent même pas compte qu'ils l' ont eux mêmes crée.

Mais ce que ces imbéciles font est inspiré de la doctrine politique que vous défendiez il y a peu .
Hichem
Nuance
a posté le à 17:23
#Mr Guez, le socialisme c'est le seul modèle qui peut nous permettre de vivre ensemble dans une paix sociale et ce n'est pas le communisme à la russe.
L'auteur peut défendre ses idées seul, mais il est bien écrit que l'Etat ne doit pas démissionner :
"Toutefois, l'?tat doit assumer son rôle de régulateur et de planification. L'intervention étatique est cruciale pour assurer la satisfaction des besoins fondamentaux des citoyens, surtout dans un climat économique où la classe moyenne s'appauvrit et les inégalités se creusent."


le financier
depuis l epoque chahed
a posté le 23-11-2024 à 12:37
Depuis l epoque chahed rien n a changé parcequ on peut pas changer avec les meme mentalités d assister et de communisme .
La dérégulation poussera les agriculteurs a produire + .
Tous les producteurs que je connais refusent de produire de la batata qui n est pas rentable et se tourne vers le piment et autre chose .
Les genies a la tete de nos pays detruise donc l emploi des producteurs des industriel et importe des pommes de terre subventionné par l Europe turquie et autre pays alors que ces produits devraient etre taxé pour le dumping .
A vouloir nourir une population d ane qui devrait manger les legumes de saisons ou patienter 2 mois non , on prefere nourir l europe la turquie par nos devises chèrement acquise .
Il faut que les TRE arrete d envoyer des devise pour forcer les locaux a devenir rationnel.
Des enfants gâtés irrationnels.