
Lors d'une conférence de presse , organisée aujourd’hui mardi 3 mai 2016, pour commémorer les 60 ans d’activité du ministère des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui a souligné que « cette journée historique est également celle de la presse libre dans le monde et que la Tunisie est le premier pays arabe en termes de liberté de la presse» , et ce à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.
Au cours de cette conférence, M. Jhinaoui a rappelé que la diplomatie tunisienne a une longue histoire qui remonte au 17ème siècle, bien avant l’indépendance du pays. « A partir de nos archives nous pouvons affirmer que la Tunisie est l’un des premier pays à reconnaitre l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. En effet, le 20 janvier 1800 fut ouvert le premier consulat américain dans notre pays. Quelques années plus tard, et toujours à partir des documents historiques en notre procession, Ahmed Bey abolissait l’esclavage. Après l’indépendance Mongi Slim a été nommé président de l'Assemblée générale des nations unies et à partir de cette position, de grands efforts furent accomplis pour libérer les peuples du colonialisme. C’est dire la grande histoire que représente la Tunisie en matière de diplomatie», a affirmé le ministre.
M. Jhinaoui a, ensuite, mis l’accent sur le fait que cette occasion doit être celle de l’étude de nos archives nationales, qu’il a qualifiés de « socle de la souveraineté » et a insisté sur le fait que le ministère des Affaires étrangères est une grande école qui a formé la plus haute représentation du pays à l’étranger et a salué, au passage, les grands noms disparus de la diplomatie tunisienne.
« En 1956, la Tunisie avait 9 représentations à l’étranger, aujourd’hui nous en avons 88, entre ambassades et consulats. Un réseau important qui a permis à la Tunisie de jouer un rôle important dans la libération de l’Algérie, l’aide à la Palestine occupée et plus récemment dans les tentatives de stabilisation de la Libye voisine et tout ceci a été fait en respectant le principe si cher à notre diplomatie, celui de la non-ingérence » a rappelé Khemaies Jhinaoui. Le ministre a continué son allocution en informant que, depuis la révolution, l’activité diplomatique du pays s’est accélérée, ce qui oblige à développer une vision conforme aux principes et valeurs démocratiques. « Ceci nous permet de reprendre notre place au côté des nations où notre voix est écoutée», a-t-il ajouté.
Le ministre des Affaires étrangères a, ensuite, conclu disant que son ministère est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme et le chômage des jeunes et qu’il a un grand rôle à jouer dans la captation des investisseurs étrangers afin d’augmenter la croissance et consolider le développement.
S.A
Commentaires (4)
CommenterC'est une blague de potaches ??
Soyons serieux!
La belle affaire!
histoire

