
Depuis sa cellule, le journaliste Khalifa Guesmi a adressé une lettre au Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Dans une copie publiée sur la page Facebook su syndicat, le journaliste en détention a dit sa fierté d’être derrière les barreaux pour avoir soutenu une cause et non pour avoir commis un crime.
Il a salué les efforts du syndicat qui suit de près son affaire et a remercié ses confrères journalistes, avocats et organisations des droits de l’Homme de leur solidarité.
« Je resterai toujours un des soldats de la patrie. Le journalisme n’est pas un crime. J’espère de la justice équité et réhabilitation », a-t-il écrit.
Khalifa Guesmi a été condamné à cinq ans de prison par la Cour d’appel de Tunis, en mai 2023, alourdissant ainsi le jugement d’un an prononcé en première instance. Alors qu’il devait rester en liberté jusqu’à son procès en cassation, il a été arrêté et placé en détention en septembre.
Le journaliste est poursuivi avoir refusé de révéler l’identité de sa source après la parution d’un article sur l'arrestation de personnes soupçonnées de terrorisme dans le gouvernorat de Kairouan.
N.J