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Kamel Ben Messaoud : Kaïs Saïed a un projet en tête et il fait tout pour l’exécuter

L’avocat et professeur de droit, Kamel Ben Messaoud, est revenu, lundi 30 mai 2022, sur les récents développements sur la scène politique ; la création d’une commission consultative pour une nouvelle république par le président de la République, Kaïs Saïed, dans le cadre de son entreprise juilletiste.
Invité de Myriam Belkadhi dans la Matinale de Shems FM, il a avancé que le chef de l’Etat – enseignant de droit constitutionnel, à la base – avait sapé les valeurs de l’université – la liberté académique et la neutralité, notamment – en désignant par décret des doyens des facultés de droit en tant que membres de sa commission consultative. « Les doyens avaient été élus pour une mission bien définie. Le président de la République aurait dû les consulter en tant qu’enseignants », a-t-il indiqué.
Le 20 mai, Kaïs Saïed a officialisé la création d’une commission consultative pour une nouvelle république. Celle-ci est composée d’un comité consultatif des affaires économiques et sociales composé de représentants de l’UGTT, de l’Utica, de l’Utap, de l’UNFT et de la LTDH, d’un comité consultatif des affaires juridiques composé des doyens des facultés de droit, des sciences juridiques et politiques et présidé par le membre le plus âgé et d’un comité du dialogue national composé des membres des deux comités précédents et présidé par le président coordinateur de la commission nationale consultative, le doyen Sadok Belaïd.
La commission a pour mission de présenter – à la demande du président de la République – un projet de constitution pour une nouvelle République dans le respect des principes et objectifs de l’article 22 du décret 117, et des résultats de la consultation nationale, initiée par le locataire de Carthage.
Revenant sur la démarche du président de la République depuis le 25-Juillet, Kamel Ben Messaoud a indiqué que la totalité du processus était extraconstitutionnel, y compris le 25-Juillet « toutefois nécessaire politiquement ». « Il (Kaïs Saïed, nldr) s’est porté candidat à la présidentielle sur la base de la constitution de 2014. Il en était donc convaincu (…) La révision de la constitution pouvait se faire. Celle de 2014 donne au président de la République la possibilité de proposer des initiatives, mais il fallait instaurer la cour constitutionnelle avant », a-t-il avancé.
Il a rappelé, dans ce sens, que Kaïs Saïed avait collecté, lors du second tour de la présidentielle de 2019, les voix des sympathisants d’Ennahdha, d’Al Karama, d’Afek Tounes et Nidaa Tounes, notant qu’il aurait dû en profiter pour fédérer les acteurs de la scène politique autour d’un projet de révision de la constitution.
Soulignant qu’il ne pourrait participer à ce projet contraire à ses principes – la suprématie de la constitution, notamment – le professeur de droit a exprimé des préoccupations quant au référendum que le président de la République compte organiser le 25 juillet. Cet outil de démocratie directe pourrait, à son sens, être utilisé pour consulter le peuple sur des questions bien précises ; l’égalité dans l’héritage, l’application de la peine capitale etc., mais pas sur un projet de constitution de par la technicité du sujet qui peut échapper même aux élites qui ne sont pas spécialistes du droit, entre autres.
Il a mis en garde, dans ce contexte, contre la possibilité pour le président de la République de soumettre au référendum un projet de constitution autre que celui que la commission proposerait rappelant que la décision finale revient au chef de l’Etat et qu’in fine, la commission pour une nouvelle république n’est qu’une instance consultative. « Kaïs Saïed a un projet en tête et il est en train de tout faire pour l’exécuter », a signalé l’avocat.
N.J.
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Commentaires
Naim
Le President assume et s'assume.
a posté le 31-05-2022 à 06:31
T'as mis du temps pour le comprendre !
Abidi
Professeurs
a posté le 30-05-2022 à 17:59
On est devenu le pays des professeurs reste à savoir en quoi et puis mr au moins le président a une tête un cerveau et un projet qu'il met en '?uvre chose qui manque à tout les autres
DHEJ
Ce qui échappe a ce débile
a posté le 30-05-2022 à 16:51
C'est que KAIES SAIED est devenu PR'?SIDENT DE LA R'?PUBLIQUE.
Et pour ce Ben MESSAOUD le président n'a pas le DROIT de mettre en exerce son PROJET...
Et pour ce Ben MESSAOUD le président n'a pas le DROIT de mettre en exerce son PROJET...
cesarios
sans les urnes légales et transparentes du citoyen et du citoyenne, rien.............................
a posté le 30-05-2022 à 14:10
Aucune manière, aucune vision, aucune stratégie de gouvernance ne pourra avoir le jour sans les TUNISIENS et les TUNISIENNES, sans eux et sans elles rien ne passera, le résultat de leurs urnes aura leur dernier mot,l'essentiel et le plus important est de s"assurer de la vraie transparence, du sérieux de l'ISIE et de sanctionner à temps tout dépassement, toute falsification et toute inégalité de chances.....Ce sont eux et elles qui prennent la responsabilité de leur choix, aucun remords, et aucune pleurnicherie ne sont entendus ou à prendre en considération, c'est pour cela qu'il faut participer à toute élection et signer son propre vote et agir selon son âme et conscience
Ghanou
Que c'est bien dit
a posté le 30-05-2022 à 13:51
Mai vous l'avez si bien dit, monsieur le professeur de droit: "le processus était extraconstitutionnel, y compris le 25-Juillet. Justement extra constitutionnelle dans une situation extra- ordinaire ou "exceptionnelle". Et ça tout le monde l'a compris, même les simple citoyens comme moi. Ajouter que c'est « toutefois nécessaire politiquement », représente un avis éclairé proféré par un spécialiste du droit qui veut sortir le pays de la situation extra-ordinaire dans laquelle il se trouve. Et du coup, vous faites vous-même tomber votre raisonnement à l'eau. Et malgré toute votre éloquence et toutes vos connaissance en droit, vous nous faites douter de votre bonne fois. Vive la Tunisie avec ses hommes et ses femmes patriotes.
Lenet
Le projet de K.S c'est le projet du peuple.
a posté le 30-05-2022 à 12:59
Oui notre projet c'est de débarrasser le pays des traîtres, des mafieux, des voleurs ,des crapules, des incompétents, des ordures des contrebandiers, des suceurs de b****.....
K.S est chargé par ce peuple pour utiliser tous les moyens pour neutraliser les vermines qui ont démoli le pays....
C'est le meilleur projet pour notre pays.
Une fois les mafias neutralisées ,tout deviendra possible en tunisie.
Notre soutien est indéfectible pour le président.
K.S est chargé par ce peuple pour utiliser tous les moyens pour neutraliser les vermines qui ont démoli le pays....
C'est le meilleur projet pour notre pays.
Une fois les mafias neutralisées ,tout deviendra possible en tunisie.
Notre soutien est indéfectible pour le président.
Fares
Réponse Kalthoumienne
a posté le à 15:40
Peuple iih illi inta tkoul 3lih?
Trêve de tromperies et de foutage de gueules. Votre peuple imaginaire n'a même pas pris la peine de participer à la consultation de Saïed et pourtant il avait plus que deux mois et demi pour le faire avec Internet gratuit, une instrumentalisation des petits enfants et tout. Je ne vous permet pas de parler en mon nom.
Trêve de tromperies et de foutage de gueules. Votre peuple imaginaire n'a même pas pris la peine de participer à la consultation de Saïed et pourtant il avait plus que deux mois et demi pour le faire avec Internet gratuit, une instrumentalisation des petits enfants et tout. Je ne vous permet pas de parler en mon nom.
The Mirror
OUI, Kais Said a un projet en tête pour la Tunisie
a posté le 30-05-2022 à 11:48
Faut-il le rappeler pour la énième fois: Kais Said est un Homme d'Etat. Et comme tout Homme d'Etat digne de ce nom, Kais Said a sa vision personnelle sur l'avenir de son pays.
Tous ceux qui critiquent Kais Said, le font parce qu'ils n'ont rien dans le crâne, autre qu'habiter le Palais de Carthage et faire fi du reste, comme l'ont déjà fait Marzouki et Kaied Essebsi.
Que veut le Président?
- nettoyer la Tunisie de tous les criminels, de tous les corrompus et de tous les resquilleurs de la société,
- instaurer une démocratie responsable, via une nouvelle Constitution, moderne et viable, choisie par le peuple,
- assainir la Justice, dont nous découvrons les horreurs depuis maintenant dix mois,
- restaurer la valeur du travail auprès des jeunes, car, sans l'amour du travail, l'Allemagne par exemple, ne serait pas l'Allemagne que nous connaissons.
'?videmment, les quelques mots que je viens de dire sur la philosophie de Kais Said, sont forcément INCOMPREHENSIBLES auprès d'une classe politique pourrie depuis des décennies.
Chaque jour, les tunisiens ont droit à un charlatan en droit constitutionnel, ou à un charlatan en économie, ou encore à une pourriture criminelle ou corrompue ou les deux à la fois, pour faire un show tout stupide sur Kais Said.
Non, ces gens-là sont épuisés, abattus par le cumul de leurs échecs personnel, politique, et social. Ces gens-là sont périmés, ils doivent se taire et laisser le Président et son peuple se charger du reste.
Les USA, c'était Washington, le UK, c'était Churchill, la South Africa, c'était Mandela, la France, c'était de Gaulle. La Tunisie sera, Said.
Tous ceux qui critiquent Kais Said, le font parce qu'ils n'ont rien dans le crâne, autre qu'habiter le Palais de Carthage et faire fi du reste, comme l'ont déjà fait Marzouki et Kaied Essebsi.
Que veut le Président?
- nettoyer la Tunisie de tous les criminels, de tous les corrompus et de tous les resquilleurs de la société,
- instaurer une démocratie responsable, via une nouvelle Constitution, moderne et viable, choisie par le peuple,
- assainir la Justice, dont nous découvrons les horreurs depuis maintenant dix mois,
- restaurer la valeur du travail auprès des jeunes, car, sans l'amour du travail, l'Allemagne par exemple, ne serait pas l'Allemagne que nous connaissons.
'?videmment, les quelques mots que je viens de dire sur la philosophie de Kais Said, sont forcément INCOMPREHENSIBLES auprès d'une classe politique pourrie depuis des décennies.
Chaque jour, les tunisiens ont droit à un charlatan en droit constitutionnel, ou à un charlatan en économie, ou encore à une pourriture criminelle ou corrompue ou les deux à la fois, pour faire un show tout stupide sur Kais Said.
Non, ces gens-là sont épuisés, abattus par le cumul de leurs échecs personnel, politique, et social. Ces gens-là sont périmés, ils doivent se taire et laisser le Président et son peuple se charger du reste.
Les USA, c'était Washington, le UK, c'était Churchill, la South Africa, c'était Mandela, la France, c'était de Gaulle. La Tunisie sera, Said.
KéssKaiss
Atana hbèl
a posté le 30-05-2022 à 11:03
Pour être pratique et au cas où il n' y aurait pas de fraude ,KS nous aura donné Hbèl,de deux choses l'une:
OU BIEN nkètfouh bih avec un NON MASSIF,OU BIEN izid ikèttéfnè bih,ou hlèl Alih dans ce cas mouch izid yérkéb jusqu'à s'auto-proclamer Mèwlènè el Emir KS,empereur de la nouvelle régence de Tunis fondée par Kais Saied 1er,dans le cas où c'est le OUI qui l'emporterait.
OU BIEN nkètfouh bih avec un NON MASSIF,OU BIEN izid ikèttéfnè bih,ou hlèl Alih dans ce cas mouch izid yérkéb jusqu'à s'auto-proclamer Mèwlènè el Emir KS,empereur de la nouvelle régence de Tunis fondée par Kais Saied 1er,dans le cas où c'est le OUI qui l'emporterait.
TRE
Et l´Intelligence Tunisien..
a posté le 30-05-2022 à 10:55
fera tout pour l´écarter de Carthage !
Agatacriztiz
Laisser le travailler...
a posté le 30-05-2022 à 10:39
Son projet n'est en aucun cas personnel, connaissant l'homme, il est profondément honnête et vise surtout à mettre de l'ordre dans cette gabegie où un flopée d'irresponsables nous ont entraîné.
Le constat est là, le pays a reculé sur tous les points depuis dix ans, alors, pour ceux qui aiment encore leur Tunisie et qui veulent qu'elle se redresse, laissons le faire, Kais Said n'est pas le genre à s'en mettre plein les poches, d'avoir des comptes en Suisse ou à Londres et recevoir ses instructions de Paris, Ankara, Washington ou Doha...
Si on respecte notre "tunisianité", respectons le et laissons le agir.
Le constat est là, le pays a reculé sur tous les points depuis dix ans, alors, pour ceux qui aiment encore leur Tunisie et qui veulent qu'elle se redresse, laissons le faire, Kais Said n'est pas le genre à s'en mettre plein les poches, d'avoir des comptes en Suisse ou à Londres et recevoir ses instructions de Paris, Ankara, Washington ou Doha...
Si on respecte notre "tunisianité", respectons le et laissons le agir.
OK
Encore un professeur de droit et avocat nul.
a posté le 30-05-2022 à 10:39
la réussite et le succès du doyen Sadok Belaïd fait des jaloux
Abir
Une seule réponse
a posté le 30-05-2022 à 10:09
Dites lui que la Tunisie n'est pas sa propriété privée , il n'est qu'un employé chez les Tunisiens et les Tunisiens ,monsieur tout le monde, et ce n'est pas une poignée d'opportunistes qui le font guider
jilani
C'est l'avocat des frères karoui
a posté le 30-05-2022 à 10:04
Ce type a oublié que plusieurs tunisiens qui n'ont pas voté pour KS le soutiennent maintenant et voteront pour lui la prochaine, s'il s'occupe de ses étudiants et des examens, c'est mieux que de faire la propagande contre KS. Il est payé sûrement par les ghannouchi et karoui ...
Le Révolté
Et vous !
a posté le à 11:54
Et vous qui êtes vous ? Peut-être l'idiot de votre seigneur. Allez vous coucher !
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