
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi 2 mai 2024, la ministre de l'Éducation Salwa Abassi, et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, au palais de Carthage.
Cette réunion a permis de discuter des préparatifs pour les examens nationaux et des travaux en cours en coordination avec toutes les institutions de l'État pour assurer leur bon déroulement. Le chef de l'État a souligné, d'après un communiqué de Carthage, que les examens nationaux étaient une ligne rouge et qu'il n'y aurait pas de tolérance envers ceux qui cherchent à les perturber ou à les compromettre.
Il a été, également, question du projet de loi prévu par l'article 9 de la Constitution de 2022, concernant l'organisation et les compétences du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement. Le président de la République a souligné l'importance de cette institution constitutionnelle, rappelant que parmi les plus grands crimes commis contre le peuple tunisien depuis le début des années 1990, figuraient les multiples amendement, motivés, uniquement, par des considérations politiques.
D'autre part, le président de la République a réaffirmé la nécessité de trouver des solutions définitives pour la situation des enseignants suppléants et des professeurs contractuels, basées sur des critères objectifs qui garantissent à la fois leurs droits et ceux des élèves.
Le président de la République a également ordonné la révision de certaines filières universitaires qui ne fournissent pas de perspectives aux étudiants en Tunisie, et où les diplômés ne trouvent des débouchés qu'à l'étranger ou restent au chômage.
Sur un autre plan, le président de la République a souligné la nécessité de revoir la politique culturelle en Tunisie afin qu'elle soit fondée sur une véritable liberté de pensée et de création, et qu'elle protège la société contre la décadence, mais aussi contre l'extrémisme. Il a assuré qu’ il n'y a pas d'avenir pour un peuple sans éducation nationale et sans culture nationale.
S.H
Ca laisse rêveur..
Oscar Wilde