Kaïs Saïed : personne n'a le droit aujourd'hui de décevoir les Tunisiens !
Le président de la République, Kaïs Saïed s'est entretenu, ce lundi 23 décembre 2019 au palais de Carthage, avec le président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, le secrétaire général d'Attayar, Mohamed Abbou, le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui ainsi que le président de Tahya Tounes, Youssef Chahed.
Il s'agit des représentants des partis politiques concernés par les concertations autour de la formation du gouvernement présidé par le candidat d'Ennahdha à la Primature, Habib Jamli, réunis pour débattre du processus de constitution du gouvernement. Kaïs Saïed s'était déjà réuni aujourd'hui, avec les mêmes dirigeants en présence de Habib Jamli.
Kaïs Saïed a souligné lors de cette réunion la nécessité d'accélérer la constitution du gouvernement vu que "l'Etat a besoin de stabilité notamment au niveau du pouvoir exécutif [...] L'attente est devenue longue et les Tunisiens en ont marre d'attendre".
Le chef de l'Etat a rappelé qu'il jouait un rôle fédérateur, exhortant les parties prenantes à "être à la hauteur des attentes des Tunisiens". "Personne n'a le droit de décevoir les Tunisiens aujourd'hui", a-t-il dit, souligant que "ceux qui ont été élussont appelés à être au pouvoir et à participer à la transition actuelle".
Il a, par ailleurs, relevé le "patriotisme, l'honnêteté et l'engagement" des représentants de ces partis politiques assurant que le souci essentiel des Tunisiens était la situation socio-économique du pays. a ajouté Kaïs Saïed.
Signalons que trois parmi quatre partis présents à savoir Attayar, Echaâb et Tahya Tounes se sont déjà prononcés sur leur position à l'égard de leur participation au prochain gouvernement. Les partis susnommés ont décidé de se ranger du côté de l'opposition vu que leurs conditions n'étaient pas satisfaites.
Habib Jamli a, au final, décidé de mettre en place un gouvernement apolitique composé de compétences nationales.
B.L
